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Etude des facteurs de variation de l'excrétion parasitaire mesurée par analyse coproscopique chez le mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) dans le massif du Caroux-Espinouse

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Thèse

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 087

Bibliographie : 146

Titre anglais : Study of the variation factors of parasitic excretion measured by faecal egg count in mouflon (ovis gmelini musimon x ovis sp.) in the caroux-espinouse massif

En ligne : Oui

Type de fond : Fonds contemporain

Le mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) est un ongulé sauvage emblématique du massif du Caroux-Espinouse (Hérault). Afin d'appréhender les relations hôte-parasites-environnement en milieu naturel, nous avons étudié les facteurs de variation de l'excrétion parasitaire des mouflons au sein de cette population sur quatre années (2010 à 2013). Les analyses coproscopiques des prélèvements de fèces ont permis de mettre en évidence un grand nombre d'espèces parasitaires (strongles digestifs et respiratoires, Trichuris sp., Fasciola hepatica, Dicrocoelium dendriticum, Moniezia sp., Giardia duodenalis, Eimeria sp.), dont la prévalence et l'intensité d'excrétion varient notamment en fonction de variables individuelles telles que l'âge, le sexe, le statut reproducteur des femelles ou encore la condition corporelle des individus. Ceci illustre la variabilité des individus dans leur capacité à se défendre face à une infestation parasitaire. Nous n'avons par ailleurs pas mis en évidence de relation nette entre la taille des cornes, qui joue un rôle dans la dynamique de la population (choix du partenaire sexuel, chasse sélective) et le niveau d'excrétion parasitaire des individus. Enfin, les mouflons de cette population, confrontés depuis plusieurs dizaines d'années à la fermeture de leur habitat suite à la déprise pastorale, subissent une diminution de leur condition corporelle et sont donc a priori plus sensibles aux infestations parasitaires. Nous n'avons cependant pas mis en évidence d'impact de cette fermeture de l'habitat sur le parasitisme des individus.

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