En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Impact des carnivores domestiques sur le bien-être humain

Favoris Signaler une erreur
Thèse
H

Boucho, Elodie

École nationale vétérinaire d'Alfort

2019

126 p.

A-2019-142

Bien-être ; Protocole ; Physiologie ; Paramètre ; Apprentissage ; Étudiant vétérinaire ; Carnivore domestique ; Chat

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=3463

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 142

Titre anglais : Impact of domestic carnivores on human well-being

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Gilbert, Caroline

Assesseur / Examinateur : Tiret, Laurent

Type de fond : Fonds contemporain

Les carnivores domestiques, avec lesquels nous développons un lien particulier, sont de plus en plus présents dans notre société actuelle. Alors que de nombreuses études analysent l’impact de l’humain sur leur bien-être, peu se concentrent sur l’impact des carnivores domestiques sur notre bien-être. L’objectif de ce travail a été de l’analyser en utilisant le chat, carnivore le plus représenté dans nos foyers et paradoxalement le moins étudié. Deux protocoles ont été élaborés. Dans le premier, 66 étudiants de l’école nationale vétérinaire d’Alfort répartis en deux groupes de 33, ont répondu au questionnaire Pet Attitude Scale puis ont été équipés d’un tensiomètre monitorant durant cinq minutes les paramètres cardiovasculaires en l’absence et en présence du chat au cours de la lecture d’un texte. Une diminution de la fréquence cardiaque (en moyenne 5,6% et jusqu’à 10%, p < 0,001) et de la pression artérielle moyenne (en moyenne 5% et jusqu’à 12%, p < 0,001) a été mise en évidence. Une association entre l’impact de la présence du chat sur les paramètres physiologiques et le score à la Pet Attitude Scale a été établie (p < 0,001) cependant aucune association entre l’impact et le genre du participant n’a été établie. Dans le second protocole, 36 étudiants de l’école nationale vétérinaire d’Alfort, répartis en deux groupes de 18, ont répondu à un questionnaire après avoir eu cours en l’absence et en présence du chat pendant 2h. En présence du chat, un impact positif sur le bien-être en classe est noté. Aucune association entre la présence du chat et l’apprentissage n’a été établie. Cependant, un impact négatif sur la concentration et la satisfaction en classe a été observé en présence du chat. Les élèves ont eu plus de mal à se concentrer et trouvaient moins d’intérêt au cours. Cette étude montre, pour la première fois à notre connaissance, une interférence de la présence d’un chat, positive pour notre bien-être et dont le bénéfice éventuel pour d’autres activités reste à explorer plus en détail.

Emprunt/Réservation

Y Réserver
Favoris Signaler une erreur