Le secteur laitier de la production animale bovine dépend en premier lieu à la fécondité et à la fertilité du troupeau. La reproduction assure non seulement la production mais aussi la pérennité de l'élevage, et elle s'effectue majoritairement par l'IA. Cette étape est critique, et doit s'effectuer au bon moment, celui où la vache est féconde. Cette période physiologique (oestrus) est repérable grâce à des manifestations comportementales (« chaleurs »). L'acceptation du chevauchement en est le signe le plus spécifique, mais il reste peu sensible. La recherche d'autres signes se justifie donc, et elle doit s'opérer selon une étude double : leur expression par les vaches ainsi que leur détectabilité par l'homme. Cette étude recense les comportements « candidats » ainsi que d'autres signes (physiologiques), teste leur pertinence au sein d'un troupeau de 72 vaches laitières et évalue leurs méthodes de détection via plusieurs techniques. Les quatre vaches suivies de près ont toutes manifesté un comportement d'oestrus, mais chacune différemment. Outre l'acceptation du chevauchement, elle ont manifesté des comportements déjà décrits, mais pas de manière suffisamment significative pour en déduire une règle de probabilité fiable. En pratique, il semble évident de devoir croiser les informations des divers signes, et surtout de connaître les vaches individuellement. Pour conforter cette tendance, il faudrait dépouiller plus de données, et notamment des périodes « témoins » (hors oestrus). L'efficacité des diverses assistances à la détection est très variable, et semble dépendre des conditions d'utilisation et surtout par des spécificités des élevages. Les élevages français ne rassemblent pas les critères pour l'application de techniques d'assistance élaborées mais coûteuses, ce qui rend peu rentable leur usage. L'utilisation de techniques moins pratiques mais beaucoup moins onéreuses en ressort donc confortée.

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Téléchargeable : Oui

N° de thèse : 138

Bibliographie : 33

Titre anglais : Dairy cow oestrus detection methods

Résumé anglais : The milk sector of the cattle industry depends primarily on fecundity and fertility of the cattle. Reproduction ensures not only production but also the survival of the herd and is mainly achieved through AI. This technique must be performed at the right moment, when the cow is open. The physiological state (oestrus) can be detected by the observation of changes in behaviour ("heat"). Acceptation of mounting is the most specific sign, but it is not very sensitive. Therefore, looking for other signs is relevant and this research must be oriented in two directions: demonstration of these signs by the cow and detectability by breeders. This study lists the various candidate "behaviour signs" as well as other signs (physiological), tests their pertinence within a herd of 72 dairy cows and evaluates the available detection techniques. Four cows were monitored in detail. They all showed specific oestrus behaviour, however the expression of oestrus was different. In addition to the acceptation of mounting, the cows showed previously described behaviour, however statistical analysis was not possible. In practice, cross-examination of the different signs appears to be essential, in addition to knowing each cow individually. To confirm this trend, more data needs to be analysed, especially data collected during "control periods" (outside oestrus). The efficiency of the different methods of detection was variable and seems to depend on farm-management. French farms do not meet the appropriate criteria for the application of elaborate but expensive support techniques, which makes their use non-profitable. The use of less easy-to-use but also less expensive techniques is therefore supported.
KEY WORDS : oestrus, reproduction behaviour, detection, dairy cow, bovin

Directeur de Thèse : Grimard-Ballif, Bénédicte

Assesseur / Examinateur : Ponter, Andrew

Type de fond : Fonds contemporain

Emprunt/Réservation