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La Maladie Rénale Chronique féline (MRC) est une affection fréquente et progressive touchant plus de la moitié des chats âgés de plus de 7 ans. Cette maladie se caractérise par une détérioration irréversible des fonctions rénales. Son diagnostic repose sur des marqueurs biochimiques comme la créatininémie et la SDMA, ainsi que sur la classification IRIS qui permet de grader la maladie en fonction de sa gravité. La prise en charge de la MRC inclut des stratégies thérapeutiques visant à ralentir la progression de la maladie, prévenir les complications et améliorer la qualité de vie des chats. Une alimentation protectrice de la fonction rénale fait partie des principaux axes de traitement. En parallèle, l'évolution des technologies, notamment avec la e-santé et l'intelligence artificielle, offre de nouvelles perspectives dans la gestion de cette maladie. Des dispositifs connectés comme les distributeurs d'eau intelligents et les balances corporelles permettent un suivi de l'état général du chat et donc la prévention de l'apparition de la maladie. De plus, les modèles prédictifs basés sur l'IA améliorent le dépistage précoce de la MRC, permettant ainsi une meilleure prise en charge. Ces avancées technologiques ouvrent la voie à une gestion plus personnalisée et proactive de la MRC chez les chats, renforçant l'implication des propriétaires dans la surveillance de la santé de leurs animaux.
[-] La Maladie Rénale Chronique féline (MRC) est une affection fréquente et progressive touchant plus de la moitié des chats âgés de plus de 7 ans. Cette maladie se caractérise par une détérioration irréversible des fonctions rénales. Son diagnostic repose sur des marqueurs biochimiques comme la créatininémie et la SDMA, ainsi que sur la classification IRIS qui permet de grader la maladie en fonction de sa gravité. La prise en charge de la MRC ...
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L'arthrose est une maladie chronique inflammatoire articulaire à l'origine de douleurs chroniques nociceptives et inflammatoires altérant la qualité de vie des animaux. Longtemps sous-estimée chez les carnivores domestiques et surtout chez le chat, l'importance médicale et épidémiologique de cette affection est aujourd'hui reconnue et des stratégies thérapeutiques sont développées. Afin d'améliorer le diagnostic de cette maladie qui reste difficile chez le chat, des outils métrologiques cliniques ont été développés. Cette étude cherche à évaluer la prévalence d'arthrose dans la population de chats domestiques français par le biais de ces outils, à travers une enquête épidémiologique menée auprès de 1280 propriétaires de chats en France métropolitaine. L'analyse des données recueillies permet d'identifier deux facteurs de risque possibles d'arthrose : l'âge et l'obésité. L'obésité, état pathologique secondaire à l'excès de tissu adipeux, touche plus de 45% de la population de chats domestiques. Toutefois, il semble que l'obésité chez le chat constitue un biais dans certains résultats des outils métrologiques. Pour cette raison, il est difficile de trancher entre l'impact de ce biais et l'existence réelle d'un lien de causalité entre obésité et arthrose. Ces observations soulignent cependant l'impact similaire de l'arthrose et de l'obésité sur le confort de vie de l'animal, et l'importance de la prévention et de l'information auprès des propriétaires. En prenant en compte ce biais et afin d'améliorer le niveau de confiance des mesures, cette étude permet de conclure que l'arthrose touche 24% soit un quart de la population générale de chats domestiques en France.
[-] L'arthrose est une maladie chronique inflammatoire articulaire à l'origine de douleurs chroniques nociceptives et inflammatoires altérant la qualité de vie des animaux. Longtemps sous-estimée chez les carnivores domestiques et surtout chez le chat, l'importance médicale et épidémiologique de cette affection est aujourd'hui reconnue et des stratégies thérapeutiques sont développées. Afin d'améliorer le diagnostic de cette maladie qui reste ...
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La babésiose bovine est une maladie causée par des protozoaires du genre Babesia, transmis par les tiques Ixodes. Cette maladie, de répartition mondiale, a un impact majeur sur le bétail, l'économie agricole et l'homme. En effet, elle peut être aigüe et mortelle en l'absence de traitement, subclinique et engendrer des pertes économiques, et, en tant que zoonose, elle peut affecter l'homme. La répartition de la babésiose est dépendante de la répartition et de l'activité du vecteur Ixodes ricinus. La tique est active principalement dans des zones bocagères, au printemps et à l'automne. L'activité et l'aire de répartition des tiques ont tendance à augmenter dans le temps et dans l'espace, en fonction du changement climatique et des nouvelles méthodes agricole (agroforesterie, extensification des systèmes, baisse des herbicides, fauchage raisonné…). Enfin, dans les zones endémiques, il est important de savoir reconnaître cette maladie, pour mettre rapidement en place le traitement. En effet, plus le délai entre le début des signes cliniques et le traitement s'allonge, plus le risque de complications et le temps de convalescence augmentent. Cette thèse propose donc deux fiches pratiques d'aide à la détection, une à destination des éleveurs et une à destination des vétérinaires.
[-] La babésiose bovine est une maladie causée par des protozoaires du genre Babesia, transmis par les tiques Ixodes. Cette maladie, de répartition mondiale, a un impact majeur sur le bétail, l'économie agricole et l'homme. En effet, elle peut être aigüe et mortelle en l'absence de traitement, subclinique et engendrer des pertes économiques, et, en tant que zoonose, elle peut affecter l'homme. La répartition de la babésiose est dépendante de la ...
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Le lien entre les violences envers les humains et les maltraitances animales est aujourd'hui établi, et doit mener à une approche pluridisciplinaire de ces violences. Ainsi, à l'heure du concept « One Health », les professionnels vétérinaires ont un rôle essentiel dans cette approche. Cependant, ces derniers manquent de formations et de confiance en eux pour établir un diagnostic de maltraitance animale, et de connaissances à propos du lien de ces maltraitances avec les violences domestiques. Ainsi, ils ne se sentent pas légitimes de déclencher les démarches nécessaires à l'accompagnement des victimes et au signalement de leur situation aux autorités compétentes. Pourtant, le traumatisme non accidentel doit toujours faire partie du diagnostic différentiel lors de la consultation d'un animal (poly)traumatisé et le lien avec de potentielles violences domestiques doit être conscientisé par les équipes vétérinaires. Ainsi, des protocoles pré-établis et des formations (avec des exercices de mises en pratique) doivent être mises en place au sein des établissements vétérinaires pour faciliter la gestion de ces situations particulièrement délicates (et potentiellement dangereuses).
[-] Le lien entre les violences envers les humains et les maltraitances animales est aujourd'hui établi, et doit mener à une approche pluridisciplinaire de ces violences. Ainsi, à l'heure du concept « One Health », les professionnels vétérinaires ont un rôle essentiel dans cette approche. Cependant, ces derniers manquent de formations et de confiance en eux pour établir un diagnostic de maltraitance animale, et de connaissances à propos du lien de ...
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La dysplasie du coude est une maladie ostéo-articulaire héréditaire fréquente chez le chien. Elle regroupe quatre lésions primaires, la non-union du processus anconé (NUPA), la fragmentation du processus coronoïde médial de l'ulna (FPCM), l'ostéochondrite disséquante du condyle huméral médial (OCD) et l'incongruence articulaire (IA), conduisant à une arthrose irréversible et invalidante. Afin de diminuer progressivement cette maladie, un dépistage de masse a été mis en place dans de nombreux pays pour les races prédisposées. / Nous nous sommes intéressés aux résultats du dépistage radiographique officiel de la dysplasie du coude pour 13 races de chiens en France de 2002 à 2022, recueillis par deux lecteurs. La prévalence de cette maladie varie de 31,9 % pour le Dogue de Bordeaux à 1,2 % pour le Chien Loup de Tchécoslovaquie, avec une prévalence moyenne de 11,5 % pour notre population de 16904 individus. La dysplasie légère est le stade le plus fréquemment diagnostiqué, à l'exception du Dogue de Bordeaux, pour qui il s'agit d'un stade sévère. Les lésions les plus dépistées dans notre population sont la FPCM et l'IA. Les chiens mâles semblent davantage atteints par cette affection, et de façon plus sévère. Cependant, le taux de dépistage par rapport au nombre de naissances est très faible pour toutes les races étudiées, variant de 0,2 % pour l'American Staffordshire Terrier à 7,8 % pour le Dogue de Bordeaux sous-estimant probablement l'importance de cette maladie en France
[-] La dysplasie du coude est une maladie ostéo-articulaire héréditaire fréquente chez le chien. Elle regroupe quatre lésions primaires, la non-union du processus anconé (NUPA), la fragmentation du processus coronoïde médial de l'ulna (FPCM), l'ostéochondrite disséquante du condyle huméral médial (OCD) et l'incongruence articulaire (IA), conduisant à une arthrose irréversible et invalidante. Afin de diminuer progressivement cette maladie, un ...
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Le virus de l'immunodéficience féline est un rétrovirus touchant les chats. Sa prévalence en Europe du Nord est assez faible. La particularité de ce virus est qu'il reste plusieurs années en latence au sein des cellules immunitaires de l'animal ; l'infection peut donc rester subclinique pendant plusieurs années, augmentant ainsi sa transmission entre les chats. Le stade terminal de la maladie, appelé stade de l'immunodéficience, n'est constaté que chez une minorité de chats infectés par le FIV. La plupart des chats infectés par le FIV vont donc avoir une espérance de vie semblable aux autres chats. La mise en place des traitements chez les chats infectés n'est recommandée que lorsque des signes d'immunodéficience sont mis en évidence. L'objectif de cette enquête a été d'effectuer un état des lieux des différentes conduites diagnostiques tenues par les refuges en France, concernant à la fois le dépistage de l'infection et la prise en charge après un résultat positif. La comparaison de ces résultats avec les dernières recommandations met en évidence une bonne conduite des refuges en ce qui concerne l'hébergement des chats. Cependant, les conduites diagnostiques ne suivent pas toujours les dernières recommandations. Le recours à l'euthanasie reste encore élevé, notamment lorsque le chat (supposé) infecté par le FIV présente un mauvais état général. Cependant, les chiffres concernant les adoptions sont encourageants. Une très grande majorité de refuges proposent des chats (supposés) infectés par le FIV à l'adoption et en moyenne deux tiers de ces chats sont adoptés.
[-] Le virus de l'immunodéficience féline est un rétrovirus touchant les chats. Sa prévalence en Europe du Nord est assez faible. La particularité de ce virus est qu'il reste plusieurs années en latence au sein des cellules immunitaires de l'animal ; l'infection peut donc rester subclinique pendant plusieurs années, augmentant ainsi sa transmission entre les chats. Le stade terminal de la maladie, appelé stade de l'immunodéficience, n'est constaté ...
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Le dépistage de la COVID-19 est plus que jamais un sujet d'actualité quand, chaque jour, des centaines de milliers de nouveaux cas sont détectés à travers le monde. Les tests de dépistage du SARS-CoV-2 sont indispensables et pourtant encore imparfaits. Ce manuscrit s'articule en deux parties. Premièrement, une partie bibliographique, qui fait le point sur les connaissances actuelles autour de la détection olfactive canine au service de l'Homme et plus particulièrement autour de la détection olfactive canine du SARS-CoV-2. Les résultats observés sont très prometteurs puisque la détection olfactive canine aurait une fiabilité proche de celle du test par RT-PCR. Deuxièmement une partie expérimentale, basée sur une enquête à destination du grand public à travers le Globe. Aucune enquête visant à évaluer le positionnement du grand public à travers le monde vis-à-vis de la détection olfactive canine de la COVID-19 n'avait encore été entreprise. Un questionnaire a été élaboré par l'équipe française Nosaïs, par la suite traduit en six autres langues et diffusé à travers les continents avec l'aide notable de l'OMS. Même si le manque de représentativité des échantillons n'a pas permis d'avoir recours à l'inférence, quelques grandes tendances ont pu être extraites des résultats des questionnaires. La grande majorité des répondants à travers le monde présente un grand engouement et une totale acceptation de la détection olfactive canine de la COVID-19. Les répondants chinois se placent cependant à l'opposé de ces observations en s'opposant à la mise en place de cette méthode de dépistage. Les répondants russes sont plus mitigés, puisqu'ils ne montrent pas un grand intérêt pour cette méthode, mais ne s'opposent pas pour autant à son utilisation. Les commentaires laissés par les répondants à la fin des questionnaires ont permis de cibler leurs inquiétudes, qui sont majoritairement d'ordre éthique et scientifique. Les résultats de cette étude pourraient inciter les gouvernements de nombre de pays à autoriser la mise en oeuvre de la détection olfactive canine pour le dépistage de la COVID-19 ou d'autres maladies dans le cas de futures pandémies. Les résultats pourraient en outre servir de base pour de futures études sur le positionnement du grand public vis-à-vis de la détection olfactive canine.
[-] Le dépistage de la COVID-19 est plus que jamais un sujet d'actualité quand, chaque jour, des centaines de milliers de nouveaux cas sont détectés à travers le monde. Les tests de dépistage du SARS-CoV-2 sont indispensables et pourtant encore imparfaits. Ce manuscrit s'articule en deux parties. Premièrement, une partie bibliographique, qui fait le point sur les connaissances actuelles autour de la détection olfactive canine au service de l'Homme ...
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L'état de pandémie causé par le virus SARS-CoV-2 a été déclaré par l'OMS en mars 2020. Etant donné la contagiosité importante du virus et le rôle clef des individus infectés asymptomatiques dans sa transmission, la détection des personnes contaminées est très vite apparue comme une priorité pour les isoler et ainsi limiter la propagation de l'infection. Des tests de dépistage en laboratoire, dont le test RT-PCR ont été conçus puis commercialisés. Alors que la pandémie débutait, des études aux résultats prometteurs avaient déjà été menés sur la détection olfactive canine de certains cancers ou maladies qu'elles soient bactériennes, virales ou parasitaires. L'utilisation de la détection olfactive canine de l'infection par le virus SARS-CoV-2 a donc été envisagée. Des études ont été menées dans de nombreux pays sur différents types d'échantillons de patients (sueur, masques usagés, urine). Les résultats ont montré des résultats de sensibilité et de spécificité satisfaisants, remplissant pour certains tests les critères fixés par l'OMS. La valeur prédictive négative élevée, la rapidité et le moindre coût de la détection olfactive canine en font un test adapté à un dépistage de masse de première intention. Comme sa valeur prédictive positive reste faible dans les conditions épidémiologiques actuelles, les individus marqués comme positifs seront testés ensuite avec un test spécifique comme le test RT-PCR.
[-] L'état de pandémie causé par le virus SARS-CoV-2 a été déclaré par l'OMS en mars 2020. Etant donné la contagiosité importante du virus et le rôle clef des individus infectés asymptomatiques dans sa transmission, la détection des personnes contaminées est très vite apparue comme une priorité pour les isoler et ainsi limiter la propagation de l'infection. Des tests de dépistage en laboratoire, dont le test RT-PCR ont été conçus puis comme...
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Le Terre-Neuve et le Landseer sont prédisposés aux sténoses artérielles congénitales, et plus particulièrement à la sténose aortique (STAo). Les sténoses artérielles serrées présentent généralement un pronostic sombre à court terme, malgré les possibilités actuelles de traitements chirurgicaux et médicaux. Un protocole de dépistage des sténoses artérielles a été mis en place par le Club de race en 2010 afin de réguler la survenue de ces cardiopathies. L'étude réalisée a eu pour but d'analyser les différentes informations épidémiologiques relatives à ce dépistage entre 2010 et 2021 et d'étudier la sous-population de chiens atteints de sténoses artérielles. Un total de 756 chiens a participé au protocole grâce à 114 vétérinaires, dont 10 vétérinaires spécialistes en cardiologie (8,8%), répartis dans 55 départements de France métropolitaine. L'âge médian des chiens lors du dépistage fut de 1,9 ans (intervalle interquartile IQR : 1,6-2,7) pour un ratio femelle:mâle de 1,8 avec une absence de prédisposition sexuelle à la survenue de STAo. Sur le total des 756 chiens ayant fait l'objet du protocole, le pourcentage ceux atteints dut de 1,12% (8 chiens) pour la STAo et 0,27% (2 chiens) pour la STAP. Seuls les chiens de race Terre-Neuve présentaient des sténoses dans cette étude, aucun Landseer du protocole n'a été diagnostiqué atteint de STAo ou de STAP. Plus de 90% des chiens de l'étude n'ont nécessité qu'un seul examen pour aboutir au diagnostic de sténose et la capacité à détecter des souffles, y compris ceux de faible grade, était similaire entre les vétérinaires (spécialistes ou non). Le souffle SSBG présent chez les animaux atteints de STAo a été également retrouvé chez 5/691 (0,72 %) chiens indemnes de sténose. La localisation de l'obstacle sténotique aortique lors de STAo était majoritairement sous-valvulaire (75%) et aucune sténose supra-valvulaire n'a été diagnostiquée. La vitesse maximale médiane (écart - interquartile) des flux transaortiques (Vmax) chez les chiens indemnes de toutes cardiopathies est de 1,75 (1,59 – 1,93) m/s tandis qu'elle était de 3,06 (2,67 – 3,21) m/s pour les animaux diagnostiqués « AS1 ». Aucune association significative entre la présence d'une STAo et la robe, le coefficient de consanguinité et le diagnostic pour les dysplasies des hanches et des coudes n'a été mise en évidence. En conclusion, le grand nombre de vétérinaires ayant participé au protocole de dépistage, en particulier la grande proportion de vétérinaires non spécialistes, montre que cet examen peut être couramment réalisé en pratique. Le taux important de diagnostics définitifs en premier examen et la détection efficace de souffles viennent renforcer cette affirmation. Afin que le dépistage soit plus accessible partout en France, il serait intéressant de le développer dans de nouveaux départements en sensibilisant les vétérinaires à la facilité de mise en place et de réalisation du protocole, y compris pour des vétérinaires non spécialistes. Une importance particulière devra être portée sur l'auscultation cardiaque en veillant à ne pas sur-diagnostiquer des sténoses lorsque le chien présente un SSBG. Bien que le Terre-Neuve reste encore aujourd'hui une des races prédisposées pour la STAo, la réalisation de ce protocole de dépistage à grande échelle en France pourrait à terme diminuer la proportion de chiens atteints.
[-] Le Terre-Neuve et le Landseer sont prédisposés aux sténoses artérielles congénitales, et plus particulièrement à la sténose aortique (STAo). Les sténoses artérielles serrées présentent généralement un pronostic sombre à court terme, malgré les possibilités actuelles de traitements chirurgicaux et médicaux. Un protocole de dépistage des sténoses artérielles a été mis en place par le Club de race en 2010 afin de réguler la survenue de ces ...
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L'infection par le virus de la leucose féline (FeLV) est responsable d'une maladie infectieuse dont les conséquences cliniques et biologiques peuvent être graves. Aucun traitement curatif n'est disponible à ce jour. Bien que la prévalence de l'infection par le FeLV ait diminué au cours des dernières décennies en France, elle reste plus élevée au sein des refuges. Ces structures permettent l'accueil de chats d'origines multiples, pour lesquels les facteurs de risques identifiés vis-à-vis de l'infection par le FeLV sont nombreux. Ces derniers étant regroupés en collectivité, la prévention et la prise en charge de cette infection par les refuges doit être aussi rigoureuse que possible. Une enquête a été menée auprès de refuges indépendants et de refuges affiliés à la Société Protectrice des Animaux. Elle a permis de faire un état des lieux sur la prise en charge de l'infection par le FeLV dans un échantillon de refuges français et de mettre en lumière les difficultés rencontrées. D'après cette étude, les dernières recommandations concernant l'hébergement et la mise à l'adoption de chats infectés par le FeLV semblent respectées. Certains aspects diagnostiques méritent toutefois d'être reprécisés. Les différentes issues de l'infection par le FeLV et la multiplicité de tests disponibles compliquent l'interprétation des résultats lors du dépistage de l'infection. Enfin, bien que le taux d'euthanasie reste à ce jour élevé (quel que soit l'âge ou l'état de santé des individus infectés), le nombre de chats infectés par le FeLV et proposés à l'adoption par les refuges interrogés est très encourageant.
[-] L'infection par le virus de la leucose féline (FeLV) est responsable d'une maladie infectieuse dont les conséquences cliniques et biologiques peuvent être graves. Aucun traitement curatif n'est disponible à ce jour. Bien que la prévalence de l'infection par le FeLV ait diminué au cours des dernières décennies en France, elle reste plus élevée au sein des refuges. Ces structures permettent l'accueil de chats d'origines multiples, pour lesquels ...
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L'arthrite encéphalite caprine virale (CAEV) est une maladie pouvant entrainer des symptômes variés, dont le plus caractéristique est l'augmentation de la taille des articulations, en particulier des carpes, lui valant le nom de « maladie des gros genoux ». La lymphadénite caséeuse (LC), due à Corynebacterium pseudotuberculosis, entraine, chez la chèvre, la formation d'abcès au niveau des nœuds lymphatiques superficiels, notamment de la tête et du cou. Ce sont deux maladies importantes au sein du cheptel caprin français de par leurs conséquences économiques et leur prévalence apparente élevée. A l'heure actuelle, elles sont généralement dépistées à l'aide de tests sérologiques sur sérums individuels. Cette étude, s'appuyant sur une publication norvégienne de 2015, s'intéresse au dépistage de ces maladies par un test ELISA à partir de lait de tank. Des échantillons de lait de tank de plus de 200 élevages ont été testés, et les résultats ont été comparés à des sérologies individuelles pour quelques-uns d'entre eux. L'ensemble des tests réalisés a permis de déterminer des conditions d'utilisation et d'interprétation des résultats, et de confirmer la très forte prévalence des 2 infections. Ces tests peuvent être utilisés afin de repérer les élevages à statut favorable, ou encore pour les éleveurs souhaitant connaître le statut de leur troupeau. Bien que certains points nécessitent une étude plus approfondie, le dépistage de ces infections dans le lait de tank s'avère très prometteur, en particulier concernant le CAEV. À la suite de cette étude, le déploiement de ces tests pour le CAEV est actuellement en discussion dans les différents GDS.
[-] L'arthrite encéphalite caprine virale (CAEV) est une maladie pouvant entrainer des symptômes variés, dont le plus caractéristique est l'augmentation de la taille des articulations, en particulier des carpes, lui valant le nom de « maladie des gros genoux ». La lymphadénite caséeuse (LC), due à Corynebacterium pseudotuberculosis, entraine, chez la chèvre, la formation d'abcès au niveau des nœuds lymphatiques superficiels, notamment de la tête et ...
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La dermatite atopique est une maladie présente chez l'Homme et chez le chien. La prise en charge précoce de cette dermatose prurigineuse, inflammatoire et chronique permet de limiter son évolution. Cette maladie est la conséquence d'une altération de la barrière cutanée. Ce rôle est joué par la couche cornée, partie la plus superficielle de l'épiderme. Il a été montré chez l'Homme qu'un dépistage précoce à deux jours et à deux mois est possible par le l'évaluation de biomarqueurs spécifiques de la barrière cutanée. Ceux-ci sont la perte insensible en eau et le taux d'hydratation. Le Labrador et le golden retriever sont deux races de chiens prédisposées à la dermatite atopique. Ce sont aussi deux races beaucoup représentées chez les chiens d'assistance aux personnes handicapées. Cette étude propose d'effectuer un suivi de ces biomarqueurs chez un échantillon de cette race. Un dépistage précoce permettrait d'écarter de la formation des sujets atteints de dermatite atopique et d'éviter l'ajout la charge des traitements à des personnes en difficultés. C'est un moyen simple, rapide et non invasif d'évaluer l'intégrité de la barrière cutanée.
[-] La dermatite atopique est une maladie présente chez l'Homme et chez le chien. La prise en charge précoce de cette dermatose prurigineuse, inflammatoire et chronique permet de limiter son évolution. Cette maladie est la conséquence d'une altération de la barrière cutanée. Ce rôle est joué par la couche cornée, partie la plus superficielle de l'épiderme. Il a été montré chez l'Homme qu'un dépistage précoce à deux jours et à deux mois est possible ...
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La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative qui a pour origine la mort de neurones dopaminergiques présents dans une région particulière du cerveau, la substance noire. Cette maladie se manifeste par des troubles moteurs mais aussi des troubles non moteurs. De nos jours, la maladie de Parkinson est prise en charge par des thérapies de remplacement de la dopamine, mais ceci ne permet pas de guérir la maladie, seulement d'en retarder les effets. La pathogenèse exacte de la maladie de Parkinson reste à ce jour non élucidée, mais elle semble prendre place plusieurs années avant l'apparition des troubles de la motricité. En 2016, il est découvert qu'une femme, Joy Milne, est capable de décrire une odeur caractéristique de cette maladie. Ce qui laisse penser qu'il existe des substances, présentes sur la peau des malades, à l'origine d'une odeur spécifique. Cette odeur, si elle est détectable par une personne, a de bonnes chances d'être détectable par l'odorat canin. Étant donné que la maladie semble être présente plusieurs années avant l'expression de troubles moteurs, on peut supposer que les substances odorantes, détectées par Joy Milne, pourraient être, elles aussi, présentes bien avant les troubles moteurs. On peut donc imaginer qu'il soit possible de détecter les malades, plusieurs années avant le début des symptômes moteurs, grâce à l'olfaction canine. Nous évaluons ici l'intérêt d'une détection précoce de la maladie de Parkinson, et nous proposons un protocole afin de démontrer qu'elle pourrait être réalisée grâce à l'olfaction canine. Ceci en se basant sur des études déjà réalisées sur la détection de maladies grâce à l'olfaction canine, notamment des cancers et la COVID-19, et en se basant sur les études déjà menées aux Etats-Unis et au Royaume Uni, dans le cadre de la détection de la maladie de Parkinson, grâce à l'olfaction canine.
[-] La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative qui a pour origine la mort de neurones dopaminergiques présents dans une région particulière du cerveau, la substance noire. Cette maladie se manifeste par des troubles moteurs mais aussi des troubles non moteurs. De nos jours, la maladie de Parkinson est prise en charge par des thérapies de remplacement de la dopamine, mais ceci ne permet pas de guérir la maladie, seulement d'en ...
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Les sténoses artérielles font partie des cardiopathies congénitales les plus fréquemment diagnostiquées chez le chien, notamment chez le Boxer. Face à l'intérêt de ces affections dans cette race, un protocole de dépistage écho-Doppler des sténoses artérielles a été mis en place en France en 2005, en collaboration avec les clubs de race et un unique relecteur officiel diplômé spécialiste. Les objectifs de cette étude ont été : 1) de décrire les principales caractéristiques des Boxers dépistés de 2005 à 2019, 2) de présenter les opérateurs impliqués dans le protocole et le nombre d'examens réalisés, et enfin 3) d'étudier plus précisément la sous-population de chiens atteints de sténose artérielle. Au total, 2 610 Boxers ont été inclus dans l'étude entre 2005 et 2019, parmi les 2 735 ayant fait l'objet du dépistage officiel (âge médian = 1,6 ans, [intervalle interquartile (IQR) = 1,1-2,2], ratio femelles:mâles = 2,2, ratio nombre de Boxers testés/nombre de naissances médian = 0,09). Au total, 193 opérateurs provenant de 75 départements français ont participé à ce protocole. Pour 2 337/2 472 (93,8%) Boxers et 2 380/2 514 (94,7%) Boxers, un seul examen a été nécessaire pour conclure à un diagnostic définitif de sténose aortique (STAo) et de sténose pulmonaire (STAP), respectivement, bien que la large majorité de vétérinaires (95,3%) ayant réalisé les examens écho-Doppler n'étaient pas des spécialistes diplômés. Dans l'étude, 50 (1,9%) Boxers étaient atteints de STAo et 28 (1,1%) de STAP. La localisation de l'obstacle était le plus fréquemment sous-valvulaire (69%) pour la STAo et valvulaire (58%) pour la STAP. Un souffle systolique basal gauche a été détecté chez tous les chiens atteints de sténose artérielle, mais a été retrouvé également chez 183/2 227 (8,2%) Boxers indemnes de toute cardiopathie. La vitesse maximale (Vmax) des flux transaortique et transpulmonaire des Boxers indemnes de toute cardiopathie pouvant modifier ces vitesses (n = 2 370 et n = 2 350, respectivement), était de 1,84 m/s (IQR = 1,67- 1,99, [minimum ; maximum] : [0,91 ; 2,55]) et 1,40 m/s (1,26-1,56, [0,61 ; 2.0]), respectivement, 501/2 333 (21,5%) Boxers ayant une Vmax du flux transaortique > 2 m/s, valeur seuil habituellement utilisée pour le diagnostic de STAo. En conclusion, le protocole de dépistage a connu une forte croissance en termes d'implication des vétérinaires, des éleveurs et des propriétaires sur l'ensemble du territoire français. Ce protocole confirme, sur une grande population de chiens testés, que des Boxers indemnes de sténose artérielle peuvent être l'objet d'un souffle systolique basal gauche et peuvent également être caractérisés par une vitesse maximale du flux transaortique légèrement supérieure à 2 m/s, d'où l'importance de réaliser des examens écho-Doppler de qualité avant de confirmer le diagnostic de sténose artérielle. Enfin actuellement, le Boxer n'est plus en tête des races atteintes de STAo et STAP en France : depuis 2015, parmi les chiens examinés à l'Unité de Cardiologie d'Alfort, il est à la 7ème position pour la STAP, et à la 3ème position ex aequo pour la STAo alors que 10 ans plus tôt (entre 2005 et 2009) il était la première race atteinte de STAo représentant près de 50% des cas.
[-] Les sténoses artérielles font partie des cardiopathies congénitales les plus fréquemment diagnostiquées chez le chien, notamment chez le Boxer. Face à l'intérêt de ces affections dans cette race, un protocole de dépistage écho-Doppler des sténoses artérielles a été mis en place en France en 2005, en collaboration avec les clubs de race et un unique relecteur officiel diplômé spécialiste. Les objectifs de cette étude ont été : 1) de décrire les ...
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Le cancer touche en France 355 000 nouveaux cas par an avec notamment 54 000 nouveaux cas de cancer du sein chez la femme. A l'horizon 2030, le nombre de personnes victimes d'un cancer du sein pourrait connaître une hausse de 60% par rapport à 2012, atteignant alors un total de 3,5 millions de femmes concernées à travers le monde. Détecté suffisamment tôt, le cancer du sein est guéri dans neuf cas sur dix ce qui amène à réfléchir à une méthode de dépistage précoce et accessible au plus grand nombre. En 1989, une revue scientifique, le « Lancet », décrit l'histoire de chiens « oncologues » à l'origine de la détection chez leur maître de cancer de la peau. S'ensuit divers témoignages selon lesquels les chiens pourraient « sentir le cancer » : l'hypothèse d'une « odeur du cancer » est alors évoquée. C'est ainsi que la communauté scientifique s'est penchée sur l'étude des COVs (Composés Odorants Volatils), possibles biomarqueurs de la tumeur, et a commencé à prêter attention à la capacité des chiens à identifier les odeurs liées au cancer et l'impact possible que cette découverte pourrait avoir dans la pratique clinique. Ils montrent que les chiens peuvent être formés pour reconnaître la signature olfactive caractéristique de certains cancers comme celui de la peau, des poumons, de la prostate, du colon ou encore du sein via l'haleine, l'urine ou les selles des patients. Ils obtiennent des résultats prometteurs avec des sensibilités et des spécificités pouvant atteindre respectivement 99% et 98% selon les études. Avec un odorat 10 000 à 100 000 fois plus performant que le nôtre, le chien semble être un candidat idéal pour la détection de cancer. Fort de ces constatations, Isabelle Fromantin et son équipe créent le projet KDOG en 2016. L'objectif est « simple » : détecter le cancer du sein de manière transcutanée à l'aide de lingettes déposées sur le sein, le plus précocement possible par une méthode peu coûteuse et non invasive grâce à des chiens renifleurs. Trois chiens sont actuellement en formation et une étude clinique de 3 ans est en cours.
[-] Le cancer touche en France 355 000 nouveaux cas par an avec notamment 54 000 nouveaux cas de cancer du sein chez la femme. A l'horizon 2030, le nombre de personnes victimes d'un cancer du sein pourrait connaître une hausse de 60% par rapport à 2012, atteignant alors un total de 3,5 millions de femmes concernées à travers le monde. Détecté suffisamment tôt, le cancer du sein est guéri dans neuf cas sur dix ce qui amène à réfléchir à une méthode ...
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Evidence-based, yet entirely practical, this important new text builds upon the basics of neuroscience to describe the links between olfaction and animal behaviour, and the effects of odours in animal welfare. Animals use smells in a multitude of ways: to orientate themselves, to create social bonds, to recognise food, to initiate reproduction, and to avoid predators and imminent threats such as fire.Starting from the scientific basis of olfaction and odour perception, the book covers pheromones and behavioural tests, before describing the role of olfaction in feeding behaviour, reproduction, disease detection, and animal housing. The book:
· is written in an evidence-based way, yet with an easy-to-understand style, making it accessible to non-experts
· focuses on animals managed by humans, i.e. farm, zoo, lab and companion species
· is illustrated by in-depth research examples of many different species
This is a captivating introduction to the world of smells, suitable for advanced students, researchers, and teachers of applied ethology, animal welfare and veterinary science.
[-] Evidence-based, yet entirely practical, this important new text builds upon the basics of neuroscience to describe the links between olfaction and animal behaviour, and the effects of odours in animal welfare. Animals use smells in a multitude of ways: to orientate themselves, to create social bonds, to recognise food, to initiate reproduction, and to avoid predators and imminent threats such as fire.Starting from the scientific basis of ...
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