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Contribution à l'étude de certaines pneumopathies interstitielles chroniques chez le chien : état des lieux et perspectives

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Thèse
H

Berger, Fanny

École nationale vétérinaire d'Alfort

2019

78 p.

A-2019-145

Pneumopathie ; Pathologie respiratoire ; Pneumologie ; Poumon ; Médecine vétérinaire ; Traitement ; Biomarqueur ; Carnivore domestique ; Chien

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=3256

Téléchargeable : Oui

N° de thèse : 145

Titre anglais : Contribution to the study of some chronic interstitial pneumonias in dogs : state of art and perspectives

Directeur de Thèse : Canonne-Guibert, Morgane

Assesseur / Examinateur : Laloy, Eve

Type de fond : Fonds contemporain

Le poumon est un lieu d’échanges gazeux indispensables et une atteinte du parenchyme pulmonaire se manifeste par des symptômes non spécifiques. La prévalence des pneumopathies interstitielles est assez faible chez le chien et leur diagnostic peut s’avérer délicat. En effet, le manque de connaissances et le faible nombre de cas cliniques retrouvés, ainsi que l’absence de signes cliniques spécifiques, compliquent et retardent le diagnostic. Ce document a permis de faire un état des lieux des connaissances en médecine vétérinaire sur les principales pneumopathies interstitielles chroniques du chien : la bronchopneumonie éosinophilique, la fibrose idiopathique, la pneumocystose, la pneumonie lipidique, et la protéinose alvéolaire. De nombreux examens complémentaires sont aujourd’hui disponibles pour aboutir au diagnostic, incluant des examens de laboratoire, dont le lavage bronchoalvéolaire, et les examens d’imagerie. Des techniques d’imagerie s’améliorent en médecine vétérinaire avec un accès au scanner plus facile et plus fréquent. Les cinq entités décrites existent en médecine humaine et les publications correspondantes permettent d’inspirer les moyens diagnostiques et thérapeutiques en médecine vétérinaire. De nombreux biomarqueurs ont été découverts en médecine humaine. Ils permettent un diagnostic et/ou un suivi de l’évolution de la maladie. Dans la fibrose pulmonaire par exemple, les marqueurs sont issus de la synthèse de collagène, molécule très présente dans cette maladie puisqu’à l’origine de la fibrose. De tels biomarqueurs sont intéressants car permettent un diagnostic non invasif en évitant le recours à la biopsie pulmonaire. Concernant le traitement des cinq entités chez l’Homme, les options sont plus détaillées et en constante évolution. Dans un futur plus ou moins proche, il sera peut-être testé l’usage des anti-interleukines dans la bronchopneumopathie éosinophilique canine ou encore l’utilisation de la pirfenidone dans la fibrose idiopathique du chien.

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