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Chez le chat, la luxation coxo-fémorale est la luxation articulaire la plus fréquente. La technique de ligamentoplastie actuelle permet une reprise du mouvement précoce de l'articulation de la hanche, et permet de maintenir une stabilité temporaire de l'articulation jusqu'à guérison des structures environnantes. La cause principale de récidive est la rupture du néoligament provoquée par une défaillance du matériel de suture ou du système de fixation. Ce travail présente une étude expérimentale autour d'une technique de ligamentoplastie de l'articulation coxo-fémorale (n = 6) sur chats ex vivo (n = 4), proposée par la société NOVETECH. L'objectif est d'étudier la faisabilité de cette technique chirurgicale qui est différente des techniques de ligamentoplasties actuelles par son implant et son système de fixation. Ce nouveau dispositif chirurgical s'inscrit dans une volonté d'avoir un même ligament synthétique dédié à une large gamme de poids pour le chat et le chien (3 à 15 kg). Nous présentons les étapes critiques de cette procédure chirurgicale et leurs résultats, afin de déterminer s'il existe des aspects à améliorer. L'implant utilisé est un ligament synthétique tressé UHMWPE avec un bouton de 4 mm de diamètre, et le système d'ancrage est composé d'une vis d'interférence. Notre étude montre une restauration anatomique sous-optimale de l'articulation coxo-fémorale et la présence d'une instabilité articulaire. Plusieurs complications sont observées : la formation de bouchons ligamentaires, la présence de lésions sur la surface du ligament (effilochage), et l'apparition de fractures au niveau de l'acétabulum lors du passage du bouton ou des fractures longitudinales dans la corticale fémorale créées lors de l'insertion de la vis d'interférence. Nos résultats amènent à réfléchir sur les limites notre étude (échantillon, préparation du greffon, opérateur), et sur l'adéquation de la taille du dispositif chirurgical et de la taille des tunnels osseux par rapport à l'articulation du chat. Notre travail reste une étude préliminaire. Il permet d'aborder les premières modifications pour améliorer l'utilisation du dispositif chirurgical, et d'aborder les perspectives de recherche à envisager, qui permettront de mieux évaluer la faisabilité puis l'efficacité de cette technique.
[-] Chez le chat, la luxation coxo-fémorale est la luxation articulaire la plus fréquente. La technique de ligamentoplastie actuelle permet une reprise du mouvement précoce de l'articulation de la hanche, et permet de maintenir une stabilité temporaire de l'articulation jusqu'à guérison des structures environnantes. La cause principale de récidive est la rupture du néoligament provoquée par une défaillance du matériel de suture ou du système de ...
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Les luxations coxofémorales (LCF) sont les luxations les plus fréquemment rencontrées chez les animaux domestiques. Cependant, il n'existe, à l'heure actuelle, aucun consensus quant à la technique la mieux adaptée à leur prise en charge chirurgicale. En effet, de nombreuses procédures chirurgicales, intra- ou extra-articulaires, sont actuellement disponibles sans qu'aucune ne répondent à l'ensemble des attentes des chirurgiens en termes de récupération fonctionnelle et de faible taux de complications. Depuis quelques années, une nouvelle technique a été proposée pour le traitement des LCF : la réfection du ligament de la tête fémorale par prothèse de type TightRope®. L'objectif de cette étude est de décrire les résultats obtenus au ChuvA-AC lors d'emploi de cette technique. Cette étude, rétrospective, inclut 24 cas de stabilisation chirurgicale de LCF par méthode TightRope®, traités au ChuvA-AC entre 2014 et 2022. Les données étudiées concernent les périodes pré-, per- et post-opératoires à court et long terme. Pour cette étude, 19 chiens, 3 chats et 2 lapins ont été recrutés. Une récupération fonctionnelle précoce est constatée chez 78 % des cas, avec une reprise d'appui à 24 heures post-opératoires. L'amélioration de la locomotion est rapide, avec une absence de boiterie observée chez 73 % des cas à une médiane de 34 jours post-opératoires. Le taux de succès de l'étude est de 83 % et le taux de complications majeures de 8 %. Une évolution arthrosique est néanmoins fréquente, avec une arthrose légère à modérée à terme. Le taux de satisfaction des propriétaires est de 87 %. Cette étude et les données bibliographiques disponibles montrent que la stabilisation articulaire d'une hanche luxée par une prothèse intra-articulaire de type TightRope® peut être considérée comme un traitement conservateur fiable des LCF. Des pistes d'amélioration peuvent être envisagées comme le recours à des fils de suture résorbables, afin de limiter le risque septique et les inconvénients de la persistance intra-articulaire d'une prothèse irrésorbable. Des études prospectives multicentriques pourraient améliorer la puissance statistique des résultats, notamment chez les espèces sous représentées dans cette étude.
[-] Les luxations coxofémorales (LCF) sont les luxations les plus fréquemment rencontrées chez les animaux domestiques. Cependant, il n'existe, à l'heure actuelle, aucun consensus quant à la technique la mieux adaptée à leur prise en charge chirurgicale. En effet, de nombreuses procédures chirurgicales, intra- ou extra-articulaires, sont actuellement disponibles sans qu'aucune ne répondent à l'ensemble des attentes des chirurgiens en termes de ...
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Cet ouvrage a été conçu comme un livre pratique dans lequel texte et images ont une importance équivalente. Il se concentre sur les pathologies les plus courantes affectant les membres pelviens des chats et des chiens, et sur la façon dont elles peuvent être traitées chirurgicalement. S'appuyant sur leur expérience, les auteurs fournissent des informations pratiques sur la planification et la réalisation de ces procédures chirurgicales et sur la prise en charge des patients après l'opération.
[-] Cet ouvrage a été conçu comme un livre pratique dans lequel texte et images ont une importance équivalente. Il se concentre sur les pathologies les plus courantes affectant les membres pelviens des chats et des chiens, et sur la façon dont elles peuvent être traitées chirurgicalement. S'appuyant sur leur expérience, les auteurs fournissent des informations pratiques sur la planification et la réalisation de ces procédures chirurgicales et sur la ...
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La luxation sacro-iliaque (LSI) est une affection osseuse fréquente du chat traumatisé. La technique chirurgicale de référence consiste en la mise en place d'une vis en compression au niveau de l'articulation sacro-iliaque, mais peut s'avérer complexe à mettre en œuvre. Le recours à la fluoroscopie a déjà été étudié chez le chien et le chat mais les études concernant le chat sont manquantes. Ainsi, l'objet de notre étude était de décrire et d'évaluer une technique chirurgicale mini-invasive de réduction et de stabilisation d'une LSI par une vis canulée sans tête de 2,4 mm de diamètre, en compression, sous contrôle fluoroscopique chez le chat. Notre étude a été réalisée sur 11 chats pour un total de 17 interventions chirurgicales. La réduction obtenue en postopératoire immédiat était de 91% en moyenne et elle était optimale dans 65% des cas. L'ancrage de la vis était en moyenne de 72% en postopératoire immédiat et il était optimal dans 82% des cas. Une diminution de la réduction ainsi qu'une diminution de l'ancrage des vis ont été observées au cours de la cicatrisation, sans qu'aucun lâchage d'implant ne soit cependant recensé. Un seul implant est sorti du corps vertébral de S1 caudalement. L'intervention permet de sécuriser un diamètre du canal pelvien satisfaisant et d'éviter le développement de signes cliniques associés à une sténose pelvienne. Les résultats fonctionnels à terme sont excellents avec l'utilisation rapide du membre ipsilatéral à la LSI suite à l'intervention chirurgicale.
[-] La luxation sacro-iliaque (LSI) est une affection osseuse fréquente du chat traumatisé. La technique chirurgicale de référence consiste en la mise en place d'une vis en compression au niveau de l'articulation sacro-iliaque, mais peut s'avérer complexe à mettre en œuvre. Le recours à la fluoroscopie a déjà été étudié chez le chien et le chat mais les études concernant le chat sont manquantes. Ainsi, l'objet de notre étude était de décrire et ...
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V
L'articulation de l'épaule est une diarthrose complexe permettant une grande amplitude de mouvements. Elle est soutenue par des stabilisateurs passifs (capsuloligamentaires entre autres) et dynamiques (musculaires) qui, s'ils sont défectueux, entraînent souvent une boiterie du membre antérieur. Le diagnostic des douleurs de l'épaule nécessite un examen physique approfondi de cette articulation, mais aussi du coude, du rachis et des nerfs périphériques, ainsi que des examens d'imagerie conventionnels (radiographie) et avancés (échographie musculosquelettique, arthrographie, tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique). Un trouble survenant chez de jeunes chiens de grand et moyen formats doit amener à suspecter un complexe ostéochondrose/ostéochondrite disséquante. La tendinite bicipitale s'observe plutôt sur les animaux adultes ou âgés de grand et moyen formats alors que la tendinite du muscle supraépineux touche plus particulièrement des labradors ou rottweilers. Leur différenciation est néanmoins assez difficile sans les examens d'imagerie avancés. La présence de calcification dans les tendons doit toutefois être interprétée avec prudence car elle n'est pas toujours synonyme d'atteinte active. La contracture du muscle infraépineux, plus fréquente chez des animaux de travail ou de sport de moyen et grand formats, s'accompagne d'une démarche avec circumduction assez caractéristique. L'instabilité médiale de l'épaule représente une cause fréquente de boiterie du membre antérieur, bien plus fréquente que les luxations. Son diagnostic repose sur des tests palpatoires ainsi que sur des techniques d'arthroscopie. Enfin les luxations de l'épaule, finalement assez rares, peuvent être traumatiques ou congénitales. Leur diagnostic repose sur la réalisation de radiographies. Le traitement conservateur (immobilisation et mise au repos) des différents troubles fonctionnels est à réserver aux atteintes modérées. Il doit être suivi d'une rééducation réalisée par un professionnel. Dans les cas plus sévères, l'abord chirurgical est souvent nécessaire et repose sur différentes techniques en fonction de l'affection observée. Lors de luxation, la clé de la réussite repose sur une réduction rapide avec stabilisation.
[-] L'articulation de l'épaule est une diarthrose complexe permettant une grande amplitude de mouvements. Elle est soutenue par des stabilisateurs passifs (capsuloligamentaires entre autres) et dynamiques (musculaires) qui, s'ils sont défectueux, entraînent souvent une boiterie du membre antérieur. Le diagnostic des douleurs de l'épaule nécessite un examen physique approfondi de cette articulation, mais aussi du coude, du rachis et des nerfs ...
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