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Contribution à l'étude de l'activité alpha-bloquante de la Nicergoline de l'Alfuzosine sur le bas appareil urinaire de l'espèce canine

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Thèse
H

Van Kote, Sébastien

École nationale vétérinaire d'Alfort

2001

119 p.

A-2001-102

Appareil urinaire ; Pression urétrale ; Miction ; Trouble de la miction ; Thérapeutique ; Nicergoline ; Alfuzosine ; Carnivore ; Chien

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=291

Téléchargeable : Oui

N° de thèse : 102

Bibliographie : 42

Titre anglais : Study of alpha-blockade activity of nicergolin and alfuzosin on the lower urinary tract of dog

Directeur de Thèse : Cotard, Jean-Pierre

Assesseur / Examinateur : Combrisson, Hélène

Type de fond : Fonds contemporain

Les affections du tractus urinaire inférieur dans l'espèce canine sont généralement responsables de troubles de la miction. Dans ce domaine, les affections concernant la phase de vidange vésicale sont dues à des résistances urétrales excessives et / ou à des contractions insuffisantes de la vessie : le traitement, visant principalement à restaurer des mictions complètes et efficaces, fait appel à des substances alpha1-bloquantes comme l'alfuzosine et la nicergoline avec des résultats très satisfaisants en pratique canine. L'activité alpha1-bloquante de la nicergoline et de l'alfuzosine sur le bas appareil urinaire de l'espèce canine est étudiée par la réalisation de profils de pression urétrale chez sept chiennes adultes saines et non stérilisées, enregistrés avant et après l'administration de chacune de ces deux substances par voie orale et par voie intraveineuse, les profils de pression urétrale étant effectués dans ce dernier protocole juste avant, une minute et cinq minutes après l'injection. Pour le protocole expérimental par voie orale, les profils de pression urétrale ne montrent aucune variation significative suite à l'administration pendant 14 jours de nicergoline (0.4 mg/kg/j) ou d'alfuzosine (0.2 mg/kg/j) pour les paramètres considérés : la pression maximale de clôture de l'urètre et la longueur fonctionnelle de l'urètre. Pour le protocole expérimental par voie intraveineuse, l'alfuzosine (0.02 mg/kg en IV lente) provoque une baisse hautement significative de la pression maximale de clôture de l'urètre à une minute (p= 0,0006) et à cinq minutes (p= 0,0013) après son administration ; la nicergoline (0.04 mg/kg en IV lente) est responsable d'une baisse significative de la pression maximale de clôture de l'urètre à une minute (p= 0,0239) et d'une baisse hautement significative à cinq minutes (p= 0,004) après son administration. Une différence significative (p=0.0075) est ainsi observée en faveur de l'alfuzosine par rapport à la nicergoline au temps d'une minute après l'administration intraveineuse pour leur action de baisse de la pression maximale de clôture de l'urètre. Les longueurs fonctionnelles urétrales ne sont pas modifiées par l'administration intraveineuse des deux substances étudiées. Parallèlement à cela, les paramètres cardio-vasculaires mesurés ne font l'objet d'aucune variation significative suite à l'administration de ces molécules par voie intraveineuse, à l'exception d'une différence significative, dans une seule table statistique utilisée, pour la pression artérielle diastolique une minute après l'administration intraveineuse d'alfuzosine (p= 0,0094). La nicergoline et l'alfuzosine montrent donc une activité alpha1-bloquante urosélective nette et comparable chez les chiennes étudiées : une diminution de la pression de clôture de l'urètre, sans effet notable sur les paramètres cardio-vasculaires suite à leur administration intraveineuse. Le fait que la nicergoline et l'alfuzosine administrées par voie orale ne modifient pas les pressions urétrales des chiennes saines de l'étude, alors que ces deux molécules ont des effets bénéfiques sur des chiens atteints de troubles obstructifs du bas appareil urinaire en pratique clinique, peut être expliqué par l'hypothèse selon laquelle la nicergoline et l'alfuzosine ne pourraient modifier un tonus urétral normal aux posologies utilisées, mais seraient capables d'abaisser un tonus urétral exacerbé dans le cadre d'une affection du bas appareil urinaire.

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