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Les déviations angulaires du poulain sont fréquentes et peuvent apparaitre lors de la vie fœtale en fin de gestation jusqu'aux derniers stades de la croissance. Elles peuvent être soit acquises, comme lors de douleur aboutissant à la surcharge d'un membre, soit congénitales avec l'implication potentielle de plusieurs facteurs notamment biomécaniques, gestationnels ou nutritionnels. Les déviations angulaires, qui s'observent de face se résolvent pour la plupart spontanément avec la croissance et une activité contrôlée. Il est dans certains cas nécessaire de mettre en place un traitement lorsque la déviation est trop sévère et/ou qu'elle est persistante. Pour une prise en charge adaptée il est important d'avoir connaissance des différentes phases de la croissance du poulain avec notamment les dates de fin de croissance rapide et celles de fermeture des cartilages de croissance, qui varie en fonction des articulations. De manière générale les traitements médicaux et kinésithérapeutiques, tels que le parage et la ferrure, peu invasifs, sont privilégiés lors de la phase de croissance rapide, car c'est pendant cette phase qu'ils auront le maximum d'efficacité. Les traitements plus invasifs chirurgicaux seront à réserver aux échecs de ces traitements précédents. Ils seront envisagés après la phase de croissance rapide mais avant la fermeture des cartilages de croissance pour être efficaces. Il ressort de la revue bibliographique faisant l'objet de cette thèse que la plupart des approches thérapeutiques envisagées dans la gestion des déviations angulaires du poulain manquent encore de preuves d'efficacité dans des études contrôlées randomisées en aveugle, malgré le fait qu'elles soient pratiquées sur le terrain depuis des années. Quoiqu'il en soit la gestion de la déviation est variée et prend en compte notamment les objectifs sportifs des propriétaires envers leur animal.[-]
Les déviations angulaires du poulain sont fréquentes et peuvent apparaitre lors de la vie fœtale en fin de gestation jusqu'aux derniers stades de la croissance. Elles peuvent être soit acquises, comme lors de douleur aboutissant à la surcharge d'un membre, soit congénitales avec l'implication potentielle de plusieurs facteurs notamment biomécaniques, gestationnels ou nutritionnels. Les déviations angulaires, qui s'observent de face se résolvent ...

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Chronic Pain in Small Animal Medicine H

Fox, Steven M. | 2nd ed. | CRC Press | 2024

eBook | Cote : S-08-04 [ebook]

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Le syndrome néphrotique est une affection rare chez le chien qui se caractérise par une protéinurie massive, une hypoalbuminémie, une hypercholestérolémie ainsi que par des œdèmes et /ou des épanchements. Il est la conséquence de lésions glomérulaires altérant le filtre glomérulaire et conduisant ainsi à un défaut dans la filtration rénale. Les mécanismes conduisant aux signes biologiques et cliniques observés en cas de syndrome néphrotique ne sont pas entièrement élucidés même si certaines hypothèses semblent progressivement s'affirmer. L'apparition d'œdèmes déclives accompagnés d'une dysorexie et d'un abattement constituent les signaux d'alerte de cette affection. Le diagnostic de certitude passe par la mise en évidence d'une protéinurie massive accompagnée d'une hypoalbuminémie, d'une hypercholestérolémie et de lésions glomérulaires observables après biopsie rénale. Le pronostic demeure sombre en l'absence de traitement curatif efficace et en raison du caractère irréversible de la plupart des lésions glomérulaires. Cependant, l'usage de nouveaux traitements immunosuppresseurs combinés à d'autres traitements médicaux permet d'espérer une évolution du pronostic de cette affection. L'étude rétrospective menée au sein du CHUVAC révèle des tendances similaires à la littérature concernant l'épidémiologie, la clinique et le pronostic de ce syndrome mais la prise en charge et les traitements mis en place n'étaient pas toujours en accord avec les recommandations de la littérature. Le pronostic demeure sombre en l'absence de traitement curatif efficace et en raison du caractère irréversible de la plupart des lésions glomérulaires. Cependant, l'usage de nouveaux traitements immunosuppresseurs combinés à des mesures hygiéniques et à d'autres traitements médicaux permet d'espérer une évolution du pronostic de cette affection.[-]
Le syndrome néphrotique est une affection rare chez le chien qui se caractérise par une protéinurie massive, une hypoalbuminémie, une hypercholestérolémie ainsi que par des œdèmes et /ou des épanchements. Il est la conséquence de lésions glomérulaires altérant le filtre glomérulaire et conduisant ainsi à un défaut dans la filtration rénale. Les mécanismes conduisant aux signes biologiques et cliniques observés en cas de syndrome néphrotique ne ...

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Les broncho-pneumonies sont des affections respiratoires omniprésentes dans les élevages bovins. Elles ont d'importantes conséquences sur le bovin touché mais également sur l'économie de l'élevage. D'où l'importance de mettre en place un traitement précoce, ciblé et sélectif qui ne peut pas être basé uniquement sur l'examen clinique vu sa mauvaise sensibilité. C'est pourquoi il nous est intéressant d'évaluer l'intérêt de l'échographie thoracique dans la mise en place d'un traitement ciblé sélectif des veaux lors d'une épidémie de broncho-pneumonie en élevage bovin. Notre étude a inclus 45 veaux laitiers issus de cinq élevages du département de La Loire, entre octobre 2022 et mars 2023. Lors de la visite initiale (J0) et 7 jours après (J7), un examen clinique et une échographie pulmonaire était réalisée chez tous les veaux du lot. A J0, tous les veaux étaient traités avec des huiles essentielles à visée respiratoire en pour on. De plus, tous les veaux présentant des signes cliniques et environ la moitié (randomisée) des veaux présentant des lésions échographiques sans signes clinique étaient également traités avec des antibiotiques et AINS. Lors de la visite initiale, nous avons confirmé la meilleure sensibilité de l'échographie pulmonaire pour détecter les animaux atteints de BRD. A J7, les seuls veaux nouvellement cliniques n'avaient pas reçu de traitement antibiotique et AINS et ils faisaient partie du groupe avec lésion mais sans signes clinique à J0. Ces résultats sont en faveur d'une stratégie de traitement ciblé sélectif visant à traiter tous les veaux présentant un score de Wisconsin supérieur à 5 ou des lésions thoraciques à l'échographie thoracique. Une étude de plus grande ampleur devrait être réalisée pour confirmer et démontrer ces résultats.[-]
Les broncho-pneumonies sont des affections respiratoires omniprésentes dans les élevages bovins. Elles ont d'importantes conséquences sur le bovin touché mais également sur l'économie de l'élevage. D'où l'importance de mettre en place un traitement précoce, ciblé et sélectif qui ne peut pas être basé uniquement sur l'examen clinique vu sa mauvaise sensibilité. C'est pourquoi il nous est intéressant d'évaluer l'intérêt de l'échographie thoracique ...

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Partant du constat que la gémellité est indésirable chez la jument et que la gestion de la gémellité consiste en réduire la gestation gémellaire en une gestation simple, ce travail vise à rechercher les conséquences et la gestion idéale de la gémellité chez la vache laitière. Une première partie aborde l'anatomie de l'appareil génital femelle et la physiologie de la gestation avec les spécificités de la gestation gémellaire. Les conséquences pour la vache, les veaux et l'éleveur sont aussi listées. Tout comme chez la jument, les conséquences d'une gestation gémellaire sont indésirables en élevage et conduisent à des pertes économiques pour l'éleveur. Une seconde partie détaille les facteurs favorisants la gémellité afin de pouvoir identifier les élevages plus ou moins à risque de gestation gémellaire. L'incidence de doubles ovulations est fortement corrélée à l'incidence de la gémellité. D'autres facteurs concernent la conduite d'élevage, des facteurs environnementaux difficilement contrôlables ainsi que des facteurs en lien avec la vache. La troisième partie liste des solutions applicables en élevage pour prévenir la gestation gémellaire en s'appuyant sur les facteurs identifiés préalablement. Le diagnostic précoce de gestation gémellaire est aussi abordé afin de pouvoir proposer à l'éleveur une gestion efficace en cas de diagnostic gémellaire positif. L'échographie et le dosage de la progestérone et des PAG sont envisageables Enfin, les options possibles face à une gestation gémellaire sont listées. Les techniques de réduction embryonnaire inspirées du modèle de la jument et utilisables chez la vache sont entre autres détaillées.[-]
Partant du constat que la gémellité est indésirable chez la jument et que la gestion de la gémellité consiste en réduire la gestation gémellaire en une gestation simple, ce travail vise à rechercher les conséquences et la gestion idéale de la gémellité chez la vache laitière. Une première partie aborde l'anatomie de l'appareil génital femelle et la physiologie de la gestation avec les spécificités de la gestation gémellaire. Les conséquences ...

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Les ostéomyélites sont des complications peu fréquentes en chirurgie orthopédique vétérinaire. Toutefois, les conséquences d'une infection des tissus osseux peuvent être désastreuses. Le traitement de ces infections comprend un traitement chirurgical de parage et de nettoyage du site infectieux, une stabilisation du foyer de fracture si nécessaire, et une antibiothérapie. La mise en place d'un antiinfectieux directement dans le foyer septique permet d'atteindre localement des concentrations très élevées impossibles à obtenir par voie générale, tout en évitant des effets systémiques indésirables. En chirurgie humaine de nombreux supports sont utilisés, le choix est plus restreint en médecine vétérinaire. La technique la plus utilisée est l'utilisation de PMMA (polyméthacrylate de méthyle), un ciment non résorbable nécessitant une seconde intervention chirurgicale pour le retirer. De nouveaux supports résorbables comme les supports à base de Sulfate de Calcium sont disponibles depuis peu. Ils permettent un relargage complet de l'antibiotique dont ils sont imprégnés, sans seconde intervention. Cette étude fait un état des lieux des traitements de l'ostéomyélite chez le chien et le chat, et présente l'intérêt des supports de Sulfate de Calcium résorbables dans ce traitement. Ces derniers sont préparés de manière extemporanée à partir de poudre d'hydroxyapatite à laquelle on ajoute des antibiotiques sous forme de poudre ou de liquide. Ils permettent une diffusion locale d'antibiotiques pendant plusieurs semaines. Les kits commercialisés permettent de réaliser des billes de plusieurs diamètres qui s'adaptent à toutes les situations. Son utilisation montre peu d'effets secondaires et participe à un taux de guérison de l'infection élevé.   Osteomyelitis is not a frequent complication in veterinary orthopedic surgery. However, the consequences of osteous infections can be catastrophic. As it acts locally and thus, avoids systemic side effects, mechanical surgery combined with antibiotics is the most efficient treatment. Those high local antibiotic concentrations are impossible to reach otherwise. Numerous materials are studied and used in human medicine, but their use remain scarcer in veterinary healthcare. The current reference treatment is PMMA (polymethylmethacrylate), a non-absorbable cement, which involves a second surgery to remove it. Resorbable materials are emerging, such as Calcium Sulfate, which allows for a complete release of the infused antibiotic without further intervention. This study aims to review the state of the art on osteomyelitis treatments in cats and dogs, with a particular focus on the use of Calcium Sulfate. Those are made extemporaneously from hydroxyapatite powder alongside with a liquid or powdered antibiotic. The kits marketed allow making balls of different diameters to accommodate all situation and spread antibiotic for several weeks. Its use shows few side effects and allow for a high recovery rate of infection.[-]
Les ostéomyélites sont des complications peu fréquentes en chirurgie orthopédique vétérinaire. Toutefois, les conséquences d'une infection des tissus osseux peuvent être désastreuses. Le traitement de ces infections comprend un traitement chirurgical de parage et de nettoyage du site infectieux, une stabilisation du foyer de fracture si nécessaire, et une antibiothérapie. La mise en place d'un antiinfectieux directement dans le foyer septique ...

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Un guide de référence très précis sur les bases du comportement des chiens et chats domestiques. Tous les troubles les plus fréquemment rencontrés en clinique sont ici détaillés, tout en apportant pour chacun d'entre eux, un diagnostic, un pronostic et un traitement. Un livre qui aide le vétérinaire à développer une meilleure compréhension du comportement animal. Il est scientifiquement rigoureux et fournit une approche fondée sur l'expérience pour prendre en charge des cas concrets.[-]
Un guide de référence très précis sur les bases du comportement des chiens et chats domestiques. Tous les troubles les plus fréquemment rencontrés en clinique sont ici détaillés, tout en apportant pour chacun d'entre eux, un diagnostic, un pronostic et un traitement. Un livre qui aide le vétérinaire à développer une meilleure compréhension du comportement animal. Il est scientifiquement rigoureux et fournit une approche fondée sur l'expérience ...

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Le syndrome de diarrhée hémorragique aiguë (SDHA) est caractérisé par l'apparition soudaine d'une diarrhée sanguinolente sévère fréquemment associée à des vomissements comme premier signe clinique. Les résultats cliniques et de laboratoire mettent en évidence une hypovolémie due à une importante perte liquidienne dans la lumière intestinale. Les lésions étant limitées aux muqueuses intestinales et coliques, le terme utilisé de « gastroentérite hémorragique » impliquant la présence d'inflammation gastrique est inexact. Le diagnostic est fondé sur l'évolution clinique typique et l'exclusion des autres causes connues de diarrhée hémorragique aiguë. En outre, une polymerase chain reaction (PCR) positive pour Clostridium perfringens codant pour la toxine porogène NetF confirme le diagnostic de SDHA. La restauration rapide de la volémie et le traitement symptomatique conduisent habituellement à une guérison en 24 à 72 heures. Seuls les chiens avec des signes d'inflammation systémique devraient recevoir une antibiothérapie.[-]
Le syndrome de diarrhée hémorragique aiguë (SDHA) est caractérisé par l'apparition soudaine d'une diarrhée sanguinolente sévère fréquemment associée à des vomissements comme premier signe clinique. Les résultats cliniques et de laboratoire mettent en évidence une hypovolémie due à une importante perte liquidienne dans la lumière intestinale. Les lésions étant limitées aux muqueuses intestinales et coliques, le terme utilisé de « gastroentérite ...

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L'arthrose est une maladie dégénérative à l'origine d'une dégradation progressive de la qualité de vie et d'une douleur chronique associée. Sa prise en charge actuelle repose principalement sur l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, pouvant être à l'origine d'effets secondaires graves. Les traitements médicamenteux peuvent devenir inefficaces sur le long terme malgré une approche multimodale et la recherche de nouveaux traitements est en plein essor. L'ostéopathie est une médecine manuelle complémentaire de plus en plus utilisée en médecine humaine et vétérinaire. Ses effets sont néanmoins controversés en raison du nombre limité d'études scientifiques à son sujet. Afin d'évaluer l'effet de l'ostéopathie sur la douleur chronique arthrosique, nous avons élaboré une étude randomisée et en double aveugle. Quatorze chiens présentés à la clinique vétérinaire Artémis à Versailles entre mai et septembre 2023 ont été recrutés et répartis en deux groupes égaux, un traité par ostéopathie et l'autre placebo. Les propriétaires ont rempli le questionnaire du Canine Brief Pain Inventory (CBPI) pendant une première consultation, puis 7 à 10 jours plus tard lors d'une seconde consultation. Un score de douleur a été calculé à partir des réponses au questionnaire. L'échantillon étant de taille insuffisante, cette étude a été considérée comme préliminaire. Les résultats ne sont pas significatifs, mais semblent indiquer un possible effet positif de l'ostéopathie sur la douleur chronique. Les deux chiens ayant présenté une amélioration satisfaisante de leur score de douleur étaient dans le groupe traité par ostéopathie. Pour une majorité des chiens du groupe traité par ostéopathie, les propriétaires rapportaient une amélioration globale de la douleur de leur chien (57 %) par rapport aux chiens du groupe placebo (14 %). De futures études sur une durée plus longue et un effectif plus large doivent être menées pour confirmer les tendances observées.[-]
L'arthrose est une maladie dégénérative à l'origine d'une dégradation progressive de la qualité de vie et d'une douleur chronique associée. Sa prise en charge actuelle repose principalement sur l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, pouvant être à l'origine d'effets secondaires graves. Les traitements médicamenteux peuvent devenir inefficaces sur le long terme malgré une approche multimodale et la recherche de nouveaux traitements ...

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La leishmaniose canine est une maladie parasitaire vectorielle d'importance croissante pour les vétérinaires en France. C'est une affection extrêmement protéiforme dont la complication la plus grave est une insuffisance rénale potentiellement mortelle. Différents auteurs se sont déjà intéressés à la description de séries de cas de leishmaniose mais l'immense majorité de ces publications portait sur des cas vivant en région endémique et qui étaient donc soumis à une pression de réinfection constante. Notre étude s'intéresse à la description la plus précise possible d'une série de cas de leishmaniose diagnostiqués au CHUV-AC de l'EnvA, en région non endémique. Après une synthèse bibliographique sur les données actuelles des connaissances sur la leishmaniose (aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et pronostiques), nous avons effectué une étude rétrospective descriptive sur 51 chiens dont le diagnostic de leishmaniose a eu lieu au Chuv-AC de l'EnvA. À la suite de cela, nous avons réalisé une étude de survie sur 42 chiens pour lesquels les données médicales le permettaient et nous avons analysé l'effet sur la survie de facteurs pronostiques potentiels. Cette partie de l'étude avait pour but d'évaluer la médiane de survie, ainsi que les potentielles rechutes dans les 6 mois suivant la mise en place du traitement. Concernant la partie descriptive, notre étude était dans l'ensemble conforme aux données de la littérature. Les principales anomalies cliniques rencontrées étaient des manifestations systémiques (82,4 %), une atteinte dermatologique (76,5 %) et une atteinte ophtalmologique (39,2 %). Les principales anomalies hémato-biochimiques rencontrées étaient une hypoalbuminémie (91,9 %), une protéinurie (76,5 %) et une anémie (75,7 %). Notre analyse de survie n'a pas été concluante en raison du faible effectif de l'échantillon, mais certaines tendances, identifiées dans la littérature ont été mises en évidence.[-]
La leishmaniose canine est une maladie parasitaire vectorielle d'importance croissante pour les vétérinaires en France. C'est une affection extrêmement protéiforme dont la complication la plus grave est une insuffisance rénale potentiellement mortelle. Différents auteurs se sont déjà intéressés à la description de séries de cas de leishmaniose mais l'immense majorité de ces publications portait sur des cas vivant en région endémique et qui ...

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L'hyperthyroïdie est une dysendocrinie fréquente chez le chat âgé dont les conséquences organiques sont multiples. Un consensus sur les myocardiopathies félines, paru en 2020, rappelle le lien causal entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie hypertrophique » (PMCH) et fait état d'un lien potentiel entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie restrictive » (PMCR). Cette étude rétrospective s'est placée dans la continuité de ce consensus et a eu plusieurs objectifs : 1) de décrire les anomalies échocardiographiques, et notamment les phénotypes de myocardiopathie, au sein d'une large population (n =115) de chats diagnostiqués hyperthyroïdiens ; 2) de comparer les variables échocardiographiques des chats hyperthyroïdiens présentant un PMCH ou un PMCR à celles de chats atteints respectivement de myocardiopathie hypertrophique (MCH) ou restrictive (MCR) primitive ; et enfin, 3) d'évaluer les lésions myocardiques chez les chats hyperthyroïdiens après initiation d'un traitement de l'hyperthyroïdie pendant au moins trois mois. Les chats hyperthyroïdiens de notre étude présentaient majoritairement un PMCH (74/115 64,3%). L'hypertrophie était significativement moins présente (odds-ratio =13,35) en région septale interventriculaire sous-aortique (SIVssAo) et était fréquemment diffuse et symétrique (odds- ratio = 3,3) chez les chats hyperthyroïdiens avec un PMCH comparativement à la population de chats atteints de MCH (n = 28). L'initiation d'un traitement antithyroïdien chez 13 chats hyperthyroïdiens avec un PMCH s'est accompagnée d'une diminution significative de l'épaisseur de la paroi libre ventriculaire gauche (PLVG) et du septum interventriculaire (SIV), ce qui constitue un argument en faveur d'un lien causal entre l'hyperthyroïdie et l'hypertrophie myocardique chez le chat. Au sein de notre population, 13 chats présentaient un PMCR, soit 14,6% de l'ensemble des phénotypes de myocardiopathie. L'initiation d'un traitement antithyroïdien chez 3 chats hyperthyroïdiens avec un PMCR s'est accompagnée d'une disparition du phénotype chez deux des trois chats et d'une diminution modérée des diamètres cavitaires chez le troisième. Ceci semble indiquer que l'hyperthyroïdie chez le chat pourrait conduire au développement d'un PMCR bien qu'à notre connaissance, aucune étude chez l'Homme ne fait état de ce lien. En conclusion, cette étude confirme que l'hyperthyroïdie est une cause fréquente d'hypertrophie myocardique chez le chat, cette dernière étant réversible avec un traitement médical antithyroïdien de plus de trois mois. Ce PMCH a des caractéristiques échocardiographiques particulières par comparaison avec celles de la MCH primitive. De plus, cette étude semble indiquer, pour la première fois, un lien causal entre la dysendocrinie et le développement d'un PMCR. Des études ultérieures incorporant davantage de chats et des analyses histologiques de myocarde pourront permettre d'approfondir ce lien.[-]
L'hyperthyroïdie est une dysendocrinie fréquente chez le chat âgé dont les conséquences organiques sont multiples. Un consensus sur les myocardiopathies félines, paru en 2020, rappelle le lien causal entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie hypertrophique » (PMCH) et fait état d'un lien potentiel entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie restrictive » (PMCR). Cette étude rétrospective s'est placée dans la ...

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Le lymphome nasal félin est une maladie relativement rare puisqu'elle concernerait moins d'1% des tumeurs malignes félines. Néanmoins, le lymphome est le chef de file des tumeurs nasales chez le chat. Cette maladie concerne essentiellement les animaux âgés de plus de 8 ans. Dans une première partie, ce travail propose un rappel anatomique et histologique des structures complexes des cavités nasales. Une seconde partie synthétise les données rapportées dans la littérature sur le lymphome nasal félin et la radiothérapie vétérinaire. Cette partie revient notamment sur les différentes études parues au sujet du traitement du lymphome nasal du chat par radiothérapie ou autres modalités, mettant en avant leurs résultats et leurs limites. Dans une troisième partie est détaillée une étude rétrospective sur 22 chats présentés au service de cancérologie du centre de référés Micen Vet à Créteil (94) entre le 1er mars 2015 et le 1er avril 2022. L'inclusion des chats de l'étude reposait sur un examen histologique ou cytologique permettant un diagnostic de certitude de lymphome nasal et la réalisation d'une radiothérapie externe au centre Micen Vet. La réalisation de chimiothérapie avant ou après radiothérapie était un motif d'exclusion. L'objectif principal de cette étude était de montrer que la radiothérapie seule et en première intention était suffisante pour obtenir une réponse clinique et locale satisfaisante, si ce n'est complète, du lymphome nasal chez le chat, avec une médiane de survie autour des trois ans après diagnostic. L'objectif secondaire était de mettre en évidence des facteurs pronostiques cliniques et lésionnels susceptibles d'intégrer une classification adaptée pour le lymphome nasal félin, dans l'esprit de la classification de Adams modifiée pour les tumeurs nasales chez l'espèce canine. Les associations entre la survenue du décès et diverses expositions d'intérêt sélectionnées sur la base de la littérature ou par les auteurs ont été quantifiées à l'aide de modèles de régression logistique. Le temps de survie médian était de 847 jours, soit environ deux ans et demi. Une seule exposition d'intérêt était significativement associée à un allongement du temps de survie : « présenter une réponse clinique complète après radiothérapie ». L'effectif réduit n'a pas permis de faire de l'inférence causale. D'autres études incluant plus de chats sont nécessaires afin de déterminer des facteurs prédictifs positifs ou négatifs de décès chez les chats atteints de lymphome nasal. Cette étude renforce l'hypothèse selon laquelle la radiothérapie sans chimiothérapie est une réelle option thérapeutique du lymphome nasal, associée à un temps de survie médian encourageant.[-]
Le lymphome nasal félin est une maladie relativement rare puisqu'elle concernerait moins d'1% des tumeurs malignes félines. Néanmoins, le lymphome est le chef de file des tumeurs nasales chez le chat. Cette maladie concerne essentiellement les animaux âgés de plus de 8 ans. Dans une première partie, ce travail propose un rappel anatomique et histologique des structures complexes des cavités nasales. Une seconde partie synthétise les données ...

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Depuis les années 1990, les populations de vautours ont connu un fort déclin à travers le monde. Les enquêtes menées ont mis en évidence l'implication des médicaments vétérinaires dans ce déclin avec une exposition des populations à des résidus écotoxiques. Bien que quatre espèces de vautours se reproduisent en France depuis la fin du 20e siècle, leur situation et notamment celle du Vautour moine reste très précaire. Il apparaît donc indispensable de maîtriser les causes pouvant entraîner une diminution des populations et notamment de leur assurer des ressources alimentaires sûres. Ce manuscrit s'articule en deux parties. Premièrement, une partie bibliographique, qui fait tout d'abord le point sur les connaissances concernant la biologie du Vautour moine, puis décrit les phénomènes amenant à la formation de résidus écotoxiques et revient finalement sur les historiques d'empoisonnements de charognards par des résidus de médicaments vétérinaires. Deuxièmement, une partie expérimentale, basée sur une enquête à destination des vétérinaires exerçant dans les zones de reproduction du Vautour moine. L'objectif de ce travail était de connaître les habitudes des vétérinaires français exerçant dans les zones de reproduction du Vautour moine en termes de traitements réalisés chez les ruminants. Ainsi, le questionnaire diffusé en ligne abordait d'abord la présentation de l'activité des vétérinaires (part de rurale, nombre d'élevages et d'animaux suivis) puis pour chaque catégorie de médicaments il permettait de faire ressortir les molécules les plus utilisées et leur fréquence d'utilisation. La partie commentaire libre en fin de questionnaire a permis de mieux comprendre l'usage des traitements fait par les vétérinaires en pratique sur le terrain. Le taux de réponse était de 5,25 % avec une majorité de réponses pour la région des Grands Causses. L'oxytétracycline est l'antibiotique le plus utilisé dans les Baronnies Provençales et les Gorges du Verdon, alors que dans les Grands Causses la benzylpénicilline et la dihydrostreptomycine sont plus utilisées. Concernant les anti-inflammatoires, l'acide tolfénamique est majoritairement utilisé, l'usage du méloxicam reste assez faible et le diclofénac, très toxique, n'est pas autorisé. Dans les Grands Causses et les Baronnies Provençales, l'anti-parasitaire externe le plus fréquemment utilisé est la deltaméthrine, dans le Verdon le phoxime est préféré. L'oxyclosanide est l'anti-parasitaire interne le plus employé dans les Grands Causses. Concernant les endectocides, la famille des avermectines est la plus utilisée et au sein de cet famille l'ivermectine est l'endectocide le plus utilisé par les vétérinaires des trois régions. Enfin, l'euthanasiant le plus utilisé dans les régions étudiées est le pentobarbital sodique. L'étude a ainsi permis de dresser un premier inventaire des traitements les plus utilisés par les vétérinaires ruraux français dans les zones de reproduction du Vautour moine et de le comparer aux historiques d'empoisonnements par des résidus écotoxiques. Elle pourra servir de base pour d'autres projets de recherche afin de vérifier si les traitements identifiés circulent dans les populations de vautours françaises et s'ils peuvent être associés à des cas d'intoxication de la faune sauvage.[-]
Depuis les années 1990, les populations de vautours ont connu un fort déclin à travers le monde. Les enquêtes menées ont mis en évidence l'implication des médicaments vétérinaires dans ce déclin avec une exposition des populations à des résidus écotoxiques. Bien que quatre espèces de vautours se reproduisent en France depuis la fin du 20e siècle, leur situation et notamment celle du Vautour moine reste très précaire. Il apparaît donc in...

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L'hypothyroïdie chez le chien est une maladie métabolique définie par une insuffisance de production des hormones thyroïdiennes, causant des signes cliniques divers. Une fois le diagnostic établi, le traitement repose sur la supplémentation en hormones thyroïdiennes, la molécule majoritairement utilisée étant la lévothyroxine. Différentes formes galéniques sont disponibles en médecine vétérinaire : une formulation solide avec le médicament Forthyron®, et une formulation liquide avec le médicament Leventa®, mais peu d'études ont entrepris de comparer ces médicaments. Une étude rétrospective à visée descriptive portant sur 106 chiens diagnostiqués hypothyroïdiens au Chuva entre 2007 et 2022 est menée dans cette thèse, ainsi qu'une étude portant sur 60 cas parmi ces chiens ayant pour objectif de comparer l'efficacité des médicaments Forthyron® et Leventa®. Cette dernière étude repose sur la comparaison de la distribution des courbes de survie dont l'évènement suivi est le retour à l'euthyroïdie. De plus, les doses de lévothyroxine utilisées pour atteindre l'euthyroïdie sont comparées entre les deux groupes, ainsi que l'évolution clinique pendant les 3 premiers mois après l'initiation du traitement. L'étude descriptive révèle une population de chiens présentant des signes cliniques classiquement décrits, avec une atteinte dermatologique majoritaire, ainsi que des signes généraux comme la léthargie et le surpoids, ainsi que des signes plus rares, tels que les signes neuro-musculaires, cardiovasculaires, reproducteurs, oculaires ou gastro-intestinaux. Des anomalies hémato-biochimiques sont également présentes, comme une anémie, une hypercholestérolémie et une hypertriglycéridémie. L'étude comparative du Forthyron® et Leventa® ne révèle aucune différence significative entre les deux traitements, que ce soit concernant le temps de retour à l'euthyroïdie, les doses nécessaires pour atteindre l'euthyroïdie ou l'évolution des signes cliniques au cours des premiers mois de traitement.[-]
L'hypothyroïdie chez le chien est une maladie métabolique définie par une insuffisance de production des hormones thyroïdiennes, causant des signes cliniques divers. Une fois le diagnostic établi, le traitement repose sur la supplémentation en hormones thyroïdiennes, la molécule majoritairement utilisée étant la lévothyroxine. Différentes formes galéniques sont disponibles en médecine vétérinaire : une formulation solide avec le médicament ...

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L'hypoadrénocorticisme est une affection endocrinienne conduisant à une insuffisance de production de corticoïdes dans l'organisme. Celle-ci peut présenter des formes avec une hyperkaliémie et/ou une hyponatrémie (DNK) dans le cas d'un déficit en minéralocorticoïdes et en glucocorticoïdes, ou bien des formes eukaliémiques et eunatrémiques (ENK) dans le cas d'un déficit en glucocorticoïdes isolé ou bien d'un déficit en minéralocorticoïdes précoce ou compensé. Ce travail a pour objectif d'étudier la présentation des formes ENK et DNK d'hypoadrénocorticisme, leur traitement au long cours en s'intéressant notamment aux modalités de la supplémentation en minéralocorticoïdes par de la DOCP (Zycortal®), ainsi que leur suivi à moyen et long terme. Dans ce but, un état des lieux des données de la littérature puis une étude rétrospective sur 16 cas d'hypoadrénocorticisme diagnostiqués au centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Alfort (ChuvA) depuis 2015 ont été effectués. La prévalence des formes ENK au sein de l'échantillon de l'étude (25 %) correspond à celle retrouvée dans la littérature (30 %) mais la prévalence des formes centrales (19 %) est bien supérieure (5 %). Une systématisation du dosage de l'ACTH endogène dans le cas de forme ENK devrait être envisagée. De plus, les chiens ayant des formes DNK ont tous été présentés en urgence alors que ce n'était le cas que pour un chien sur les quatre ayant une forme ENK. Les doses de maintenance de DOCP (Zycortal®) administrées dans le cadre du traitement des formes DNK étaient inférieures à celle recommandées initialement par le résumé des caractéristiques du produit, et les chiens présentaient encore en majorité des signes de surdosage à la fin de leur suivi. Diminuer la dose et la fréquence d'administration de la DOCP (Zycortal®) permettrait de réduire le coût du traitement et d'obtenir une meilleure observance du traitement, d'autant plus que les observations de cette étude témoignent d'un excellent pronostic de cette maladie si elle est correctement traitée, en accord avec la littérature. Cependant, cette étude étant limitée par son faible nombre de chiens ainsi que par son caractère rétrospectif, il serait intéressant de confirmer ou d'infirmer les hypothèses formulées par la réalisation d'autres études.[-]
L'hypoadrénocorticisme est une affection endocrinienne conduisant à une insuffisance de production de corticoïdes dans l'organisme. Celle-ci peut présenter des formes avec une hyperkaliémie et/ou une hyponatrémie (DNK) dans le cas d'un déficit en minéralocorticoïdes et en glucocorticoïdes, ou bien des formes eukaliémiques et eunatrémiques (ENK) dans le cas d'un déficit en glucocorticoïdes isolé ou bien d'un déficit en minéralocorticoïdes précoce ...

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Le mastocytome est un processus néoplasique lié à une prolifération excessive et incontrôlable de mastocytes. Cette tumeur touche un grand nombre d'espèces et notamment les chats pour lesquels il est possible de distinguer une atteinte cutanée et viscérale, cette dernière comprenant la forme intestinale et splénique. Alors que l'atteinte viscérale est de plus en plus fréquemment diagnostiquée en clinique vétérinaire, ce processus reste encore, au moins en partie, incompris et manque notamment de données thérapeutiques claires. Le travail effectué avait pour objectif de rassembler les connaissances et de réaliser une étude rétrospective à propos du mastocytome viscéral félin. Un recrutement multicentrique a permis d'inclure les dossiers de 39 chats, dont 26 présentant un mastocytome d'origine splénique et 13 d'origine intestinale. Aucun cas présentant une atteinte cutanée concomitante n'a été inclus. Cette étude avait pour objectif la compréhension des éléments cliniques, biologiques et l'évolution tumorale ainsi que la survie des chats présentant un mastocytome intestinal et splénique. De nombreux paramètres épidémiologiques, diagnostiques, cliniques et thérapeutiques ont été recueillis et comparés et des analyses de survie, à partir de courbes de Kaplan-Meier, ont été réalisées. Une différence significative de la médiane de survie a été mise en évidence entre les deux types de mastocytome viscéral, avec un meilleur pronostic pour les atteintes spléniques, pour une médiane de survie de 1112 jours, comparativement aux atteintes intestinales, avec une médiane de survie à 521 jours. Par ailleurs, la médiane de survie la plus importante a été mise en évidence suite à une splénectomie, dans le cas d'une atteinte splénique. Cependant, l'analyse statistique utilisée ne permet pas de comparer un protocole thérapeutique par rapport à un autre. En ce qui concerne l'atteinte intestinale, aucun paramètre n'a montré d'impact statistiquement significatif sur la survie. Cependant, une tendance de l'efficacité thérapeutique des inhibiteurs de tyrosine kinases semble avoir été constatée.[-]
Le mastocytome est un processus néoplasique lié à une prolifération excessive et incontrôlable de mastocytes. Cette tumeur touche un grand nombre d'espèces et notamment les chats pour lesquels il est possible de distinguer une atteinte cutanée et viscérale, cette dernière comprenant la forme intestinale et splénique. Alors que l'atteinte viscérale est de plus en plus fréquemment diagnostiquée en clinique vétérinaire, ce processus reste encore, ...

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Le recours large et toujours grandissant à l'insémination artificielle appelle à veiller à la qualité sanitaire des doses de semence utilisées afin de ne pas diffuser à grande échelle des maladies qu'elles pourraient contenir. Pour ce faire, des tests de dépistage sont appliqués aux reproducteurs au cours du suivi sanitaire et des traitements antibiotiques sont ajoutés aux doses de semence produites. Toutefois, ces mesures ne sont pas toujours suffisantes pour éviter la transmission de pathogènes via l'IA, en particulier vis-à-vis des virus. De plus, le recours massif à des antibiotiques à large spectre amène la problématique de l'antibiorésistance. Ainsi, l'objectif de ce travail bibliographique sera dans un premier temps de faire un rappel des mesures de suivi sanitaire des reproducteurs et des méthodes de traitement de la semence ainsi que de décrire les agents pathogènes transmissibles par la semence avant de faire un état des lieux des méthodes innovantes de traitement de la semence qui représentent ainsi une alternative aux méthodes de traitement existantes, en particulier à l'usage d'antibiotiques, mais qui permettent également d'élargir le spectre de traitement de la semence à d'autres groupes de pathogènes, et notamment aux virus. Nous en comparerons ensuite les caractéristiques telles que le spectre d'action, l'efficacité et l'impact sur la qualité de la semence. Les études montrent qu'actuellement la technique de centrifugation en couche unique est la seule technique de traitement antimicrobien de la semence qui pourrait représenter une alternative totale aux traitements antibiotiques, tout en permettant aussi le traitement antiviral des doses de semence. De plus, cette technique présente l'avantage de pouvoir être adaptée afin d'être viable économiquement et ainsi de pouvoir être utilisée en pratique. Ensuite, une technique qui, associée aux antibiotiques, permettrait d'inactiver de manière efficace et ciblée de nombreux pathogènes contenus dans la semence, et notamment des virus, est la technique de photo-immuno-inactivation. L'utilisation de PAM, bactériocines, huiles essentielles ou de nanoparticules d'argent dans les doses de semence et la sélection des individus avec une haute activité interne de destruction des bactéries sont des techniques prometteuses pour permettre de réduire les quantités d'antibiotiques utilisées pour le traitement de la semence. Enfin, l'ajout de trypsine ou l'acidification transitoire pourraient être utilisées en complément des antibiotiques pour élargir le traitement des doses de semence aux virus. Enfin, pour chacune de ces techniques, nous discuterons leur impact sur la qualité de la semence puisque leur utilisation est conditionnée par leur innocuité envers la semence traitée.[-]
Le recours large et toujours grandissant à l'insémination artificielle appelle à veiller à la qualité sanitaire des doses de semence utilisées afin de ne pas diffuser à grande échelle des maladies qu'elles pourraient contenir. Pour ce faire, des tests de dépistage sont appliqués aux reproducteurs au cours du suivi sanitaire et des traitements antibiotiques sont ajoutés aux doses de semence produites. Toutefois, ces mesures ne sont pas toujours ...

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L'ostéoarthrose dégénérative est une pathologie couramment rencontrée dans la pratique vétérinaire équine généraliste. L'importance économique de cette pathologie est non négligeable dans la filière des équidés car les chevaux sont trop souvent reformés de la course ou du sport en partie à cause de cette pathologie. Cette maladie est l'objet d'un grand nombre de recherches, motivées par l'émergence de la médecine régénérative tant en médecine vétérinaire qu'en médecine humaine. Cette thèse permet de faire un état des lieux sur la pathophysiologique de l'ostéoarthrose dégénérative ainsi que les traitements régénérateurs avec l'exemple du sérum autologue (ou IRAP) et le PRP. Une étude rétrospective sur l'utilisation de ces traitements (PRP et IRAP) par voie intra-articulaire au sein du Centre International de Santé du Cheval d'Oniris permet de comprendre le choix des différents traitements et les circonstances d'utilisation. Quelques écarts aux protocoles de base décrits dans la littérature sont notés, avec cependant un effectif d'articulations traité au PRP relativement faible. Ces deux traitements sont connus actuellement dans l'arsenal thérapeutique intra-articulaire contre l'ostéoarthrose, cependant des études expérimentales prospectives en double aveugle, randomisées et multicentriques pourraient être effectuées afin de confirmer leurs réelles efficacités.[-]
L'ostéoarthrose dégénérative est une pathologie couramment rencontrée dans la pratique vétérinaire équine généraliste. L'importance économique de cette pathologie est non négligeable dans la filière des équidés car les chevaux sont trop souvent reformés de la course ou du sport en partie à cause de cette pathologie. Cette maladie est l'objet d'un grand nombre de recherches, motivées par l'émergence de la médecine régénérative tant en médecine ...

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L'insuffisance lutéale est une pathologie de la reproduction fréquente chez la chienne caractérisée par un déficit en progestérone durant la gestation lié à la régression spontanée des corps jaunes. Une concentration en progestérone plasmatique insuffisante induit des résorptions embryonnaires et des avortements. Son dépistage est donc réalisé par un suivi régulier de la concentration plasmatique en progestérone. Pour maintenir la gestation, si les chiots toujours vivants au moment du diagnostic, il est possible de supplémenter la chienne en progestérone naturelle micronisée. Autrefois, Les progestagènes de synthèse étaient utilisés mais ils présentaient l'inconvénient majeur de causer de multiples effets secondaires connus à la fois sur la mère et les chiots, causant notamment des dystocies, des défauts de mise en place de la lactation après la mise-bas et des défauts de différenciation de l'appareil reproducteur des chiots. Cette étude rétrospective, menée sur 72 gestations pour un groupe de 50 chiennes ayant eu un nombre total de 376 chiots vivants à deux mois, vise à étudier si la progestérone micronisée utilisée actuellement en France pour supplémenter les chiennes présentant une insuffisance lutéale présente des effets secondaires comparables. Toutes les chiennes traitées de l'étude ont eu des protocoles de traitement différents mais toujours à base de progestérone naturelle. Les résultats sont plutôt rassurants concernant l'innocuité de la molécule. La proportion de mises-bas réalisées par césarienne est plus importante lors des gestations supplémentées que lors des gestations témoins mais elles se déroulent bien et sont souvent programmées. La mise en place du traitement n'a aucun effet sur le déroulement de la lactation quelle que soit la dose prescrite. Le paramètre choisi pour représenter les anomalies conformationnelles de l'appareil reproducteur des chiots est la cryptorchidie des chiots mâles à deux mois (ou retard de descente testiculaire). La supplémentation en progestérone micronisée n'induit pas une augmentation de prévalence de modifications anatomiques de l'appareil reproducteur des chiots mâles contrairement aux progestagènes synthétiques.[-]
L'insuffisance lutéale est une pathologie de la reproduction fréquente chez la chienne caractérisée par un déficit en progestérone durant la gestation lié à la régression spontanée des corps jaunes. Une concentration en progestérone plasmatique insuffisante induit des résorptions embryonnaires et des avortements. Son dépistage est donc réalisé par un suivi régulier de la concentration plasmatique en progestérone. Pour maintenir la gestation, si ...

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Les strongyloses gastro-intestinales sont un enjeu sanitaire et économique majeur en élevage ovin, et leur gestion est compliquée par l'apparition et le développement de résistances aux différentes familles d'anthelminthiques. Limiter ou ralentir le développement de ces résistances est urgent, en particulier en élevage laitier où seule l'éprinomectine dispose d'un temps d'attente lait nul. Trois élevages ont été étudiés dans le bassin de Roquefort et deux protocoles de traitement ciblé sélectif (TCS) y ont été menés sur 2 ans. Lors des TCS des données de physiopathologie et de production ont été collectées et comparées à l'aide d'outils statistiques et de modélisation. Dans les élevages étudiés, la production laitière est impactée négativement à partir d'un seuil de 1000 opg chez les brebis multipares et 250 opg chez les primipares. Traiter les primipares, les multipares à NEC ? 2,5 et les plus hautes productrices permet de cibler la population la plus à risque d'être fortement infestée. Conserver une population refuge en laissant une proportion des brebis non traitées n'impacte la production entre deux contrôles laitiers que de 2% en moyenne par rapport aux brebis traitées.[-]
Les strongyloses gastro-intestinales sont un enjeu sanitaire et économique majeur en élevage ovin, et leur gestion est compliquée par l'apparition et le développement de résistances aux différentes familles d'anthelminthiques. Limiter ou ralentir le développement de ces résistances est urgent, en particulier en élevage laitier où seule l'éprinomectine dispose d'un temps d'attente lait nul. Trois élevages ont été étudiés dans le bassin de ...

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L'objectif de ce travail est de faire le point sur les pratiques actuelles concernant le diagnostic et le traitement de l'endométrite chez les bovins par les vétérinaires et les éleveurs français. Deux sondages en ligne ont été menés et des réponses ont été reçues de 230 vétérinaires et de 227 agriculteurs. Le diagnostic d'endométrite a été posé par 84 % des vétérinaires par l'observation des sécrétions vaginales avec un gant et 61 % par la palpation transrectale. Le traitement de l'endométrite, pour 84% des vétérinaires, se fait par une antibiothérapie intra-utérine mais aussi par l'utilisation de prostaglandines pour 65% des vétérinaires et 45% des éleveurs. 21% des vétérinaires et des éleveurs traitent l'endométrite par une antibiothérapie générale. Un tiers des vétérinaires et plus de 10% des éleveurs ont recours aux médecines complémentaires pour traiter l'endométrite. Les recommandations actuelles de la littérature internationale conseillent le diagnostic par toucher vaginal et le traitement par antibiothérapie intra-utérine et excluent la palpation transrectale et l'administration de prostaglandines F2?. Une communication renouvelée auprès des professionnels et des travaux scientifiques pour évaluer de nouvelles options thérapeutiques (arôme et phytothérapie notamment) seraient donc utiles. L'objectif de ce travail est de faire le point sur les pratiques actuelles concernant le diagnostic et le traitement de l'endométrite chez les bovins par les vétérinaires et les éleveurs français. Deux sondages en ligne ont été menés et des réponses ont été reçues de 230 vétérinaires et de 227 agriculteurs. Le diagnostic d'endométrite a été posé par 84 % des vétérinaires par l'observation des sécrétions vaginales avec un gant et 61 % par la palpation transrectale. Le traitement de l'endométrite, pour 84% des vétérinaires, se fait par une antibiothérapie intra-utérine mais aussi par l'utilisation de prostaglandines pour 65% des vétérinaires et 45% des éleveurs.[-]
L'objectif de ce travail est de faire le point sur les pratiques actuelles concernant le diagnostic et le traitement de l'endométrite chez les bovins par les vétérinaires et les éleveurs français. Deux sondages en ligne ont été menés et des réponses ont été reçues de 230 vétérinaires et de 227 agriculteurs. Le diagnostic d'endométrite a été posé par 84 % des vétérinaires par l'observation des sécrétions vaginales avec un gant et 61 % par la ...

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Le lapin prend une place de plus en plus importante parmi les animaux de compagnie. Sa médicalisation grandissante se heurte à un manque de spécialités pharmaceutiques autorisées dans cette espèce. Parmi les affections les plus fréquemment rencontrées se trouvent les parasitoses cutanées causées par des arthropodes. Il n'existe actuellement qu'une spécialité antiparasitaire externe vétérinaire disposant d'une Autorisation de Mise sur le Marché chez le lapin. Le praticien est donc parfois contraint à prescrire des spécialités indiquées chez d'autres animaux domestiques, selon le principe de la cascade. Ces produits, pourtant, sont susceptibles de présenter des propriétés pharmacologiques ou toxiques chez le lapin différentes de celles connues chez l'espèce cible. Ce travail a pour objectif de réaliser une synthèse de l'utilisation chez le lapin des antiparasitaires externes disponibles sur le marché vétérinaire et d'étudier leur efficacité et leur innocuité dans cette espèce, afin de proposer des recommandations pour le traitement des ectoparasitoses du lapin de compagnie.[-]
Le lapin prend une place de plus en plus importante parmi les animaux de compagnie. Sa médicalisation grandissante se heurte à un manque de spécialités pharmaceutiques autorisées dans cette espèce. Parmi les affections les plus fréquemment rencontrées se trouvent les parasitoses cutanées causées par des arthropodes. Il n'existe actuellement qu'une spécialité antiparasitaire externe vétérinaire disposant d'une Autorisation de Mise sur le Marché ...

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Section 1 : Basic science
Section 2 : Allergic diseases
Section 3 : Treatments
Section 4 : Other hypersensitivities

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L'état de choc est défini comme un déficit en énergie cellulaire métabolisable. Le choc hypovolémique est la manifestation d'une hypoperfusion des organes causée par une diminution drastique du volume circulant total pour une capacitance vasculaire donnée, le plus souvent de manière aigue. L'objectif du traitement d'un lapin en état de choc est l'optimisation de la distribution de l'oxygène vers les cellules et de la perfusion tissulaire, notamment à l'échelle de la microcirculation. La normalisation de ces paramètres implique l'évaluation de l'animal lors de l'examen clinique et des examens paracliniques et la mise en place rapide d'un traitement approprié. Les causes du choc hypovolémique sont variées et dues, soit à une perte de sang en nature (hémorragie) soit à une perte de fluide extracellulaire. Les affections gastrointestinales jouent un rôle clé dans la survenue du choc hypovolémique chez le lapin. La base du traitement est l'administration rapide et intraveineuse de fluide. Une synthèse des données bibliographiques est réalisée sous forme de fiches pédagogiques afin de faciliter le diagnostic et le traitement du choc hypovolémique chez le lapin de compagnie.[-]
L'état de choc est défini comme un déficit en énergie cellulaire métabolisable. Le choc hypovolémique est la manifestation d'une hypoperfusion des organes causée par une diminution drastique du volume circulant total pour une capacitance vasculaire donnée, le plus souvent de manière aigue. L'objectif du traitement d'un lapin en état de choc est l'optimisation de la distribution de l'oxygène vers les cellules et de la perfusion tissulaire, ...

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A practical and comprehensive reference for equine dermatology cases
The newly revised Second Edition of Practical Equine Dermatology delivers a thorough exploration of common dermatological conditions affecting horses whilst also drawing attention to rarer conditions.
The book offers detailed advice on treatments and products currently available on the veterinary market in a problem-oriented layout that provides a practical approach to quick and efficient diagnosis. Clinical presentations, diagnostic features, and disorder management for each described condition are presented in an easy-to-digest bullet-point format supported by concise references and recommendations for further reading.
An ideal quick reference for veterinary practitioners on the key points of equine skin conditions, this new edition also includes:
A thorough introduction to the diagnostic approach, including taking an accurate history, the clinical examination, and diagnostic tests.
Comprehensive exploration of pruritus, including contagious conditions, such as ectoparasites and helminth infestation, and non-contagious conditions, such as insect attack and atopic dermatitis.
Practical discussion of crusting and scaling, including primary seborrhoea and infectious causes, such as superficial fungal infections and environmental factors.
In-depth examination of ulcers and erosions, nodules and swellings, coat problems, and pigmentary disorders.
Perfect for any practising veterinarian seeing equine cases in first opinion practice, Practical Equine Dermatology will also be of use to veterinary students with an interest in equine veterinary medicine.[-]
A practical and comprehensive reference for equine dermatology cases
The newly revised Second Edition of Practical Equine Dermatology delivers a thorough exploration of common dermatological conditions affecting horses whilst also drawing attention to rarer conditions.
The book offers detailed advice on treatments and products currently available on the veterinary market in a problem-oriented layout that provides a practical approach to quick ...

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Douleur neuropathique féline

Epstein, M.E. | Elsevier Masson | 2022

N°spécial | Cote : EMC-Vet.

La douleur neuropathique correspond à une douleur inadaptée provoquée par une lésion ou une pathologie du système nerveux somatosensoriel. Bien connue en médecine humaine, sa survenue chez le chat reste sous-estimée en raison de ses manifestations polymorphes, souvent caractérisées par un changement comportemental. Mis à part dans le cadre des douleurs arthrosiques et postopératoires, il n'existe pas d'instruments de métrologie cliniques validés dans l'espèce féline pour mesurer la douleur, ce qui rend son diagnostic complexe. Diverses affections félines peuvent s'accompagner d'une douleur neuropathique comme le syndrome félin de douleur orofaciale, le syndrome d'hyperesthésie féline, la cystite idiopathique féline, l'herpèsvirus félin 1, la gingivostomatite chronique féline, l'arthrose, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), la neuropathie diabétique, les douleurs postamputation entre autres. Cette douleur, si elle n'est pas prise en charge, peut avoir de fortes répercussions sur la morbidité et la qualité de vie de l'animal. La composante inflammatoire n'étant pas la seule responsable de la douleur neuropathique, celle-ci répond généralement mal aux anti-inflammatoires ; de ce fait ils ne sont intéressants que pour abaisser l'inflammation chronique sous-jacente, présente par exemple lors d'arthrose. Un certain nombre de molécules sont utilisables chez le chat, mais il manque encore beaucoup de données sur leur innocuité, leur toxicité, leur pharmacodynamique et la titration de leur dose dans l'espèce féline. Quelques études ont mis en évidence l'intérêt des gabapentinoïdes, du tramadol, de la kétamine, de l'amitriptyline et des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine/noradrénaline ; d'autres traitements sont à l'étude en particulier le frunevetmab, un anticorps monoclonal félinisé antifacteur de croissance des nerfs (NGF) qui présente des résultats intéressants dans le traitement de l'arthrose. L'intérêt porté sur la reconnaissance de cette douleur neuropathique et la poursuite des études dans ce domaine pourraient ouvrir la voie vers de nouvelles modalités de traitement de certaines affections douloureuses chroniques comme l'arthrose.[-]
La douleur neuropathique correspond à une douleur inadaptée provoquée par une lésion ou une pathologie du système nerveux somatosensoriel. Bien connue en médecine humaine, sa survenue chez le chat reste sous-estimée en raison de ses manifestations polymorphes, souvent caractérisées par un changement comportemental. Mis à part dans le cadre des douleurs arthrosiques et postopératoires, il n'existe pas d'instruments de métrologie cliniques validés ...

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Les affections du pénis et du fourreau décrites chez le chien sont de nature diverse, et pour certaines mal connues et documentées. Il existe des maladies congénitales telles que l'imperforation du prépuce, le diphallia, la persistance du frein préputial et l'hypospadias, des maladies de croissance telles que le phimosis et l'immaturité pénienne, les anomalies de l'os pénien, des affections apparaissant en conséquence à d'autres troubles telles que le paraphimosis et la maladie de la Peyronie, des maladies fonctionnelles telles que le priapisme, ou bien traumatiques telles que la fracture de l'os pénien, la fracture de verge, les lacérations et les prolapsus urétraux, des maladies inflammatoires telles que les balanoposthites, et finalement des maladies tumorales telles que l'hémangiome, hémangiosarcome, tumeur vénérienne transmissible, carcinome épidermoïde, ostéochrondrosarcome, ostéosarcome et fibrome. Pour chacune des affections citées ci-dessus, la description, les modalités diagnostiques et les traitements mis en place en médecine vétérinaire et humaine sont décrits ainsi que leurs similarités et leurs différences. À la fin de chaque description, les éléments de médecine humaine qui pourraient être utiles en médecine vétérinaires sont mentionnés. Cette thèse comporte deux objectifs. Le premier objectif consiste à mettre en avant les différences de traitements décrits en médecine humaine et vétérinaire et ainsi comprendre les raisons pour lesquelles les approches thérapeutiques diffèrent. Le second objectif consiste à mettre à disposition des vétérinaires une revue de la littérature concernant les traitements décrits pour chaque affection du pénis chez le chien et également chez l'homme, afin de multiplier les sources d'information et pouvoir ainsi prendre une décision thérapeutique éclairée compte tenu de toutes les informations disponibles dans la littérature, et particulièrement concernant les affections peu décrites chez le chien.[-]
Les affections du pénis et du fourreau décrites chez le chien sont de nature diverse, et pour certaines mal connues et documentées. Il existe des maladies congénitales telles que l'imperforation du prépuce, le diphallia, la persistance du frein préputial et l'hypospadias, des maladies de croissance telles que le phimosis et l'immaturité pénienne, les anomalies de l'os pénien, des affections apparaissant en conséquence à d'autres troubles telles ...

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Les dorsalgies représentent une entité pathologique majeure en pathologie locomotrice des équidés, malgré la difficulté à pouvoir poser un diagnostic de certitude quant au statut dorsalgique ou non d'un cheval. De nombreux traitements dans la gestion de la douleur ont aujourd'hui prouvé leur efficacité et sont utilisés dans un contexte de dorsalgies. L'inconvénient principal de ces traitements est qu'ils sont considérés comme dopants. Cela freine donc leur utilisation pour les chevaux de sport et les chevaux de course. Nous nous sommes donc demandé si une thérapie alternative telle que l'acupuncture pouvait offrir une alternative intéressante dans la gestion des signes cliniques de dorsalgie en particulier chez les chevaux de course de haies. D'après nos résultats, il ressort de cette étude qu'un traitement acupunctural n'améliore pas la mobilité thoraco-lombaire des chevaux de course de haies présentant des signes cliniques de dorsalgie d'après l'évaluation de la mobilité dorsale réalisée à l'aide d'un accéléromètre. Néanmoins, de plus amples études sont nécessaires pour conclure définitivement sur l'intérêt de l'acupuncture dans la gestion des signes de dorsalgie chez des chevaux de course (trot ou plat) ou de sport. Ces études nécessiteraient de recruter un échantillon de plus grand effectif, d'utiliser une méthode objective standardisée permettant de déterminer si un cheval est dorsalgique ou non et d'utiliser un protocole avec de multiples séances d'électroacupuncture plutôt qu'une unique séance d'acupuncture avec aiguilles sèches.[-]
Les dorsalgies représentent une entité pathologique majeure en pathologie locomotrice des équidés, malgré la difficulté à pouvoir poser un diagnostic de certitude quant au statut dorsalgique ou non d'un cheval. De nombreux traitements dans la gestion de la douleur ont aujourd'hui prouvé leur efficacité et sont utilisés dans un contexte de dorsalgies. L'inconvénient principal de ces traitements est qu'ils sont considérés comme dopants. Cela ...

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Les maladies à médiations immunes, connues pour être un facteur de risque des glomérulopathies et d'altération de la fonction rénale, sont couramment traitées à l'aide d'une corticothérapie. Il a été préalablement démontré qu'une dose immunosuppressive de prednisolone provoque une hyperfiltration rénale et une protéinurie chez le chien sain. L'objectif de cette étude a été de documenter l'évolution de la fonction rénale chez les chiens atteints de maladie à médiation immune avant et pendant un traitement à base de glucocorticoïdes. Les chiens présentant une maladie à médiation immune primaire et n'ayant pas reçu de corticoïdes dans le mois précédant étaient éligibles pour cette étude expérimentale prospective longitudinale. La pression artérielle systolique, le débit de filtration glomérulaire (DFG), basé sur le calcul de la clairance de la créatinine exogène, les analyses biochimiques sanguines ainsi qu'une analyse urinaire complète, incluant le rapport protéines sur créatinine urinaire (RPCU) et l'électrophorèse des protéines urinaires, ont été obtenus avant et après 7, 30 et 90 jours de traitement immunosuppresseur. Un modèle général linéaire a été utilisé afin d'évaluer l'impact du traitement sur les différentes variables. Neuf chiens présentant une maladie à médiation immune primaire ont été inclus dans cette étude. La dose maximale de prednisolone a été atteinte à J7 pour une valeur moyenne de 2,8 mg/kg/jour. L'effet de la dose est significativement corrélé avec une augmentation de la pression artérielle systolique, du potassium, des bicarbonates et une diminution du chlore, du calcium ionisé et de la densité urinaire. Une absence d'effet significatif est notée sur les autres variables en particulier sur le DFG, la créatinine et le RPCU. La dose de glucocorticoïdes est associée à des variations de l'équilibre électrolytique qui doivent être connues et intégrées à la pratique clinicienne. Le nombre d'animaux inclus et la durée courte de suivi ne permettent pas de conclure avec certitude concernant les variations liées aux marqueurs de la fonction rénale. La poursuite de ce travail est nécessaire pour consolider les résultats.   Immune mediated diseases (IMD) are a known as a risk factor for glomerular diseases and are usually treated with glucocorticoids. Immunosuppressive dosages of prednisolone have been associated with renal hyperfiltration and proteinuria in healthy dogs. The aim of this prospective study was to provide new insights on renal function evolution in dogs affected by IMD and treated with prednisolone. Dogs presenting with a primary IMD, which did not received glucocorticoids within the previous month, were eligible. Systolic blood pressure, glomerular filtration rate (GFR) using exogenous creatinine clearance, biochemistry and complete urinalysis, including urine protein-to-creatinine ratio (UPC) and protein electrophoresis, were obtained before and after 7, 30 and 90 days of treatment. A general linear model was used to evaluate the effects of steroids on the studied variables. Nine dogs with primary IMD were included in this study. The maximal dose of prednisolone was reached at day 7 with an average value of 2,8 mg/kg/day. Daily dosage was correlated with significant increases in systolic arterial pressure, potassium, bicarbonates and decreases in chlorides, ionized calcium and urine specific gravity. A lack of significant effects was notified concerning other variables such as GFR, creatinine and UPC. Daily dose to prednisolone is associated with variation of electrolytic status, which should be taken into account for an adequate follow-up of such dogs. The limited number of included dogs and the short period of follow-up prevent any further conclusion regarding some renal biomarkers. Additional data are warranted to support these results.[-]
Les maladies à médiations immunes, connues pour être un facteur de risque des glomérulopathies et d'altération de la fonction rénale, sont couramment traitées à l'aide d'une corticothérapie. Il a été préalablement démontré qu'une dose immunosuppressive de prednisolone provoque une hyperfiltration rénale et une protéinurie chez le chien sain. L'objectif de cette étude a été de documenter l'évolution de la fonction rénale chez les chiens atteints ...

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V

Dermatite de léchage

Shumaker, A.K. | EMC-Vétérinaire | 2021

N°spécial | Cote : EMC-Vet.

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H
Les courses d'endurance équestre imposent un effort prolongé sur plusieurs heures à vitesse soutenue. Environ 10% des participants aux épreuves de niveau national développent des troubles métaboliques pendant ou après la compétition et peuvent nécessiter une prise en charge vétérinaire. Il existe peu de données pour orienter les praticiens sur la conduite à tenir dans ces circonstances.Cette étude a pour objectif de faire le point sur les données de la littérature disponibles sur le sujet d'une part, et sur les pratiques de terrain d'autre part. La synthèse bibliographique montre que la chaleur, la sudation et le travail musculaire fourni lors de l'exercice d'endurance sont des sources de déséquilibres métaboliques dont les manifestations sont variées et s'incarnent au travers de différentes affections métaboliques spécifiques. Sur ces bases, un questionnaire a été élaboré et proposé aux vétérinaires officiant en endurance en France. Les 29 retours obtenus ont permis de recenser les pratiques usuelles pour chaque affection spécifique. Malgré des variations selon les expériences de chacun, les résultats révèlent une cohérence globale avec les informations relevées dans la littérature. La synthèse des résultats du questionnaire et des données la littérature, a conduit à proposer un arbre décisionnel sur l'urgence de la prise en charge d'un cas métabolique, ainsi que des fiches recensant les pratiques habituelles par affection. Elles devraient aider les vétérinaires peu expérimentés en endurance à améliorer la prise en charge et le bien être des chevaux d'endurance.[-]
Les courses d'endurance équestre imposent un effort prolongé sur plusieurs heures à vitesse soutenue. Environ 10% des participants aux épreuves de niveau national développent des troubles métaboliques pendant ou après la compétition et peuvent nécessiter une prise en charge vétérinaire. Il existe peu de données pour orienter les praticiens sur la conduite à tenir dans ces circonstances.Cette étude a pour objectif de faire le point sur les ...

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H
Les lésions de la région sacro-iliaque (SI) génèrent des douleurs qui sont responsables de baisses de performance voire de boiteries postérieures chez les chevaux de course et chez les chevaux de selle, ce qui conduit à des pertes économiques pour la filière sportive, et compromet la jouissance des particuliers. Des données sur le suivi sportif des chevaux atteints de ces lésions permettent de mieux envisager la suite de leur carrière. L'objectif de cette étude était d'évaluer le retour en compétition de 80 chevaux présentés en consultation au CIRALE (Normandie, France) à qui il avait été diagnostiqué une arthropathie sacro-iliaque (SI) par examen échographique transrectal et qui avaient été traités par infiltration péri-articulaire SI échoguidée à base de stéroïdes par abords crânial et caudal. Le retour en compétition a été évalué grâce aux données des sites officiels. Les disciplines majoritairement représentées dans notre échantillon étaient les courses de trot et de galop ainsi que le saut d'obstacles (CSO). Le retour en compétition a été évalué selon deux critères par discipline : les gains totaux et le nombre de courses pour les trotteurs et les galopeurs, et la hauteur maximale et le nombre d'engagements pour les chevaux de CSO. 64,3% des chevaux de CSO, 34,8% des trotteurs et 20,0% des galopeurs ont retrouvé au moins 75% de leur niveau d'activité antérieur sur les deux critères d'évaluation. L'âge, la sévérité des lésions de l'articulation sacro-iliaque (ASI), les groupes de lésions concomitantes, la durée d'évolution des troubles et la molécule utilisée pour les infiltrations SI n'étaient pas associés à la qualité du retour en compétition. En revanche le niveau de performances sportives retrouvé après les infiltrations SI était significativement plus élevé chez les chevaux de CSO (64,3%, p=0,005) que dans les disciplines de trot et de galop.[-]
Les lésions de la région sacro-iliaque (SI) génèrent des douleurs qui sont responsables de baisses de performance voire de boiteries postérieures chez les chevaux de course et chez les chevaux de selle, ce qui conduit à des pertes économiques pour la filière sportive, et compromet la jouissance des particuliers. Des données sur le suivi sportif des chevaux atteints de ces lésions permettent de mieux envisager la suite de leur carrière. ...

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Le Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort pour Animaux de Compagnie (CHUVA-Ac) est une des plateformes médicales de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort (ENVA). Tout en recevant plus de 16 000 clients par an, cet établissement se doit de satisfaire à deux missions : délivrer un enseignement pédagogique et prodiguer les soins aux animaux. Pour cela, la prise en charge du patient y est particulière : pluralité des intervenants (étudiants, cliniciens, personnels administratifs) et temps d'attente allongée. Ce procédé complexe peut-être la source de litiges. Chaque année, la direction de l'hôpital se doit de répondre aux sollicitations de clients révélant une prise en charge défectueuse et demandant une réparation. Ces litiges n'ont jamais été étudiés. Les mécontentements de la clientèle peuvent prendre plusieurs formes. Pour la période 2009-2011 et 2017-2019 nous avons analysé leurs caractéristiques afin de préconiser des suggestions pour les prévenir et améliorer leur traitement : nature du litige et de la réclamation, caractéristiques du propriétaire, caractéristiques de l'animal et caractéristiques de la consultation. Les litiges financiers apparaissent majoritaires (50,5 % en 2009-2011, 48,7 % en 2017-2019) face à ceux de prise en charge ou mixtes. Les clients, eux, sont moins à même de consulter à nouveau en cas de litige (40,7 % versus 69,5 %). Concernant les animaux, l'âge croissant est associé à une augmentation des litiges (2292 jours versus 1594 jours). Enfin, les consultations pour second avis sont plus à risques (47,6 % versus 35,4 %) et certains services sont surreprésentés comme les Urgences-Soins Intensifs. L'établissement systématique de devis, l'envoi réfléchi des résultats d'examens et le maintien de l'encadrement des étudiants sont autant de pistes nécessaires pour prévenir les litiges. Le traitement, lui, pourrait être amélioré par la meilleure constitution du dossier clinique informatisée et l'attestation de bonne réception du mécontentement par retour postal à sa réception.[-]
Le Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort pour Animaux de Compagnie (CHUVA-Ac) est une des plateformes médicales de l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort (ENVA). Tout en recevant plus de 16 000 clients par an, cet établissement se doit de satisfaire à deux missions : délivrer un enseignement pédagogique et prodiguer les soins aux animaux. Pour cela, la prise en charge du patient y est particulière : pluralité des intervenants ...

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Chez le bovin adulte ou chez le veau, le drenchage est un geste technique fréquemment utilisé qui permet de traiter de nombreuses affections via notamment l'administration de liquides en quantités importantes et de médicaments. Ainsi, il est devenu essentiel que tous les vétérinaires, destinés à une clientèle essentiellement rurale, sachent réaliser cette technique avec précision à la sortie du cursus vétérinaire. Néanmoins la réalisation de ce geste dans un contexte d'enseignement questionne en raison de considérations de bien-être animal et de risque associé à l'acquisition de ce geste technique. L'objectif de cette thèse est donc de faire un rappel de l'intérêt du drenchage chez le veau et la vache et de créer un atelier de drenchage chez le bovin adulte. Cela permet ainsi l'acquisition des gestes précis de réalisation de drenchage sans risques pour l'animal et pour le manipulateur. L'atelier ainsi réalisé comprend une maquette réaliste à taille réelle dans la salle d'apprentissage par simulations Vetsims de l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort. En complément de la description de la confection du modèle, une fiche explicative permettant la manipulation en autonomie de l'atelier est également proposée.[-]
Chez le bovin adulte ou chez le veau, le drenchage est un geste technique fréquemment utilisé qui permet de traiter de nombreuses affections via notamment l'administration de liquides en quantités importantes et de médicaments. Ainsi, il est devenu essentiel que tous les vétérinaires, destinés à une clientèle essentiellement rurale, sachent réaliser cette technique avec précision à la sortie du cursus vétérinaire. Néanmoins la réalisation de ce ...

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I. Pression artérielle : définitions et mesures / - La pression artérielle / - Mesure de la pression artérielle / - Techniques de mesure de la pression artérielle
II. Pression artérielle : guide clinique / - Hypertension / - Traitement médical de l'hypertension / - Hypotension / - Traitement médical de l'hypotension

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La présente thèse traite de l'analyse rétrospective d'une technique chirurgicale visant à traiter les kystes osseux souschondraux du condyle fémoral médial de type 1 chez le yearling pur-sang. C'est une affection fréquente dans cette population et elle cause une baisse de performance et de valeur économique du cheval de course. De nombreuses études ont déjà porté sur la recherche du meilleur traitement de cette affection, sans consensus à ce jour. La chirurgie étudiée ici, en partenariat avec le CHVE de Livet, consiste en la fixation des kystes osseux souschondraux du condyle fémoral médial de type 1 avec des clous résorbables par arthroscopie. L'efficacité de cette chirurgie a été évaluée selon des critères de résolution radiographique et clinique, en comparant le groupe des chevaux opérés avec un groupe témoin. Radiographiquement, les lésions des chevaux non opérés semblent mieux se résorber que celles des chevaux opérés. Les chevaux ayant été opérés semblent être moins présentés à la vente yearling Arqana, moins bien vendus et à prix moins élevé que les chevaux n'ayant pas été opérés. En course, ce sont les chevaux non opérés qui semblent plus fréquemment courir, et qui obtiennent un gain moyen plus important. Ainsi, il ne nous a pas été possible de mettre en évidence un avantage de la technique chirurgicale décrite dans cette étude.   This thesis deals with the retrospective analysis of a surgical technique aimed at treating type 1 subchondral bone cyst of the medial femoral condyle in thoroughbread yearling. It is a frequent ailment in this population and causes a decrease in performance and economic value of the racehorse. Many studies have already focused on finding the best treatment for this condition, whithout consensus to date. The surgery studied here, in partnership with the CHVE of Livet, consists in the fixation of type 1 subchondral bone cyst of the medial femoral condyle with polydioxanone pins by arthroscopy. The effectiveness of this surgery was evaluated according to radiographic and clinical resolution criteria, by comparing the group of horses operated on with a control group. Radiographically, the lesions of non-operated horses seem to resolve better than those of operated horses. Horses that have undergone surgery seem to be presented less at Arqana yearling sale, sold less well and priced less than horses that have not been operated on. In racing, it is the non-operated horses which seem to run more frequently, and which obtain a higher average gain. Thus, it was not possible for us to demonstrate an advantage of the surgical technique described in this study.[-]
La présente thèse traite de l'analyse rétrospective d'une technique chirurgicale visant à traiter les kystes osseux souschondraux du condyle fémoral médial de type 1 chez le yearling pur-sang. C'est une affection fréquente dans cette population et elle cause une baisse de performance et de valeur économique du cheval de course. De nombreuses études ont déjà porté sur la recherche du meilleur traitement de cette affection, sans consensus à ce ...

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La protéinurie rénale suscite depuis près de 20 ans un intérêt majeur en néphrologie vétérinaire : elle représente à la fois un marqueur de maladie rénale chronique, mais aussi un facteur pronostic et une cible thérapeutique. Les mécanismes physiologiques d'excrétion des protéines urinaires, ainsi que la physiopathologie de la protéinurie rénale, ses conséquences cliniques et sa signification pronostique sont présentés. Les différentes méthodes de mesure de la protéinurie et du rapport protéines sur créatinine urinaires, leur interprétation, leurs performances , les sources d'erreurs ainsi que les facteurs de variation pré-analytique sont ensuite détaillées. La démarche diagnostique est présentée dans ses étapes successives incluant les indications pour rechercher une protéinurie, sa détection, la mise en évidence de son origine rénale, l'identification de la cause de la protéinurie, ainsi que la détermination de son stade. Enfin, les différents traitements anti-protéinuriques (régime rénal, inhibiteurs du système rénine angiotensine aldostérone, immunosuppresseurs) sont développés en précisant le niveau de preuves existant sur leur efficacité à partir des études de la littérature ainsi que les recommandations pour les protocoles de prise en charge.   Since the early 2000s, renal proteinuria arouses major interest in veterinary nephrology: it represents at the same time a marker for chronic kidney disease (CKD), a prognostic factor and a therapeutic target. Physiological mechanisms of urine protein excretion and the pathophysiology of renal proteinuria, with its clinical consequences and its prognostic significance, are presented. The different methods for measurement of proteinuria and urine proteins to creatinine ratio (including interpretation, performance, analytical errors, and pre-analytical factors of variation) are then detailled .. The different steps of the diagnostic procedure (indications for screening proteinuria in patients, detection of proteinuria, diagnosis of renal proteinuria, identification of the cause of proteinuria, staging of proteinuria) are presented. The different antiproteinuric-treatment options (renal diet, inhibitors of renin angiotensin aldosteron system,immunosuppressive agents) are also reviewed with a specific attention on their efficacy (based on the level of evidence available in the veterinary literature) and the treatment guidelines for management of patients with CKD.[-]
La protéinurie rénale suscite depuis près de 20 ans un intérêt majeur en néphrologie vétérinaire : elle représente à la fois un marqueur de maladie rénale chronique, mais aussi un facteur pronostic et une cible thérapeutique. Les mécanismes physiologiques d'excrétion des protéines urinaires, ainsi que la physiopathologie de la protéinurie rénale, ses conséquences cliniques et sa signification pronostique sont présentés. Les différentes méthodes ...

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