La population française est en constante évolution : depuis plus d’un siècle elle s’urbanise progressivement. Certaines régions se trouvent aujourd’hui moins peuplées qu’en 1911. Cet exode rural touche la population dans sa globalité et donc certains métiers, comme celui de vétérinaire praticien rural, font face à un problème de renouvellement. Ce manuscrit présente dans un premier temps le manque croissant de renouvellement des effectifs vétérinaires exerçant dans le milieu rural. Il dépeint également ses conséquences, comme l’affaiblissement du maillage sanitaire français, les difficultés rencontrées pour réaliser les prophylaxies obligatoires ou encore pour lutter contre certaines maladies dans les zones les plus délaissées par la profession. Ce manuscrit présente également l’ensemble des solutions proposées par la DGER et les différentes écoles françaises pour tenter d’inverser la tendance et de pallier progressivement ce manque de renouvellement, comme les modifications de numerus clausus ou la mise en place des stages tutorés en 5 La seconde partie présente quant à elle un travail personnel comprenant une présentation, une évaluation de la plus-value, ainsi qu’une ébauche de questionnement pour tenter d’améliorer une de ces solutions : le tutorat. Il semblerait que certains étudiants (4 sur 61) aient choisi de s’orienter vers un exercice rural grâce à l’existence de la formation en stages tutorés. Certains points peuvent être améliorés : 45,9 % (soit 50 sur 109) des répondants à notre enquête regrettent un manque de diversité des lieux de stage et 40,4 % (soit 44 sur 109) déplorent le fait de ne pas assister à tous les enseignements proposés en 5 109) reconnaissent un aspect pratique et professionnalisant très marqué dans la formation des stages tutorés, et 44 % (soit 48 sur 109) trouvent que cette formation permet de s’approcher de l’apprentissage d’un exercice mixte. année. ème année rurale classique. D’autres semblent importants à conserver : 94,5 % (soit 103 sur ème Cependant, des biais d’échantillonnage ont eu lieu et le taux de réponse global n’est pas très élevé : il serait intéressant de compléter cette enquête pour en affiner les résultats ou pour mieux comprendre les déterminants qui font que les étudiants ne sont pas assez à s’orienter vers une filière rurale.