En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Intérêt du Curcuma et de la reine des prés dans la prise en charge du chien arthrosique

Favoris Signaler une erreur
Thèse

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/ListRecordVisio.htm?idlist...

Localisation : Oniris Chantrerie Documentation

N° de thèse : 35

Bibliographie : 142

Titre anglais : Interest of tumeric and meadowsweet in the management of osteoarthrosis dog

L'arthrose est une affection articulaire douloureuse, chronique, dégénérative et irréversible de plus en plus présente chez les animaux de compagnie mais également chez l'homme. Malgré son fort impact sur la qualité de vie, il n'existe, à l'heure actuelle, aucun traitement curatif que ce soit en médecine humaine ou vétérinaire pour cette atteinte articulaire chronique. L'arsenal thérapeutique classique du vétérinaire praticien est composé d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) éventuellement couplés à des analgésiques en cas de forte douleur. Malgré la mise au point d'AINS de plus en plus spécifiques, les effets secondaires associés à ces derniers restent préoccupants lors d'affections chroniques telle que l'arthrose ou un traitement au long terme est généralement nécessaire. Ces effets secondaires sont d'autant plus préoccupants que de nombreux chiens arthrosiques ont un âge avancé et donc des fonctions vitales souvent fragiles. Véritable thérapie pluri-moléculaire dépourvue d'effets secondaires aux doses recommandées, la phytothérapie présente un intérêt certain dans ce type de maladie. L'action synergique et/ou polyvalente de la reine des prés et du curcuma, connues entre autres pour leurs propriétés anti-inflammatoires et antalgiques, ont été étudiées à travers un essai clinique non contractuel réalisé sur une période de 14 jours de traitement sur des chiens arthrosiques. De nombreux paramètres subjectifs (grille d'HELSINKI, score douleur, score boiterie) ont été évalués par le vétérinaire et le propriétaire durant la période de traitement. Le faible nombre de chiens recrutés ne permet pas d'analyser statistiquement tous les paramètres. Cependant, les tendances obtenues montrent une efficacité clinique dans 50% des cas traités avec la phytothérapie. Si ces résultats sont à interpréter avec précaution à cause des nombreux biais que comporte cette étude, il s'agit d'une première approche qui mérite d'être approfondie afin de participer à la connaissance de cette médecine en plein développement

Emprunt/Réservation

Y Réserver
Favoris Signaler une erreur