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Les parcs zoologiques accueillent et échangent de nombreuses espèces animales provenant de différents biotopes et pour la plupart d'intérêt conservatoire élevé. Ces animaux sont sujets à de nombreuses maladies, dont certaines sont causées par des parasites. Ces affections peuvent gravement porter atteinte à la santé des individus, d'autant plus s'ils sont soumis à un stress lié à la captivité. Que ce soit dans une optique prophylactique ou clinique, la recherche de parasites est un examen crucial en médecine zoologique. Plusieurs méthodes existent aujourd'hui, mais le type de méthode le plus approprié aux parcs zoologiques est la coproscopie : un examen indirect, ne nécessitant ni anesthésie ni contention, et peu onéreux lorsqu'il est réalisé à la clinique. De nombreux protocoles peuvent être réalisés, permettant la mise en évidence d'espèces parasitaires différentes. Le choix du protocole utilisé doit donc être réfléchi. Cependant, cet examen est chronophage et la diversité des protocoles ne semble, d'expérience étudiante, pas souvent explorée. Nous souhaitions donc rechercher les méthodes d'intérêt pour les différentes espèces de mammifères, et comparer nos résultats avec les pratiques actuelles dans les parcs zoologiques français. Nous avons dans un premier temps recherché les parasites d'intérêt de différents groupes de mammifères, constitués après un classement réfléchi. Nous avons ensuite recherché quels éléments parasitaires se retrouvent dans les selles des hôtes infectés. Après avoir présenté différents protocoles de coproscopie et leurs intérêts, nous avons attribué aux groupes d'espèces mammifères les protocoles nous semblant être les plus intéressants. Enfin, nous avons transmis un questionnaire sur la coproscopie à des parcs zoologiques et analysé les réponses des six institutions ayant participé. Après avoir comparé leurs pratiques à nos résultats, nous avons pu proposer des pistes d'amélioration. Il ressort de ce travail que les parasites d'intérêt varient considérablement au sein des mammifères. L'utilisation d'une seule méthode de coproscopie ne peut être adaptée à l'ensemble de ces animaux. Bien que nous pensions que les parcs zoologiques ne variaient que peu leurs protocoles, aucune institution n'utilise qu'une seule méthode de coproscopie. Les pistes d'amélioration sont l'utilisation plus fréquente de la technique de sédimentation, l'ajout de la technique de Baermann à l'examen des singes, l'utilisation de colorations et de solutions moins denses lors de la recherche de protozoaires, et la considération plus généralisée des troubles respiratoires dans la décision d'un examen coproscopique.
[-] Les parcs zoologiques accueillent et échangent de nombreuses espèces animales provenant de différents biotopes et pour la plupart d'intérêt conservatoire élevé. Ces animaux sont sujets à de nombreuses maladies, dont certaines sont causées par des parasites. Ces affections peuvent gravement porter atteinte à la santé des individus, d'autant plus s'ils sont soumis à un stress lié à la captivité. Que ce soit dans une optique prophylactique ou ...
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Get the latest advances in zoo and wild animal medicine in one invaluable reference! Written by internationally recognized experts, Fowler's Zoo and Wild Animal Medicine: Current Therapy, Volume 10 provides a practical guide to the latest research and clinical management of captive and free-ranging wild animals. For each animal, coverage includes topics such as biology, anatomy and special physiology, reproduction, restraint and handling, housing requirements, nutrition and feeding, surgery and anesthesia, diagnostics, and treatment protocols. New topics in this edition include holistic treatments, antibiotic resistance in aquariums, non-invasive imaging for amphibians, emerging reptile viruses, and African ground hornbill medicine, in addition to giant anteater medicine, Brucella in marine animals, and rhinoceros birth parameters. With coverage of many subjects where information has not been readily available, Fowler's is a resource you don't want to be without.
[-] Get the latest advances in zoo and wild animal medicine in one invaluable reference! Written by internationally recognized experts, Fowler's Zoo and Wild Animal Medicine: Current Therapy, Volume 10 provides a practical guide to the latest research and clinical management of captive and free-ranging wild animals. For each animal, coverage includes topics such as biology, anatomy and special physiology, reproduction, restraint and handling, ...
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The first book to provide veterinarians with in-depth guidance on exotic animal surgical principles and techniques
As the popularity of exotic animals continues to grow, it is becoming increasingly important for veterinarians to be knowledgeable and skilled in common surgical procedures for a wide range of exotic species. Written for practitioners and board-certified surgeons with a working knowledge of domestic animal surgery, Surgery of Exotic Animals is the first clinical manual to provide comprehensive guidance on surgical principles and common procedures in exotic pets, zoo animals, and wildlife.
Edited by internationally recognized leaders in exotic animal surgery and zoological medicine, this much-needed volume covers invertebrates, fish, amphibians, reptiles, birds, and both terrestrial and marine mammals. Contributions from a team of surgery and zoo specialists offer detailed descriptions of common surgeries and provide a wealth of color images demonstrating how each procedure is performed—including regional anatomy and surgical approaches. An invaluable one-stop source of authoritative surgical information on exotic species, this book:
Provides illustrated guidance on surgical principles and common surgeries performed in exotic species
Describes general principles, instrumentation, equipment, suture materials, and magnification surgery
Covers a wide range of procedures such as small and large mammal dental surgery, avian soft tissue surgery, reptile orthopedic surgery, and primate surgery
Includes chapters on surgical oncology, megavertebrate laparoscopy, and minimally invasive surgery techniques
Surgery of Exotic Animals is an indispensable clinical guide and reference for all private veterinary practitioners; exotic, zoo, and wildlife veterinarians; laboratory animal veterinarians; veterinary students; and veterinary technicians.
[-] The first book to provide veterinarians with in-depth guidance on exotic animal surgical principles and techniques
As the popularity of exotic animals continues to grow, it is becoming increasingly important for veterinarians to be knowledgeable and skilled in common surgical procedures for a wide range of exotic species. Written for practitioners and board-certified surgeons with a working knowledge of domestic animal surgery, Surgery of Exotic ...
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Connue depuis le milieu du 19ème siècle, la diapause embryonnaire se définit comme l'arrêt du développement de l'embryon au stade de blastocyste pour une durée variable et généralement dépendante de l'espèce. Elle serait une stratégie de reproduction chez les mammifères pour produire un grand nombre de descendants, permettre une parturition au moment où les conditions sont optimales pour la progéniture et augmenter la compétition entre mâles lors de la saison de l'accouplement. Elle aurait ensuite été désactivée, au cours de l'évolution, chez les mammifères domestiques sans pour autant avoir totalement disparu. Le phénomène a été décrit chez plus de 130 espèces de mammifères de différents ordres et trois types de diapause ont ainsi pu être caractérisés : la diapause facultative de lactation chez les Rodentia (retard d'implantation induit par un stress métabolique, le plus souvent généré par la lactation), la diapause obligatoire chez les Carnivora (délai d'implantation à chaque gestation sous l'effet de la variation de luminosité saisonnière) et la diapause mixte des Marsupiala, combinaison des deux précédentes et variable en fonction de la période de l'année. / La régulation hormonale de la diapause, quel que soit son type, est contrôlée par la prolactine, qui est libérée en réponse au stimulus de succion ou à la variation de la photopériode. Durant la diapause, la survie des blastocystes est assurée en consommant des gouttelettes lipidiques stockées dans le cytoplasme. Quant aux contrôles moléculaires et cellulaires, ils sont encore en cours d'exploration et pourraient mener à de nouvelles pistes thérapeutiques anti-cancéreuses ou à des applications pratiques en médecine vétérinaire dans la conservation des embryons ou dans la gestion des cas d'infertilité liés à des défauts d'implantation.
[-] Connue depuis le milieu du 19ème siècle, la diapause embryonnaire se définit comme l'arrêt du développement de l'embryon au stade de blastocyste pour une durée variable et généralement dépendante de l'espèce. Elle serait une stratégie de reproduction chez les mammifères pour produire un grand nombre de descendants, permettre une parturition au moment où les conditions sont optimales pour la progéniture et augmenter la compétition entre mâles ...
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La cytauxzoonose féline est une protozoose infectieuse vectorielle et non contagieuse affectant les félidés sauvages et domestiques. Cette protozoose a été découverte pour la première fois en Amérique du Nord et sa présence a été mise en évidence en Europe. L'agent responsable de la maladie, Cytauxzoon spp (protozoaire du groupe des Apicomplexa ou sporozoaires, ordre des Piroplasmida ou piroplasmes, famille des Theileriidae) se développe dans les érythrocytes et le système réticulo-endothélial. La cytauxzoonose se manifeste, chez le chat domestique (Felis catus), par un syndrome pyrétique et hémolytique, caractérisé par une anémie accompagnée d'ictère. Des inclusions intra-érythrocytaires sont observables sur le frottis sanguin. En Amérique du Nord la maladie conduit dans une grande majorité des cas à la mort des chats infectés, tandis qu'en Europe, des cas asymptomatiques ont été observés. / En Europe, de nombreuses études ont mis en évidence la présence d'ADN de Cytauxzoon sp. sur des prélèvements sanguins de chats (Criado-Fornelio et al., 2009; Legroux et al., 2017; Panait et al., 2020; Willi et al., 2022) notamment en France avec une étude approfondie dans le Jura, une zone endémique du Lynx (Lynx lynx) étant l'hypothétique hôte réservoir de Cytauxzoon sp. (Bohin, 2018). On peut alors s'interroger sur l'identité du vecteur de ce protozoaire. En effet ce dernier a été identifié en Amérique du Nord comme étant les adultes d'Amblyoma americanum, les nymphes A.americanum et les adultes Dermacentor variabilis (Allen et al., 2019; Blouin et al., 1984; Reichard et al., 2009, 2010, 2013, 2019), tandis qu'en Europe, aucun vecteur n'a pu être identifié. / Ces éléments sont à l'origine d'un travail d'enquête centré sur le département du Jura, zones habitées en France par le lynx (Lynx lynx) où ils ont été mis en évidence comme porteur de Cytauxzoon sp. dans une étude récente (Bohin, 2018). Nous avons pu confirmer la présence du parasite chez le chat domestique mais également mettre en évidence une tique Ixodes ricinus comme vecteur hypothétique de Cytauxzoon sp.
[-] La cytauxzoonose féline est une protozoose infectieuse vectorielle et non contagieuse affectant les félidés sauvages et domestiques. Cette protozoose a été découverte pour la première fois en Amérique du Nord et sa présence a été mise en évidence en Europe. L'agent responsable de la maladie, Cytauxzoon spp (protozoaire du groupe des Apicomplexa ou sporozoaires, ordre des Piroplasmida ou piroplasmes, famille des Theileriidae) se développe dans ...
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Les mammifères hibernants sont des animaux qui entrent dans un état de vie ralentie qui leur permet de survivre à l'hiver, période pendant laquelle la nourriture se fait rare. Malgré ce mode de vie, des mécanismes compensatoires afin de préserver les différentes fonctions vitales se mettent en place. Ces animaux présentent donc des adaptations aux niveaux cardiovasculaire, musculaire, osseux et neurologique notamment. La compréhension des stratégies adaptatives mises en place par les mammifères hibernants pourraient ouvrir la voie à de nouvelles alternatives thérapeutiques dans diverses maladies chez l'Homme comme l'athérosclérose, le diabète de type 2, l'ostéoporose, ou encore la maladie d'Alzheimer.
[-] Les mammifères hibernants sont des animaux qui entrent dans un état de vie ralentie qui leur permet de survivre à l'hiver, période pendant laquelle la nourriture se fait rare. Malgré ce mode de vie, des mécanismes compensatoires afin de préserver les différentes fonctions vitales se mettent en place. Ces animaux présentent donc des adaptations aux niveaux cardiovasculaire, musculaire, osseux et neurologique notamment. La compréhension des ...
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Au début de la gestation, une communication entre l'organisme maternel et le conceptus est mise en place avant l'établissement d'une relation plus intime lors de l'implantation. Pendant sa phase de vie libre, l'embryon signale sa présence à la mère pour favoriser la réceptivité utérine et la synchronisation entre l'unité embryonnaire et l'unité utérine. Diverses voies de transduction sont alors activées pour assurer le maintien de la fonction lutéale et instaurer un ensemble de processus conditionnant le bon déroulement du développement embryonnaire. Chez la vache, le signal de reconnaissance maternelle de la gestation est de nature protéique puisqu'il s'agit de l'interféron tau. En activant des voies paracrines et endocrines, il inhibe indirectement la lutéolyse et favorise de bonnes conditions de développement embryonnaire. La présence d'un tel signal de reconnaissance maternelle chez la jument a été démontrée. En revanche, sa nature, son mécanisme et la chronologie exacte du mode d'action sont inconnus à l'heure actuelle. Diverses hypothèses sont avancées, en lien ou non avec les migrations de la vésicule embryonnaire, spécifiques à cette espèce. Ce signal est, comme chez la vache, anti-lutéolytique, mais pas seulement. Chez la chienne, qu'elle soit gestante ou non, la durée de la phase lutéale reste identique. Aucun mécanisme anti-lutéolytique n'a été identifié et l'existence même d'un signal de reconnaissance maternelle est remis en question. Finalement, chez les mammifères domestiques, la période de reconnaissance maternelle de la gestation ne se limite pas à un message anti-lutéolytique. De nombreuses voies de signalisations complexes sont activées favorisant la réceptivité utérine et un développement optimal de l'embryon.
[-] Au début de la gestation, une communication entre l'organisme maternel et le conceptus est mise en place avant l'établissement d'une relation plus intime lors de l'implantation. Pendant sa phase de vie libre, l'embryon signale sa présence à la mère pour favoriser la réceptivité utérine et la synchronisation entre l'unité embryonnaire et l'unité utérine. Diverses voies de transduction sont alors activées pour assurer le maintien de la fonction ...
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Le développement embryonnaire précoce du mammifère est marqué par la formation de la morula puis de la blastula. Les événements morphogénétiques qui y mènent sont plutôt bien connus chez la souris, beaucoup moins chez le bovin pour la plupart d'entre eux. Or, connaître le développement permet de juger de la qualité embryonnaire toujours plus précisément, et d'améliorer sans cesse les techniques de culture d'embryon et de fécondation in vitro, et ainsi faire progresser leur intérêt économique auprès des éleveurs. Il s'agit dans ce document de fournir un état des lieux des connaissances sur les mécanismes du développement embryonnaire précoce du mammifère. Le processus est d'abord décrit chez la souris avant d'être comparé à celui du bovin, en proposant une vision intégrative qui souligne les liens étroits entre les divers événements qui se produisent. Les aspects cellulaires, moléculaires, métaboliques, et physico-chimiques des étapes du développement embryonnaire de mammifère sont analysées et leurs nombreuses interdépendances révélées, de la morula à la blastula. Les zones d'ombre qui méritent d'être explorées plus longuement sont ensuite mises en évidences pour fournir des pistes quant à la suite des recherches sur le développement embryonnaire du mammifère, en particulier du bovin.
[-] Le développement embryonnaire précoce du mammifère est marqué par la formation de la morula puis de la blastula. Les événements morphogénétiques qui y mènent sont plutôt bien connus chez la souris, beaucoup moins chez le bovin pour la plupart d'entre eux. Or, connaître le développement permet de juger de la qualité embryonnaire toujours plus précisément, et d'améliorer sans cesse les techniques de culture d'embryon et de fécondation in vitro, et ...
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Exotic Animal Emergency and Critical Care Medicine delivers the most relevant and current information required by general veterinary practitioners and veterinary specialists in treating emergent and critical exotic patients. Covering the management of common emergency presentations in exotic companion mammals, birds, reptiles, and amphibians, each section discusses triage and stabilization, diagnostics, nutrition and fluid therapy, analgesia, anesthesia, monitoring, CPR, and euthanasia.
The book includes quick reference tables, species-specific drug formularies, and illustrations of exotic animal emergency procedures and techniques. The information contained within is based on an extensive review of the most current literature and the combined knowledge and expertise of international leaders in the field of exotic animal medicine and surgery.
A one-stop resource like no other, Exotic Animal Emergency and Critical Care Medicine makes it easy to find the information needed to effectively treat urgent and life-threatening conditions in pet exotic animals. The book covers a wide range of species, encompassing:
Exotic companion mammals, including ferrets, rabbits, guinea pigs, chinchillas, rats, mice, hamsters, gerbils, hedgehogs, and sugar gliders
Birds, including psittacines, passerines, doves and pigeons, as well as backyard poultry and waterfowl
Reptiles, including turtles and tortoises, snakes and lizards,
Amphibians
Equally useful for general practitioners, specialists in emergency and critical care and exotic animal medicine, veterinary students, and trainees, Exotic Animal Emergency and Critical Care Medicine is an essential resource for the emergent and critical care of exotic animals.
[-] Exotic Animal Emergency and Critical Care Medicine delivers the most relevant and current information required by general veterinary practitioners and veterinary specialists in treating emergent and critical exotic patients. Covering the management of common emergency presentations in exotic companion mammals, birds, reptiles, and amphibians, each section discusses triage and stabilization, diagnostics, nutrition and fluid therapy, analgesia, ...
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Cette thèse a pour but de faire un point sur les connaissances actuelles concernant les effets de la musique chez les animaux. Dans cette thèse, nous passons tout d'abord en revue les différentes définitions de la musique, les hypothèses expliquant son apparition chez l'Homme et la possibilité d'élargir cette notion au règne animal. Nous nous attardons ensuite à la production et la perception d'un signal sonore, en particulier les chants, chez les mammifères et les oiseaux et leurs conséquences en terme de communication. Nous terminons avec une revue de la littérature sur les effets de la musique chez l'Homme et différentes espèces animales, en s'attardant particulièrement sur les carnivores domestiques. Il en ressort des résultats variables avec quelques défauts méthodologiques sur certains articles. Cependant, la grande majorité des résultats montrent bien des effets biologiques et comportementaux de la musique sur la plupart des animaux testés. En conclusion, la musique semble présenter des effets similaires chez l'Homme et les animaux et son utilisation chez les animaux ne semble pas incohérente à ce jour ; mais une variabilité plus importante des résultats est toutefois observée chez les animaux par rapport à l'Homme. Les explications potentielles de ce manque de constance sont que la musique humaine n'est pas toujours adaptée aux animaux testés, que ce soit en termes de fréquences par rapport à leur spectre d'audition ou leurs fréquences de communication, en terme de tempo et de timbre ou peut-être encore à la présence de grandes variations des préférences individuelles. Certaines études s'attelant à composer de la musique spécialement pour les animaux testés montrent des résultat prometteurs, c'est probablement cette direction que prendra la recherche sur le sujet à l'avenir.
[-] Cette thèse a pour but de faire un point sur les connaissances actuelles concernant les effets de la musique chez les animaux. Dans cette thèse, nous passons tout d'abord en revue les différentes définitions de la musique, les hypothèses expliquant son apparition chez l'Homme et la possibilité d'élargir cette notion au règne animal. Nous nous attardons ensuite à la production et la perception d'un signal sonore, en particulier les chants, chez ...
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La diphtérie est une maladie respiratoire grave quasiment éradiquée dans les pays développés. Elle est causée par des corynébactéries du complexe diphtheriae capables de produire la toxine diphtérique, responsable des symptômes de la maladie. Corynebacterium ulcerans est un agent pathogène émergent qui se distingue de l'agent historique de la diphtérie C. diphtheriae par ses caractéristiques épidémiologiques : C. diphtheriae est un agent pathogène strictement humain dont le mécanisme d'infection a été très étudié tandis que C. ulcerans est un agent pathogène zoonotique dont l'épidémiologie n'est pas complètement élucidée, ce qui soulève de nouveaux enjeux sanitaires. C. ulcerans peut être transmis à l'Homme par les chiens et les chats, qui pourraient se contaminer auprès d'espèces de la faune sauvage jouant un rôle de réservoir. Le portage de C. ulcerans au sein de la faune sauvage est néanmoins mal connu. Ce travail de thèse propose une synthèse bibliographique sur l'état des connaissances actuelles sur la diphtérie et les bactéries du complexe diphtheriae, puis une étude expérimentale en collaboration avec le Centre National de Référence (CNR) des Corynébactéries du complexe diphtheriae ayant pour objet la recherche par culture bactériologique et analyse qPCR des corynébactéries du complexe diphtheriae au sein de la faune sauvage française. Cette étude expérimentale nous a permis d'adapter les protocoles du CNR dans les laboratoires du BioPôle et de l'UMR Bipar (situés sur le campus de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort), ce qui a notamment nécessité de résoudre des difficultés techniques. L'analyse de 235 prélèvements réalisés sur des oiseaux et des petits mammifères de la faune sauvage française par 205 qPCR et 67 cultures bactériologiques n'a pas permis d'identifier de corynébactéries du complexe diphtheriae et de repérer un éventuel réservoir. Ce résultat souligne la difficulté à délimiter les contours et l'ampleur du rôle joué par les espèces de la faune sauvage dans l'émergence des cas humains dus à C. ulcerans observée depuis une vingtaine d'années.
[-] La diphtérie est une maladie respiratoire grave quasiment éradiquée dans les pays développés. Elle est causée par des corynébactéries du complexe diphtheriae capables de produire la toxine diphtérique, responsable des symptômes de la maladie. Corynebacterium ulcerans est un agent pathogène émergent qui se distingue de l'agent historique de la diphtérie C. diphtheriae par ses caractéristiques épidémiologiques : C. diphtheriae est un agent ...
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Les établissements français qui pratiquent des soins aux animaux de la faune sauvage, ou « centres de soins », accueillent de plus en plus d'animaux chaque année. Les personnes découvrant un animal sauvage en détresse semblent de plus en plus enclines à lui offrir un accès aux soins. Dans ces établissements, l'accroissement continu des admissions ne s'accompagne pas d'une augmentation suffisante des moyens financiers, ce qui entraîne de nombreuses situations de précarité financière. Il apparaît donc pertinent de dresser un bilan de la situation des centres de soins. Notre travail avait pour objectifs d'étudier l'organisation et le fonctionnement des centres de soins en 2019, et d'évaluer la pertinence de l'arrêté du 11 septembre 1992 qui définit le cadre règlementaire de leur activité. Dans une première partie, nous présentons le cadre historique et législatif dans lequel s'inscrivent les centres de soins à la faune sauvage en France métropolitaine et en Outre-mer ainsi que les bases de leur fonctionnement. La deuxième partie est consacrée à l'enquête destinée aux responsables des centres de soins, via un questionnaire de 84 questions et 334 variables qui a été conçu puis construit sur un logiciel d'enquête. Il s'agissait d'étudier la typologie des centres, en investiguant des domaines aussi variés que les ressources humaines et financières, la prise en charge de l'animal, la sectorisation des locaux, l'alimentation et le stockage, la sécurité, la biosécurité, et enfin la gestion des périodes difficiles. Le taux de réponse obtenu s'est élevé à 71 % (60/85). Les questions ont été analysées sur l'échantillon total, puis séparément pour les centres généralistes d'une part, et ceux accueillant uniquement une catégorie d'espèces (oiseaux, mammifères, reptiles) d'autre part. Deux ACP et une ACM ont été réalisées afin de distinguer des classes de centres : les « petits spécialistes » d'un faible nombre d'espèces aux ressources limitées, les « grands généralistes » aux coûts élevés mais aux ressources les plus importantes, et les centres intermédiaires (400 à 4 000 animaux par an). Les classes obtenues dans la deuxième ACP ont été précisées par une ACM étudiant leurs liens avec des variables qualitatives. Ces résultats et leur interprétation nous ont permis de montrer l'intérêt et les limites de l'arrêté du 11 septembre 1992, puis de mener une réflexion sur le centre de soins idéal et de proposer des recommandations.
[-] Les établissements français qui pratiquent des soins aux animaux de la faune sauvage, ou « centres de soins », accueillent de plus en plus d'animaux chaque année. Les personnes découvrant un animal sauvage en détresse semblent de plus en plus enclines à lui offrir un accès aux soins. Dans ces établissements, l'accroissement continu des admissions ne s'accompagne pas d'une augmentation suffisante des moyens financiers, ce qui entraîne de ...
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La gestion du parasitisme en médecine vétérinaire est l'un des points clés du concept One health apparu à l'aube du XXIème siècle. En effet, les agents parasites des animaux sont souvent associés à un risque sanitaire pour l'homme. Une approche intégrée de la santé publique, animale et environnementale permet de contrôler cette pression parasitaire chez les animaux domestiques, la faune sauvage et l'homme. Les carnivores domestiques interviennent dans le cycle de développement de nombreux parasites arthropodes (acariens et insectes). Au-delà des symptômes inhérents à l'infestation parasitaire, ces organismes peuvent être vecteurs d'agents pathogènes. Ces derniers sont à l'origine du développement de maladies vectorielles dont certaines sont des zoonoses. Afin de prévenir ou de traiter les ectoparasitoses chez les carnivores domestiques, les vétérinaires disposent d'un arsenal de molécules parasiticides relativement conséquent. L'ensemble des classes pharmacologiques développées depuis les années 1950 et disponibles aujourd'hui confère un large spectre d'action sur les arthropodes. L'utilisation massive de ces produits en médecine vétérinaire et plus intensivement en agriculture a mené au développement de résistances chez certaines souches de parasites externes. Depuis 2004, la découverte et le développement des isoxazolines représentent la lutte contre ces résistances. Disponible depuis 2014, le fluralaner (BRAVECTO®) est l'une des options de choix dans le cadre de la lutte contre les puces, les tiques, Demodex spp. et Sarcoptes spp.. Ces parasites externes touchent également la faune sauvage. En milieu naturel et en captivité, il est important d'identifier les espèces réservoirs pour la conservation et la protection des populations. Les vétérinaires de parcs zoologiques utilisent le fluralaner dans le cadre de la gestion du parasitisme externe chez les carnivores sauvages. Comme l'on ne dispose actuellement d'aucune étude pharmacologique chez ce type d'espèces, les schémas posologiques sont extrapolés à partir de données empruntées aux carnivores domestiques. Dans ce travail, nous mettons en place une étude pilote permettant d'étudier la pharmacocinétique du fluralaner chez 20 caniformes et féliformes sauvages. En partenariat avec le Parc zoologique de Paris et le laboratoire de pharmacologie de VetAgro Sup, les résultats de l'étude devraient être disponibles en 2021.
[-] La gestion du parasitisme en médecine vétérinaire est l'un des points clés du concept One health apparu à l'aube du XXIème siècle. En effet, les agents parasites des animaux sont souvent associés à un risque sanitaire pour l'homme. Une approche intégrée de la santé publique, animale et environnementale permet de contrôler cette pression parasitaire chez les animaux domestiques, la faune sauvage et l'homme. Les carnivores domestiques int...
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La leptospirose est une zoonose bactérienne avec un enjeu en santé humaine et animale. Certaines espèces sauvages auraient un rôle de réservoir dans l'infection des élevages bovins par Leptospira. Des méthodes de PCR et de séquençage partiel ont été utilisées pour analyser les échantillons de 87 mulots, 51 campagnols, 31 crocidures, 35 ragondins et 10 fouines en lien avec des zones d'élevage (Rhône). La prévalence de l'infection était de 22% (IC95% [11% ; 29%]) pour les petits mammifères et celle des fouines et ragondins de 21% (IC95% [10% ; 38%]). Les espèces bactériennes identifiées étaient L. interrogans et L. kirschneri, toutes deux pathogènes. La première, uniquement identifiée sur le genre Apodemus, suggère un portage sélectif de L. interrogans parmi cette population. Une analyse des caractéristiques des petits mammifères infectés suggère une probabilité d'infection plus élevée l'été pour les individus mâles. Ces résultats originaux en France orientent de futures études sur le risque d'infection à l'interface des faunes sauvage et domestique.
[-] La leptospirose est une zoonose bactérienne avec un enjeu en santé humaine et animale. Certaines espèces sauvages auraient un rôle de réservoir dans l'infection des élevages bovins par Leptospira. Des méthodes de PCR et de séquençage partiel ont été utilisées pour analyser les échantillons de 87 mulots, 51 campagnols, 31 crocidures, 35 ragondins et 10 fouines en lien avec des zones d'élevage (Rhône). La prévalence de l'infection était de 22% ...
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Les virus de la grippe A ont été, durant le dernier siècle, responsables de quatre pandémies majeures, causant plusieurs dizaines de millions de morts. Leur réservoir naturel est les oiseaux aquatiques sauvages, mais ils infectent de nombreuses espèces de volailles domestiques, ainsi que des Mammifères comme le porc, le cheval et l'Homme. Leur capacité à évoluer génétiquement, notamment par réassortiment, facilite le franchissement de la barrière d'espèce(s). Néanmoins, leur mise en évidence chez le chien est récente, le premier virus grippal canin ayant été isolé il y a moins de 20 ans. On sait aujourd'hui que le chien est l'hôte principal de deux virus grippaux, CIV-H3N8 et CIV-H3N2. Par ailleurs, un certain nombre d'autres virus grippaux ont été isolés chez le chien, d'origine aviaire, porcine et humaine. Bien qu'à ce jour, aucune transmission de virus de grippe du chien à l'Homme n'ait été observée, il semblait opportun de réaliser une revue bibliographique du risque zoonotique associé à ces virus. CIV-H3N8, isolé initialement aux États-Unis en 2004, a principalement circulé dans les refuges animaliers et a rarement été identifié hors du continent américain. Bien que responsable d'une épizootie entre 2004 et 2006, sa propagation s'est par la suite nettement ralentie, et il n'a pas été isolé depuis 2016. En revanche, CIV-H3N2, isolé initialement en 2007 en Corée du Sud, s'est rapidement propagé dans toute l'Asie du Sud-Est puis aux États-Unis, et a été isolé aussi bien dans des élevages canins que chez des chiens de particuliers. Plusieurs mutations montrent son adaptation rapide à son nouvel hôte canin; de plus, une transmission au chat a été mise en évidence, montrant que le chien n'est plus un cul-de-sac épidémiologique pour ce virus. Plus inquiétant, des virus réassortis entre CIV-H3N2 et des virus dont le potentiel zoonotique est avéré, comme le virus H1N1pdm09 ou le virus H5N1 aviaire, ont été identifiés chez le chien. Ainsi, il a été démontré que le chien possède les deux types de récepteurs aux virus grippaux, aviaire et humain, et pourrait donc agir, à l'instar du porc, comme un «mixingvessel». La grande proximité entre l'Homme et le chien représente un danger supplémentaire,: environ 700 millions de chiens étant comptabilisés autour du globe. Compte-tenu de l'évolution génétique des virus grippaux de type A chez le chien, il semble important de mettre en place des mesures de surveillance de ces virus, et d'en contrôler la propagation.
[-] Les virus de la grippe A ont été, durant le dernier siècle, responsables de quatre pandémies majeures, causant plusieurs dizaines de millions de morts. Leur réservoir naturel est les oiseaux aquatiques sauvages, mais ils infectent de nombreuses espèces de volailles domestiques, ainsi que des Mammifères comme le porc, le cheval et l'Homme. Leur capacité à évoluer génétiquement, notamment par réassortiment, facilite le franchissement de la ...
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De nombreux cas de diarrhées, associés à une mortalité, ont été décrits chez des primates du Parc Zoologique de Paris entre 2014 et 2016. Les cultures bactériologiques et les coproscopies n'avaient pas mis en évidence d'agent pathogène. Néanmoins, les analyses par PCR ont révélé la présence de Campylobacter sp. La campylobactériose, maladie provoquée par des bactéries du genre Campylobacter, est considérée comme la cause la plus fréquente de gastroentérite bactérienne chez l'Homme. Les objectifs de l'étude étaient d'isoler, d'identifier et d'étudier l'épidémiologie des Campylobacter des animaux du PZP. Les taxons d'intérêt étaient les primates, pour leur sensibilité à l'infection par Campylobacter, les oiseaux, considérés comme réservoir de la bactérie, et les mammifères non primates et les reptiles, chez qui on suspecte une forte prévalence de Campylobacter. Cette étude a permis de montrer le portage de Campylobacter par de nombreux animaux du PZP. Les primates étaient infectés avec une forte prévalence (41 %) ; les oiseaux avaient une prévalence moyenne (18 %). Cette étude a également permis de mettre en évidence de nouvelles associations de Campylobacter avec un hôte telles que C. upsaliensis chez des grands hapalémurs, Arcobacter butzleri chez des babouins de Guinée, C. upsaliensis chez une otarie à crinière et C. fetus chez un boa constrictor. Nous avons aussi montré le portage de C. jejuni par la faune sauvage non captive (rats) qui pourrait agir comme vecteur de la bactérie.
[-] De nombreux cas de diarrhées, associés à une mortalité, ont été décrits chez des primates du Parc Zoologique de Paris entre 2014 et 2016. Les cultures bactériologiques et les coproscopies n'avaient pas mis en évidence d'agent pathogène. Néanmoins, les analyses par PCR ont révélé la présence de Campylobacter sp. La campylobactériose, maladie provoquée par des bactéries du genre Campylobacter, est considérée comme la cause la plus fréquente de ...
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Bringing together a globally diverse range of timely topics related to zoo and wild animals, Fowler's Zoo and Wild Animal Medicine, Volume 9 is an invaluable tool for any professional working directly with wildlife and zoo animals. The text's user-friendly format guides readers through biology, anatomy, and special physiology; reproduction; restraint and handling; housing requirements; nutrition and feeding; surgery and anesthesia; diagnostics, and therapeutics for each animal. Two new co-editors and a globally diverse group of expert contributors each lend their expertise on a wide range of new topics — including a new section on emerging wildlife diseases covering topics like MERS, Equine Herpesvirus, and Ebola in great apes. Other new topics integrated into this ninth volume include: stem cell therapy in zoo medicine, cardiac disease in great apes, disease risk assessment in field studies, Tasmanian devil tumors, and the latest information on the elephant herpes virus. With all its synthesized coverage of emerging trends, treatment protocols, and diagnostic updates new to the field, Fowler's is a reference you don't want to be without.
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