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V
Le virus de la maladie de Marek (MDV) est très résistant dans le milieu extérieur et largement répandu dans les élevages de volailles. En routine, le diagnostic de la maladie de Marek se base sur les lésions macroscopiques et microscopiques mais leur description ne constitue pas un diagnostic de certitude. La qPCR pourrait étayer le diagnostic en cas de suspicion mais aussi permettre d'apprécier la présence du virus dans les élevages français ; En effet, le virus a déjà été détecté avec succès par PCR à partir de prélèvements de poussières. Cette étude a pour objectif de rechercher les apports de différentes méthodes de prélèvement en explorant la charge virale dans les bâtiments voire en caractérisant le génome des virus détectés. 13 bâtiments de poulets de souche à croissance lente ont été répartis en 3 groupes : groupe 1 = cas clinique en cours, groupe 2 = lot asymptomatique dans un même élevage qu'un cas clinique en cours, groupe 3 = lot asymptomatique. 3 méthodes de prélèvement de poussières ont été comparées : aérobiocollecteur, chiffonnette et recueil de poussière dans un sac. Une qPCR détectant Gallid alphaherpesirus 2 (GaHV-2) a été réalisée sur tous les prélèvements. Le virus a été détecté dans tous les bâtiments. Pour les prélèvements par chifonnette et sac, la charge virale était plus haute dans les bâtiments du groupe 1 que dans ceux du groupe 2, elle-même plus haute que dans ceux du groupe 3. Avec l'aérobiocollecteur, la charge virale était équivalente dans les deux premiers groupes mais était plus faible dans le troisième. La forte charge virale dans les bâtiments du premier groupe a permis de séquencer le gène meq des 6 virus provenant des cas cliniques. Une interruption du motif PPPP a été détectée en position 216-219 dans tous les cas, constituant un marqueur potentiel de virulence. De plus, ces 6 virus sont génétiquement proches des MDV européens. En conclusion, dans nos conditions d'étude, le prélèvement par chiffonnette et sac semblent mieux corrélés au statut clinique et la chiffonnette s'avère le moyen le plus pratique. Cette étude a aussi mis en lumière la large présence de ce virus dans nos élevages et a permis de décrire les caractéristiques génétiques des virus mis en cause dans les 6 cas clinique.
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Le virus de la maladie de Marek (MDV) est très résistant dans le milieu extérieur et largement répandu dans les élevages de volailles. En routine, le diagnostic de la maladie de Marek se base sur les lésions macroscopiques et microscopiques mais leur description ne constitue pas un diagnostic de certitude. La qPCR pourrait étayer le diagnostic en cas de suspicion mais aussi permettre d'apprécier la présence du virus dans les élevages français ; ...
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H
Chez le chien, la diarrhée aiguë est un motif de consultation très fréquent. Le diagnostic différentiel est assez large et inclue les diarrhées associées à Clostridium perfringens. En effet, cette bactérie produit de nombreuses toxines impliquées dans l'apparition de signes cliniques plus ou moins sévères. Le traitement est le plus souvent symptomatique en l'absence de complications. Toutefois, le syndrome de diarrhée hémorragique aiguë (AHDS), forme grave de diarrhée associée à C. perfringens, nécessite généralement une hospitalisation. Étant donné la méconnaissance du mécanisme physiopathologique, le diagnostic de diarrhée associée à C. perfringens n'est pas évident. Les techniques immunologiques dirigées contre l'entérotoxine mais aussi les tests PCR dirigés comme la toxine alpha et l'entérotoxine de C. perfringens font preuve d'un manque important de spécificité mais aussi de sensibilité. Du fait de leur interprétation peu fiable, ces tests ne sont pas recommandés en routine. Suite à une publication prometteuse de l'usage de la PCR quantitative (qPCR), nous avons cherché à quantifier le nombre de copies des gènes codant pour la toxine alpha et l'entérotoxine parmi une population de 16 chiens sains recrutés pour la constitution d'une coprothèque. Si l'utilisation de la qPCR et d'une valeur seuil a permis d'obtenir une spécificité supérieure à la PCR classique, de nombreux chiens sains obtiennent encore un résultat positif particulièrement pour la toxine alpha. Ce manque de spécificité est un obstacle important à l'utilisation de ces tests qPCR en pratique. Le diagnostic des diarrhées associées à C. perfringens se fait donc par exclusion. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour obtenir une méthode diagnostique fiable. Cibler de nouvelles toxines telles que la toxine NetF probablement impliquée dans le développement d'AHDS pourrait permettre d'obtenir des tests plus spécifiques dans le futur.
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Chez le chien, la diarrhée aiguë est un motif de consultation très fréquent. Le diagnostic différentiel est assez large et inclue les diarrhées associées à Clostridium perfringens. En effet, cette bactérie produit de nombreuses toxines impliquées dans l'apparition de signes cliniques plus ou moins sévères. Le traitement est le plus souvent symptomatique en l'absence de complications. Toutefois, le syndrome de diarrhée hémorragique aiguë (AHDS), ...
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Les Bronchopneumonies infectieuses (BPI), sont la maladie dominante des jeunes bovins (JB) et notamment à leur arrivée dans les ateliers d'engraissement. Cette étude, portant sur l'observation quotidienne de deux bandes de 50 JB pendant leur premier mois d'engraissement à l'automne 2019 et l'automne 2020, a permis d'étudier l'expression clinique des BPI en relation avec les principaux agents étiologiques recherchés par PCR et sérologie. Une série d'analyses bivariées et une analyse multivariée de variables créées à partir des données cliniques et étiologiques recueillies ont été réalisées. Les résultats montrent l'existence d'associations entre la présence de Mycoplasma bovis (M. bovis) et l'augmentation des apparitions de BPI, l'absence d'Histophilus somni (H. somni) dans la flore nasale commensale et la manifestation d'épisodes cliniques de plus longue durée, et la présence du virus respiratoire syncytial bovin (RSV) et la manifestation d'épisodes cliniques allongés. L'hyperthermie et le jetage purulent ont été associés à l'infection par M. bovis, l'épiphora à l'infection par H. somni et la toux à l'infection par le RSV. Ces résultats confirment l'importance de M. bovis, H. somni et du RSV dans l'étiologie des BPI. Si M. bovis et le RSV exercent un rôle pathogène, H. somni semble pouvoir, selon certaines conditions, exercer un rôle protecteur vis-à-vis des virus étiologiques de BPI. Des associations entre les signes cliniques, observés lors d'infections naturelles, et les agents étiologiques.
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Les Bronchopneumonies infectieuses (BPI), sont la maladie dominante des jeunes bovins (JB) et notamment à leur arrivée dans les ateliers d'engraissement. Cette étude, portant sur l'observation quotidienne de deux bandes de 50 JB pendant leur premier mois d'engraissement à l'automne 2019 et l'automne 2020, a permis d'étudier l'expression clinique des BPI en relation avec les principaux agents étiologiques recherchés par PCR et sérologie. Une ...
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