Malgre l’amelioration des methodes de diagnostic et de traitement, le cancer du sein chez la femme demeure la premiere cause de mortalite par cancer d’ou la necessite d’identifier de nouvelles strategies therapeutiques. Le symporteur sodium-iodure NIS est l’effecteur moleculaire a la base du diagnostic, du traitement, et du suivi des cancers thyroidiens. La decouverte recente de l’expression ectopique de NIS dans 80% des cancers du sein de la femme et dans 86% des CMC suggere la possibilite de traiter ces cancers par radiotherapie a l’iode 131. Dans ce contexte, l’auteur a etudie, par imagerie radio-isotopique, la fonctionnalite de NIS in vivo chez trois chiennes presentant un CMC. L’analyse in vitro des effets de deux agents de chimiotherapie, la doxorubicine et le vorinostat, sur l’expression de NIS dans une lignee cellulaire de CMC a été effectuee. Les CMC et leurs metastases accumulent le 99mTc et la doxorubicine permet une augmentation de la quantite de proteine NIS exprimee a la membrane plasmique des cellules tumorales mammaires canines. Ce travail doit permettre d’envisager une radiotherapie metabolique apres traitement a la doxorubicine comme alternative therapeutique aux patientes presentant une tumeur mammaire.