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Cette thèse propose en première partie une étude bibliographique, qui s'interroge sur l'épidémiologie de la bactérie, ses vecteurs, les espèces réservoirs identifiées et les données déjà connues sur les hérissons. Dans une seconde partie, une étude a été menée, afin de déterminer les taux d'infection globaux et la distribution d'A. phagocytophilum chez les hérissons de notre échantillon d'Ile-de France. Nous avons regroupé les données des hérissons morts au Chuv-FS de l'EnvA. Au total, 1 074 hérissons ont été analysés de 2019 à 2023. Nous avons examiné des échantillons de rate, de peau et de sang. Le génome d'A. phagocytophilum a été détecté par qPCR TaqMan ciblant le gène msp2. Le taux d'infection par A. phagocytophilum est estimé à 9,2 % dans notre échantillon, entre 2021 et 2023, ce qui est inférieur au taux d'infection par A. phagocytophilum observé en Allemagne et bien inférieur aux taux observés dans les pays de l'Est. Cependant, ces valeurs ne sont pas réellement comparables du fait de la non-représentativité des échantillons étudiés. Puis, nous avons évalué les taux d'infection chez les hérissons par année, entre 2021 et 2023, et observé un pic (14,6 %) de ce dernier en 2022. Ceci pourrait être corrélé avec des conditions météorologiques propices à la prolifération des tiques. Le taux d'infection varie également entre les différents départements franciliens, cela étant peut-être en lien avec les biotopes qu'ils offrent. En effet, il est plus élevé dans les zones les moins urbanisées. De plus, nous avons observé un taux d'infection plus élevé chez les hérissons en âge de quitter le nid que chez les très jeunes. Ceci soulève l'hypothèse que les tiques puissent davantage les infecter en dehors du nid. Le taux d'infection est significativement plus élevé chez les hérissons qui ont dû être euthanasiés au Chuv-FS que chez ceux qui sont morts spontanément. L'une de nos hypothèses pour expliquer cela est que les hérissons les plus vulnérables sont plus facilement infectés. Bien que notre étude soutienne l'hypothèse selon laquelle les hérissons pourraient constituer un réservoir pour A. phagocytophilum, un typage génétique est nécessaire pour identifier les souches présentes.
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Cette thèse propose en première partie une étude bibliographique, qui s'interroge sur l'épidémiologie de la bactérie, ses vecteurs, les espèces réservoirs identifiées et les données déjà connues sur les hérissons. Dans une seconde partie, une étude a été menée, afin de déterminer les taux d'infection globaux et la distribution d'A. phagocytophilum chez les hérissons de notre échantillon d'Ile-de France. Nous avons regroupé les données des ...
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