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Développement d'outils diagnostiques de la tumeur nasale enzootique chez les caprins

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Thèse
H

Lecamp, Mélanie

École nationale vétérinaire de Nantes

2009

116

N-2009-023

Chèvre ; Rétrovirus ; Réaction de polymérisation ; Virus de la tumeur nasale enzootique ; Nez ; Tumeur

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr/GED_BHV/193877991105/na_09_023.pdf

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 023

Bibliographie : 69

Titre anglais : Development of method of diagnosis for the goat enzootic nasal adenocarcinoma

En ligne : Non

Type de fond : Fonds contemporain

La tumeur nasale enzootique est une tumeur contagieuse touchant les petits ruminants. Elle s’exprime le plus souvent sur des animaux adultes par des écoulements nasaux translucides et des ronflements causés par le développement d’une tumeur au niveau des sinus ethmoïdiens. Le dépérissement des animaux apparaît plusieurs mois après les premiers signes cliniques et une déformation nasale associée à une lyse osseuse peuvent être observées. A l’heure actuelle, le seul moyen diagnostic est l’autopsie suivie ou non d’une analyse histologique. Dans cette étude, nous avons tenté de mettre au point une méthode de diagnostic ante-mortem à partir de lavages nasaux, prises de sang et tissus dans des élevages déclarés atteints d’adénocarcinome nasal. Les éleveurs ont tout d’abord répondu à un questionnaire sur leur conduite d’élevage et sur l’expression de la maladie au sein de leur cheptel afin de définir différents modes de contamination. Par la suite, nous avons réalisé les prélèvements aussi bien sur des animaux symptomatiques que sur des animaux apparemment sains. Les ADN extraits des échantillons ont ensuite été amplifiés par des PCR discriminantes semi nichées en utilisant des amorces de JSRV. La majorité des animaux symptomatiques se sont avérés positifs par PCR. Cependant, les résultats du diagnostic différent selon les types de prélèvement chez un même animal. De plus, les résultats obtenus pour les animaux apparemment sains ne coïncident pas avec la symptomatologie des exploitations. Cette méthode de diagnostic ante-mortem n’est donc pour le moment pas exploitable en diagnostic de routine.

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