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Feline immunodeficiency virus: Studies on pathogenesis and vaccine development

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Livre
H

Siebelink, Kees

University medical center Rotterdam

Rotterdam

1995

1 vol.(189 p.)

978-90-90-08563-0

K-04-04-06

Immunologie ; Vaccination ; Virus de l'immunodéficience humaine ; Virus de l'immunodéficience féline ; Lentivirus félin ; FIV ; HIV ; Sida ; Chat ; Homme

Feline immunodeficiency virus (FIV) is classified as a member of the genus Lentivirus (subfamily Lentivirinae) of the Retroviridae family on basis of its morphology, biochemical characteristics, genomic organization, Mg'+ dependent reverse transcriptase, and nucleotide sequence homology with other members of this genus. Lentiviruses cause chronic, lifelong infections in their respective host species, which may be followed by a slowly progressive and degenerative disease. FIV was first isolated from a domestic cat suffering from an immunodeficiency syndrome reminiscent of AIDS in humans. Subsequently it was shown that upon FIV infection, domestic cats may develop an immunodeficiency syndrome, hallmarked by secondary and opportunistic infections. The clinical stages preceding the final stage of feline AIDS, are similar to those observed in humans with HIV infection: the acute stage is followed by the asymptomatic carrier (AC) stage, after which a persistent generalized lymphadenopathy (PGL) gradually leads to the stage of AIDS related complex (ARC). Then the animal develops full blown AIDS. The different stages of F1V infection of cats may often not be quite distinct and rapid transitions between the respective stages may be observed (see below). FIV infections occur virtually worldwide in domestic cats and to date three viral clades (A, B, and C) with partially overlapping geographical distributions have been identified on basis of env sequences.

Url / Doi : http://hdl.handle.net/1765/22018

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

En ligne : Oui

Type de fond : Fonds contemporain

Les virus de la sous-famille Gammaherpesvirinae, famille Herpesviridae sont peu connus chez les félidés (chats domestiques et félins sauvages). En 2014, des nouveaux Gammaherpesvirus félins sont découverts et nommés selon leurs hôtes respectifs. La découverte de ce nouveau virus affectant le chat domestique, Felis catus gammaherpesvirus 1 (FcaGHV1) a été motivée par la recherche d’un agent étiologique responsable des tumeurs des cellules lymphoïdes. En médecine humaine, deux virus connus sous les noms de Epstein Barr virus (EBV) et Kaposi’sarcoma associated herpesvirus (KSHV) ont démontré être à l’origine du développement d’un nombre important d’affections lymphoïdes chez l’Homme allant de simples lymphoproliférations bégnines à des tumeurs des cellules lymphoïdes gravissimes ayant des répercussions sur l’espérance et la qualité de vie des individus atteints. L’objectif de ce travail bibliographique est de répertorier l’ensemble des connaissances actuelles sur FcaGHV1 et de savoir si l’association entre la présence de ce Gammaherpesvirus et l’apparition de lymphomes chez les chats domestiques est véritable. De même, une présentation des deux Gammaherpesvirus humains, relativement plus étudiés, a été effectuée, afin de pouvoir effectuer un parallèle entre les informations diverses apportées par la médecine humaine et ceux obtenus récemment sur FcaGHV1. Ceci permettrait de comprendre si FcaGHV1 peut avoir un intérêt pour, à la fois, la médecine vétérinaire et la médecine humaine. De l’ADN viral de FcaGHV1 a été détecté au sein de cellules lymphoïdes d’un lymphome de grands lymphocytes à grains (« Large granular lymphocyte ») chez un chat domestique et des transcrits de ce virus, très similaires à ceux du virus KSHV, ont été retrouvés chez des chats atteints de lymphome co-infectés par le virus Feline Immunodeficiency virus (FIV). Cependant ces résultats sont peu nombreux et l’implication de FcaGHV1 dans le développement des tumeurs lymphoïdes des chats ne peut être encore confirmée. Elle ne peut être, pour autant, infirmée et des recherches restent encore nécessaires pour prouver ce point. Les chats FcaGHV1 séropositifs ont une durée de survie significativement plus courte que les chats FcaGHV1 séronégatifs ce qui est en faveur d’une pathogénicité réelle de FcaGHV1. Par comparaison aux deux oncovirus humains, EBV et KSHV, le virus FcaGHV1 présente de nombreuses similitudes épidémiologiques. On pourrait en conclure qu’il agirait, ainsi, comme ces deux virus au sein des cellules qu’il infecte. Il faudrait, de ce fait, s’appuyer sur les recherches faites en médecine humaine pour pouvoir continuer celles nécessaires encore en médecine vétérinaire. De plus, la découverte de ce nouveau virus chez les félins représente également un atout pour la médecine humaine. Ils pourraient constituer un nouveau modèle d’étude des Gammaherpesvirus humains dans le but de créer une thérapie vaccinale efficace contre ceux -ci qui assurerait une diminution de la prévalence de ces virus et de l’incidence des maladies qu’ils provoquent.

Emprunt/Réservation

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Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
Cote / Code barre Localisation Commentaire
1 K-04-04-06
6853
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