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Autres écoles vétérinaires
L'olfaction canine dans le diagnostic de cancer : exemple de dépistage de cancer du sein
2019
136 p.
L-2019-055
Carnivore domestique ; Chien ; Olfaction ; Dépistage ; Biomarqueur ; Tumeur du sein
Le cancer touche en France 355 000 nouveaux cas par an avec notamment 54 000 nouveaux cas de cancer du sein chez la femme. A l'horizon 2030, le nombre de personnes victimes d'un cancer du sein pourrait connaître une hausse de 60% par rapport à 2012, atteignant alors un total de 3,5 millions de femmes concernées à travers le monde. Détecté suffisamment tôt, le cancer du sein est guéri dans neuf cas sur dix ce qui amène à réfléchir à une méthode de dépistage précoce et accessible au plus grand nombre. En 1989, une revue scientifique, le « Lancet », décrit l'histoire de chiens « oncologues » à l'origine de la détection chez leur maître de cancer de la peau. S'ensuit divers témoignages selon lesquels les chiens pourraient « sentir le cancer » : l'hypothèse d'une « odeur du cancer » est alors évoquée. C'est ainsi que la communauté scientifique s'est penchée sur l'étude des COVs (Composés Odorants Volatils), possibles biomarqueurs de la tumeur, et a commencé à prêter attention à la capacité des chiens à identifier les odeurs liées au cancer et l'impact possible que cette découverte pourrait avoir dans la pratique clinique. Ils montrent que les chiens peuvent être formés pour reconnaître la signature olfactive caractéristique de certains cancers comme celui de la peau, des poumons, de la prostate, du colon ou encore du sein via l'haleine, l'urine ou les selles des patients. Ils obtiennent des résultats prometteurs avec des sensibilités et des spécificités pouvant atteindre respectivement 99% et 98% selon les études. Avec un odorat 10 000 à 100 000 fois plus performant que le nôtre, le chien semble être un candidat idéal pour la détection de cancer. Fort de ces constatations, Isabelle Fromantin et son équipe créent le projet KDOG en 2016. L'objectif est « simple » : détecter le cancer du sein de manière transcutanée à l'aide de lingettes déposées sur le sein, le plus précocement possible par une méthode peu coûteuse et non invasive grâce à des chiens renifleurs. Trois chiens sont actuellement en formation et une étude clinique de 3 ans est en cours.
Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...
Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)
N° de thèse : 55
Bibliographie : 247
Titre anglais : Canine olfaction in cancer diagnosis : example of breast cancer screening
En ligne : Oui