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Enquête sur les méthodes de diagnostic et de traitement des endométrites chez la vache en France.

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Thèse
H

Troitzky, Karine

École nationale vétérinaire d'Alfort

2010

98 p.

A-2010-051

Endométrite ; Diagnostic ; Traitement ; Enquête ; Vétérinaire ; Bovin ; Vache ; France

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1331

Téléchargeable : Oui

N° de thèse : 051

Bibliographie : 94

Titre anglais : Investigation on diagnosis and treatment methods for bovine endometritis in France

Directeur de Thèse : Chastant, Sylvie

Assesseur / Examinateur : Millemann, Yves

Type de fond : Fonds contemporain

L'endométrite clinique est caractérisée par la présence d'un exsudat utérin purulent ou muco purulent dans le vagin, à partir de 21 JPP, sans signes généraux. Cette affection a un impact majeur sur la fertilité et la fécondité en élevage bovin. Une enquête a été menée afin de décrire les pratiques diagnostiques et curatives des vétérinaires français. Un questionnaire comprenant 19 questions a été diffusé par Internet, via un site spécialisé à 1412 confrères. Le taux de réponse est de 32%, soit 444 participants. La répartition des réponses correspond à la répartition des bovins en France. Concernant le diagnostic, 78% des vétérinaires inspectent systématiquement la région périnéale, 70% effectuent une palpation transrectale et 76% recueillent le mucus vaginal manuellement. Certaines techniques d'examen sont peu utilisés : 48% n'utilisent jamais l'échographie, 56% n'utilisent jamais le vaginoscope, et 99% n'utilisent jamais le Metricheck®. La majorité des vétérinaires pratiquent la palpation transrectale après avoir examiné les sécrétions vaginales. Lors de palpation transrectale, les critères diagnostiques utilisés sont la consistance des cornes utérines (93%), leur diamètre (65%) devant le diamètre du col (32%). Pour 20% des vétérinaires, un mucus ne comportant que des flocons de pus n'est pas pathologique, et pour 10%, traiter dans ce cas n'est pas nécessaire. Concernant le traitement, 92% des vétérinaires utilisent les prostaglandines, et 84% les antibiotiques intra-utérins. Le traitement antibiotique par voie générale intéresse 16% des praticiens de cette enquête, et les autres modalités thérapeutiques sont anecdotiques (homéopathie, anti-inflammatoires par voie générale, antiseptiques par voie utérine). En conclusion, cette enquête a permis de faire le point sur les méthodes de diagnostic et de traitement des endométrites utilisées sur le terrain. Elle a également permis de mettre en évidence certaines insuffisances de nos confrères dans ce domaine.

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