L'état de pandémie causé par le virus SARS-CoV-2 a été déclaré par l'OMS en mars 2020. Etant donné la contagiosité importante du virus et le rôle clef des individus infectés asymptomatiques dans sa transmission, la détection des personnes contaminées est très vite apparue comme une priorité pour les isoler et ainsi limiter la propagation de l'infection. Des tests de dépistage en laboratoire, dont le test RT-PCR ont été conçus puis commercialisés. Alors que la pandémie débutait, des études aux résultats prometteurs avaient déjà été menés sur la détection olfactive canine de certains cancers ou maladies qu'elles soient bactériennes, virales ou parasitaires. L'utilisation de la détection olfactive canine de l'infection par le virus SARS-CoV-2 a donc été envisagée. Des études ont été menées dans de nombreux pays sur différents types d'échantillons de patients (sueur, masques usagés, urine). Les résultats ont montré des résultats de sensibilité et de spécificité satisfaisants, remplissant pour certains tests les critères fixés par l'OMS. La valeur prédictive négative élevée, la rapidité et le moindre coût de la détection olfactive canine en font un test adapté à un dépistage de masse de première intention. Comme sa valeur prédictive positive reste faible dans les conditions épidémiologiques actuelles, les individus marqués comme positifs seront testés ensuite avec un test spécifique comme le test RT-PCR.[-]