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La communication chez le dauphin et l'impact de la pollution sonore

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Thèse
H

Fabre, Julie

École nationale vétérinaire d'Alfort

2014

123 p.

A-2014-032

Communication animale ; Écholocation ; Sonar ; Pollution ; Acoustique ; Vocalisation ; Comportement social ; Odontocète ; Cétacé ; Dauphin

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1778

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 032

Bibliographie : 109

Titre anglais : The dolphin's acoustic communication and the impact of noise pollution

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Chetboul, Valérie

Assesseur / Examinateur : Tiret, Laurent

Type de fond : Fonds contemporain

Ce travail bibliographique a pour thème la communication acoustique chez le dauphin et l'impact sur cette dernière de la pollution sonore. Il est composé de quatre parties. Dans une première partie, l'auteure rappelle les principes fondamentaux de la physique acoustique et de la propagation des ondes sonores dans l’eau. Les différents sons produits par les dauphins y sont aussi décrits : les clics, les sons pulsés et les sifflements. La production de ces sons, dont les dauphins se servent pour communiquer, repose sur une anatomie et un fonctionnement complexe de leur système vocal. Outre le détail du "système émetteur" des dauphins, cette première partie s'attache également à décrire le "système récepteur" des sons. Les dauphins possèdent, en effet, la particularité, unique chez les mammifères, de percevoir les ondes sonores grâce à plusieurs lobes adipeux présents autour de leur mandibule inférieure. Dans une deuxième partie, l'auteure présente les différentes fonctions de vocalisation des dauphins. Vivant en groupes, ces derniers tissent des liens forts et durables, communiquent entre eux de façon permanente et partagent des activités synchronisées et coordonnées, par exemple lors de la chasse. Pour cela, ils utilisent non seulement un mode vocal de communication acoustique mais également un mode non vocal. En faisant claquer leurs mâchoires et leurs nageoires caudales à la surface de l'eau par exemple, les dauphins se transmettent des informations sociales. Dans une troisième partie, la pollution sonore devenant de plus en plus inquiétante, l'auteure fait le bilan des nuisances sonores anthropiques. Ces dernières sont multiples, résultant principalement du trafic maritime, de l'exploitation du gaz et du pétrole, de la thermographie acoustique, des parcs éoliens, des appareils répulsifs et des sonars militaires. Elles constituent une lourde menace pour les cétacés. Enfin dans une quatrième partie, l'auteure détaille l’impact à court et à long terme, des pollutions sonores générées par les activités humaines sur les dauphins. Les dauphins sont troublés dans leurs activités sociales quotidiennes et la conséquence la plus dramatique est l'échouage des animaux, le plus souvent par désorientation.

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