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Comparaison des méthodes de diagnostic parasitaire par coproscopie utilisées en parc zoologique en France : étude bibliographique et questionnaire à but de confrontation expérimentale

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Thèse
H

Dedeyan, Antoine

École nationale vétérinaire d'Alfort

2024

1 vol. (93 p.)

A-2024-011

Coproscopie ; Parc zoologique ; Parasitologie ; Mammifère ; Diagnostic ; France

Les parcs zoologiques accueillent et échangent de nombreuses espèces animales provenant de différents biotopes et pour la plupart d'intérêt conservatoire élevé. Ces animaux sont sujets à de nombreuses maladies, dont certaines sont causées par des parasites. Ces affections peuvent gravement porter atteinte à la santé des individus, d'autant plus s'ils sont soumis à un stress lié à la captivité. Que ce soit dans une optique prophylactique ou clinique, la recherche de parasites est un examen crucial en médecine zoologique. Plusieurs méthodes existent aujourd'hui, mais le type de méthode le plus approprié aux parcs zoologiques est la coproscopie : un examen indirect, ne nécessitant ni anesthésie ni contention, et peu onéreux lorsqu'il est réalisé à la clinique. De nombreux protocoles peuvent être réalisés, permettant la mise en évidence d'espèces parasitaires différentes. Le choix du protocole utilisé doit donc être réfléchi. Cependant, cet examen est chronophage et la diversité des protocoles ne semble, d'expérience étudiante, pas souvent explorée. Nous souhaitions donc rechercher les méthodes d'intérêt pour les différentes espèces de mammifères, et comparer nos résultats avec les pratiques actuelles dans les parcs zoologiques français. Nous avons dans un premier temps recherché les parasites d'intérêt de différents groupes de mammifères, constitués après un classement réfléchi. Nous avons ensuite recherché quels éléments parasitaires se retrouvent dans les selles des hôtes infectés. Après avoir présenté différents protocoles de coproscopie et leurs intérêts, nous avons attribué aux groupes d'espèces mammifères les protocoles nous semblant être les plus intéressants. Enfin, nous avons transmis un questionnaire sur la coproscopie à des parcs zoologiques et analysé les réponses des six institutions ayant participé. Après avoir comparé leurs pratiques à nos résultats, nous avons pu proposer des pistes d'amélioration. Il ressort de ce travail que les parasites d'intérêt varient considérablement au sein des mammifères. L'utilisation d'une seule méthode de coproscopie ne peut être adaptée à l'ensemble de ces animaux. Bien que nous pensions que les parcs zoologiques ne variaient que peu leurs protocoles, aucune institution n'utilise qu'une seule méthode de coproscopie. Les pistes d'amélioration sont l'utilisation plus fréquente de la technique de sédimentation, l'ajout de la technique de Baermann à l'examen des singes, l'utilisation de colorations et de solutions moins denses lors de la recherche de protozoaires, et la considération plus généralisée des troubles respiratoires dans la décision d'un examen coproscopique.

Url / Doi : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04609665v1/file/A-2024-011.pdf

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 011

Bibliogr. p. : 79-84

Titre anglais : Comparison of coproscopy methods for parasite diagnosis used in zoos in France. Bibliography and survey study for experimental challenge

Résumé anglais : Zoos host and exchange numerous animal species coming from different biotopes, and most of them are of high interest in conservation. These animals are subjects to numerous pathologies, and some are due to the prensence of parasites. Those diseases can be severe, and even more when individuals experience captivity-related stress. In preventive medicine or in clinical cases, parasites screening is a very important exam in zoo medicine. Many methods exist, but the most appropriate one in zoos is the coproscopy: an indirect exam, which needs neither anesthesia nor restraint, and which is cheap when done at the clinic. Numerous protocols may be used, and allow different species of parasites to be observed. Thus, the protocol must be chosen wisely. But the coproscopic exam is time-consuming and, as observed in student internship, not used with all its variety. We wanted to search for different species of mammals which protocols are efficient, and compare those results to what is actually done in zoos in France. We first have searched for parasites of interests for different groups of mammal species. We put in the same group mammal species that overall seemed to be host to the same parasites. Then, we searched what can be found in stools of infected hosts for the different parasites we encountered. We listed various protocols and their interests and assigned to each group of mammal species the ones we found to be the most interesting. Finally, we asked zoos to fill a form and analyzed the six we've been sent back. The comparison of their answers to our results allowed us to suggest improvements. This work has shown that parasites of interests are very different among mammals. A sole protocol can not be enough to perform sensible coproscopic exams for all species. We thought that zoos used a poor variety of methods but not one institution in our survey reported the use of a sole protocol. Improvement suggestions are the more frequent use of the sedimentation protocol, the use of the Baermann method when examining monkeys, the use of colorants and lower density solutions when searching for protozoa, and to be more considerative of a coproscopic exam in case of respiratory symptoms.

Mots-clés anglais : Coproscopy ; Zoo ; Parasitology ; Mammal ; Diagnosis ; France

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Blaga, Radu

Assesseur / Examinateur : Arné, Pascal

Type de fond : Fonds contemporain


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