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Pathologie des tortues marines de l'île de la Réunion : une analyse rétrospective du centre de soins de Kélonia (2006-2018)

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=3829

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 066

Titre anglais : Pathology of marine turtles in Reunion Island: a retrospective analysis of the Kelonia health center (2006-2018)

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Bellier, Sylvain

Assesseur / Examinateur : Arné, Pascal

Type de fond : Fonds contemporain

Les sept espèces de tortues marines sont à ce jour toutes inscrites sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Plusieurs associations et organismes participent à leur conservation, dont le centre de soin de Kélonia, inauguré en 2006. L’objectif de cette étude est d’analyser les facteurs de mortalité des tortues marines et les examens réalisés par leur vétérinaire afin de mieux comprendre leur pathologie sur l’île de La Réunion. Cette étude se concentre sur 295 tortues marines qui ont été adressées au centre de soins entre 2006 et 2018. On y retrouve quatre espèces : des tortues caouannes (Caretta caretta), des tortues vertes (Chelonia mydas), des tortues imbriquées (Eretmochelys imbricata) et des tortues olivâtres (Lepidochelys olivacea). 97,6 % d’entre elles (n=288/295) sont des tortues juvéniles ou subadultes. 89,5 % (n=260/295) des affections pathologiques rencontrées à Kélonia ont une cause anthropogénique telle que la pêche accidentelle (82,0 %, n=242/295), les collisions avec des bateaux (4,4 %, n=13/295) ou le braconnage (1,7 %, n=5/295). Seules 7,5 % des tortues (n=22/295) ont été retrouvées échouées, affaiblies ou flottant à la surface de l’océan. La pêche accidentelle est la principale cause de mortalité à Kélonia (70,5 %, n=93/132), notamment la pêche à la palangre. Les différentes analyses paracliniques et les autopsies permettent de conclure que la cause est souvent due à la perforation du tractus digestif par hameçon, notamment au niveau de l’oesophage. Des signes caractéristiques d’un mauvais état général ont également pu être notés. De plus, le temps de survie médian des tortues mortes au centre de soin de Kélonia est de 8 jours. Le temps de présence médian des tortues relâchées est de 220 jours. La première semaine passée à Kélonia est donc déterminante pour la survie des tortues. L’impact des macro-plastiques dans le tractus digestif est étudié dans cette étude. Posséder plus de cinq grammes de macro-plastiques dans le tractus digestif constitue un facteur de risque de mortalité pour les jeunes tortues marines. Par ailleurs, on montre que la présence d’au moins dix grammes de macro-plastiques dans le tractus digestif diminue significativement le temps de survie des tortues marines envoyées au centre de soins de Kélonia.

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