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Description de la conduite du pâturage et du risque de strongylose digestive chez des veaux élevés sous nourrices en troupeau laitier biologique

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Thèse
H

Leligois, Morgane

2019

99 p.

N-2019-051

Veau ; Élevage bovin ; Élevage laitier ; Pâturage ; Strongle digestif ; Pepsinogène ; Agriculture biologique

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr:80/GEIDEFile/na_19_051.pdf...

Localisation : Oniris Chantrerie Documentation

N° de thèse : 51

Titre anglais : Description of grazing management practices and assessment of the parasitic risk related to gastrointestinal nematode infection for dairy calves reared with nurse cows in organic dairy farms

En troupeaux laitiers, de nouvelles conduites d’élevage de veaux sous nourrices se sont développées sur le terrain mais restent peu documentées. Comparée à des génisses pâturant seules, cette conduite simultanée de bovins d’âges différents pourrait induire une diminution du risque parasitaire lié aux strongles gastro-intestinaux (SGI) pour les veaux. Les objectifs de cette étude étaient de décrire la conduite des veaux sous nourrices au pâturage et d’évaluer l’impact de cette conduite sur le risque parasitaire lié aux SGI. Trente élevages du Grand Ouest pratiquant la conduite des veaux sous nourrices ont fait l’objet d’une description détaillée de la conduite du pâturage et de dosages de pepsinogène sérique sur les veaux à la rentrée en bâtiment. Le risque parasitaire réel mesuré sur le terrain via ces taux de pepsinogène a été comparé à deux types de risque simulés (modélisation avec Parasit’Sim) : (i) sans nourrices, comme si les veaux pâturaient seuls (seuil d’apparition du risque à la 3e génération larvaire) et (ii) avec des nourrices (seuil à la 4e génération larvaire). Les données ont été analysées à l’aide d’une régression logistique (en univariée puis en multivariée). Le risque réel lié aux SGI était globalement faible dans l’ensemble des lots de veaux avec nourrices (taux de pepsinogène moyen de 1,1 UTyr) et était associé au risque (ii) mais pas au (i). Cela suggère un effet de dilution exercé par les nourrices diminuant le risque pour les veaux. Des études supplémentaires lors de la saison de pâture suivante permettraient d’évaluer l’impact de cette 1e saison des veaux avec les nourrices sur leur capacité à développer une immunité efficace contre les SGI.

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