Le risque d'épuisement professionnel et le taux de suicide chez les vétérinaires sont supérieurs à ceux de la population française. Le métier de vétérinaire peut s'avérer en effet particulièrement éprouvant, et l'euthanasie des animaux de compagnie, pratique courante du métier, peut tout à fait contribuer à l'épuisement d'un praticien. Afin d'alléger sa peine, la pratique de l'empathie à l'annonce de la mauvaise nouvelle et lors de l'euthanasie a été prouvée bénéfique au propriétaire endeuillée certes, mais aussi au vétérinaire praticien. L'empathie doit toutefois être correctement utilisée, et autour de cet usage correct gravite un flou qui a été mis en évidence par l'étude de cette thèse des étudiants vétérinaires toulousains. Un apprentissage de l'empathie au cours de leurs études s'avérerait intéressant afin de potentiellement prévenir en amont tout risque d'épuisement professionnel associé à ou amplifié par l'euthanasie des animaux de compagnie.[-]