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Statut de la vitamine B9 (acide folique) chez le chat : variations biologiques et application à la maladie rénale chronique

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Thèse
H

Simonnot, Nicolas

2019

151 p.

N-2019-040

Chat ; Rein ; Folate

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr:80/GEIDEFile/na_19_040.pdf...

Localisation : Oniris Chantrerie Documentation

N° de thèse : 40

Titre anglais : Vitamin B9 status (folic acid) in cat biological variations and application to the chronic kidney disease

La vitamine B9 (folate) est une vitamine hydrosoluble produite par les plantes et les micro-organismes, dont la synthèse est impossible pour l’Homme et les animaux. Les folates interviennent comme co-facteur dans le transfert des unités monocarbonées dans les réactions de synthèse de la méthionine, des purines et des pyrimidines. Ils sont absorbés dans la partie jéjunale de l’intestin et sont stockés majoritairement dans le foie. Les réserves de l’organisme sont faibles. Chez le chat, une carence en vitamine B9 se manifeste principalement par des signes digestifs avec des répercussions hématologiques et biochimiques. Cette étude avait pour but d’étudier le statut vitaminique physiologique en folates chez le chat afin de pouvoir appréhender les variations de cette vitamine lors de maladie rénale chronique. Il s’agit d’une étude prospective, conduite sur 91 chats témoins et 11 chats atteints de maladie rénale chronique stable. Tous les animaux ont bénéficié d’un examen clinique associé au recueil des commémoratifs et des données anamnestiques. La mesure de la pression artérielle ainsi que des examens urinaires, hématologiques et biochimiques ont été réalisés afin de détecter un lien entre ces paramètres et la folatémie. Cette étude a permis d’identifier une hyperfolatémie physiologique chez les chats sains. Elle n’a pas permis de mettre en évidence d’effet de l’âge, ou de l’indice de condition corporelle sur la folatémie. En revanche, une différence significative de la folatémie selon le sexe des chats a pu être identifiée (hyperfolatémie chez les mâles). Cette étude n’a pas permis de déterminer de différence significative de folatémie entre les chats atteints de maladie rénale chronique stable et les chats témoins. De plus, aucun chat malade ne présentait d’hypofolatémie. Une réévaluation de l’intervalle de référence du laboratoire pour la folatémie pourrait s’avérer pertinente du fait de nombreuses valeurs en-dehors de la gamme de mesure de l’automate.

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