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Les chiens brachycéphales, tels que les Bouledogues Français et les Cavaliers King Charles, sont connus pour leur prédisposition aux problèmes otologiques et aux modifications crânio-faciales pouvant entrainer des variations anatomiques de l'encéphale. De récentes observations lors d'examens tomodensitométriques et d'imagerie par résonance magnétique, ont suscité des interrogations sur un possible lien entre la présence d'otites moyennes et/ou internes chez ces races et une dilatation plus marquée du système ventriculaire, en particulier des ventricules latéraux. Cette thèse, menée de manière rétrospective sur des examens IRM et tomodensitométrique d'encéphale de 86 chiens, avait pour but d'étudier le lien entre ces deux entités. Des images en coupe transversale ont été lues, et différentes mesures de la taille et de la superficiedes ventricules latéraux ont été réalisées. Les résultats indiquent que l'âge et le poids ont une influence sur certains des paramètres mesurés, tandis que le sexe ne présente aucune influence significative. De plus, l'aire du ventricule droit est significativement plus importante chez les Cavaliers King Charles atteints d'otite moyenne mais ce résultat n'a pas été observé chez les Bouledogues Français, ni lorsque les deux races sont considérées conjointement. De ce fait, aucune corrélation significative n'a été révélée.
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Les chiens brachycéphales, tels que les Bouledogues Français et les Cavaliers King Charles, sont connus pour leur prédisposition aux problèmes otologiques et aux modifications crânio-faciales pouvant entrainer des variations anatomiques de l'encéphale. De récentes observations lors d'examens tomodensitométriques et d'imagerie par résonance magnétique, ont suscité des interrogations sur un possible lien entre la présence d'otites moyennes et/ou ...
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Le lapin est une espèce de plus en plus populaire qui est prédisposé à certaines affections. Notamment les lapins à oreilles tombantes ou dits Béliers sont supposés prédisposés aux atteintes auriculaires, la plus fréquente étant l'otite moyenne chez cette espèce. Les otites moyennes chez le lapin sont la plupart du temps asymptomatiques ou exprimées par des symptômes peu spécifiques. Il est ainsi quasiment impossible de diagnostiquer une otite moyenne sans examen complémentaire, notamment d'imagerie médicale. Les examens d'imagerie en coupe sont les techniques de référence pour le diagnostic des otites moyennes mais actuellement, ce sont des techniques coûteuses, qui ne sont pas disponibles dans toutes les cliniques et qui nécessitent la plupart du temps une anesthésie potentiellement dangereuse chez le lapin. L'échographie étant une technique d'imagerie peu coûteuse, disponible, ne nécessitant pas d'anesthésie, elle semble appropriée pour le diagnostic des otites moyennes chez le lapin. Cette étude permet de comparer la valeur diagnostique de l'échographique par rapport à l'examen tomodensitométrique chez des lapins présentant des symptômes d'otite moyenne. Les résultats de l'étude ont montré que l'échographie des bulles tympaniques permet la visualisation de nombreuses lésions associées à l'otite moyenne (remodelage de la paroi osseuse, remplissage de la bulle). L'échographie des bulles tympanique malgré une spécificité moyenne présente de bonnes valeurs prédictives positives et négatives et une bonne sensibilité permettant la confirmation du diagnostic d'otite moyenne lors de visualisation répétée de bulles altérées. En pratique courante sur des animaux prédisposés ou présentant une suspicion d'otite moyenne, l'échographie des bulles tympaniques apparaît comme un examen immédiat pertinent afin d'obtenir une première visualisation de l'oreille moyenne et des éventuelles lésions.
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Le lapin est une espèce de plus en plus populaire qui est prédisposé à certaines affections. Notamment les lapins à oreilles tombantes ou dits Béliers sont supposés prédisposés aux atteintes auriculaires, la plus fréquente étant l'otite moyenne chez cette espèce. Les otites moyennes chez le lapin sont la plupart du temps asymptomatiques ou exprimées par des symptômes peu spécifiques. Il est ainsi quasiment impossible de diagnostiquer une otite ...
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Le diagnostic de l'otite chez le lapin nécessite le recours indispensable à des examens d'imagerie préalablement à la mise en place du traitement. La radiographie et l'imagerie en coupe, actuellement utilisées, présentent l'inconvénient d'un recours presque systématique à la sédation ou l'anesthésie. Or, le risque anesthésique est bien plus élevé chez le lapin que chez le chien ou le chat. Ainsi, le développement d'une technique fiable et réalisable sur lapin vigile apparaît nécessaire. Deux études déjà publiées ont permis l'établissement d'une méthode d'échographie des bulles tympaniques chez le lapin. Notre étude s'inscrit dans la continuité de ces travaux puisqu'elle permet de montrer la faisabilité de l'échographie des bulles tympaniques sur lapin vigiles. En effet, l'étude montre un apprentissage rapide et facile de la technique ainsi qu'une durée de réalisation moyenne modérée. De plus, la contention et l'examen sont globalement bien tolérés par les animaux et l'examen est faisable sur tous les gabarits. Par ailleurs, l'étude montre que l'obtention de 2 coupes permet l'évaluation correcte des bulles tympaniques. Cependant, le matériel échographique nécessaire restreint, aujourd'hui, la réalisation de cet examen aux centres vétérinaires spécialisés. En outre, si le taux de faisabilité (au moins 2 coupes par bulle tympanique) est élevé, il n'est que de 82,5 %, ce qui suggère que le recours à une sédation puisse s'avérer nécessaire dans certains cas. Il serait par la suite pertinent de réaliser une étude sur des lapins atteints d'otite moyenne afin de valider l'utilisation de l'échographie des bulles tympaniques pour le diagnostic de ces otites.
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Le diagnostic de l'otite chez le lapin nécessite le recours indispensable à des examens d'imagerie préalablement à la mise en place du traitement. La radiographie et l'imagerie en coupe, actuellement utilisées, présentent l'inconvénient d'un recours presque systématique à la sédation ou l'anesthésie. Or, le risque anesthésique est bien plus élevé chez le lapin que chez le chien ou le chat. Ainsi, le développement d'une technique fiable et ...
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L'otite moyenne se définit comme une inflammation d'un ou plusieurs constituants de l'oreille moyenne ou de la bulle tympanique associée ou non à une infection. Lorsque cette inflammation touche une ou plusieurs parties de l'oreille interne, on parle d'otite interne. En se basant sur deux échelles de notation des lésions tomodensitométriques, dues aux otites moyennes et internes d'une part et aux otites externes d'autre part, décrites et testées avec succès chez le lapin, nous avons mis au point deux échelles de notation similaires adaptées au cobaye. Les images d'examens tomodensitométriques de 30 cobayes ont ensuite été lues et notées d'après ces échelles par trois observateurs indépendants et les notes ont été analysées en fonction des données du dossier clinique de chaque animal. Bien qu'elle puisse encore être améliorée, la reproductibilité inter-observateur de l'échelle de notation des lésions dues aux otites moyennes et internes s'est révélée encourageante. Les cobayes présentant des signes cliniques d'atteinte de l'oreille étaient significativement plus jeunes et notés plus sévèrement que les cobayes ne présentant pas de tels signes. Quatre-vingt-onze pourcents des cobayes présentant une latéralisation des signes cliniques avaient des lésions bilatérales aux images tomodensitométriques et 58 % des cobayes sans signes cliniques d'atteinte auriculaire présentaient des lésions aux images tomodensitométriques. Aucune différence significative n'a été constatée entre l'évolution clinique ou la prévalence d'éventuelles comorbidités d'une part, et la note reçue par le cobaye selon l'échelle de notation d'autre part. Des études complémentaires incluant notamment un plus grand nombre de cas permettraient de savoir si cette absence de différence significative est réelle ou seulement due à un manque de puissance statistique.
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L'otite moyenne se définit comme une inflammation d'un ou plusieurs constituants de l'oreille moyenne ou de la bulle tympanique associée ou non à une infection. Lorsque cette inflammation touche une ou plusieurs parties de l'oreille interne, on parle d'otite interne. En se basant sur deux échelles de notation des lésions tomodensitométriques, dues aux otites moyennes et internes d'une part et aux otites externes d'autre part, décrites et testées ...
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