Les produits naturels sont devenus populaires en France, notamment pour les propriétaires équins. Par exemple, une demande émerge pour des vermifuges naturels efficaces. Mais l'usage de ces produits est controversé car aucun d'eux n'est commercialisé comme médicament et donc n'a fait l'objet d'études prouvant leur efficacité et leur sûreté. En médecine vétérinaire, la phytothérapie reste un domaine méconnu qui n'est pas enseigné en formation initiale. La prescription, essentiellement de préparations extemporanées, serait pourtant pertinente par exemple lors de résistances aux anthelminthiques. Ce nouvel enjeu mène à l'augmentation récente du nombre d'études scientifiques. Ces dernières se basent sur l'usage traditionnel de plantes potentiellement anthelminthiques. Elles révèlent in vitro et in vivo des substances efficaces, mais toxiques ou dont l'usage n'est pas transposable en pratique. De plus, le cheval et ses parasites sont peu représentés, menant à des posologies inadéquates. Mais un futur semble cependant possible avec des associations d'anthelminthiques synthétique et à base de plante.[-]