En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
Les fractures de l'humérus distal comprennent certaines des fractures les plus difficiles à traiter en chirurgie vétérinaire. Un traitement chirurgical s'impose systématiquement en dehors de cas rarissimes de fractures non déplacées sous-périostées chez de très jeunes animaux. L'anatomie complexe de la région distale de l'humérus pose des problèmes spécifiques et parfois délicats d'abord, de réduction et de fixation. Lors d'implication des surfaces articulaires, une réduction la plus précoce et la plus anatomique possible conditionne largement le pronostic. Chez un patient jeune encore en croissance où ces fractures sont fréquentes, le chirurgien doit s'attacher à respecter les cartilages de conjugaison. Des techniques d'ostéosynthèse variées peuvent être employées : fixation externe, vis de traction et broches, plaques d'ostéosynthèse traditionnelles ou dernières générations d'implants verrouillés. Un certain nombre de fractures impliquant le condyle huméral chez l'adulte surviennent en relation avec un traumatisme mineur. Ces fractures, s'apparentant aux fractures de stress décrites chez l'homme ou résultant d'un phénomène d'ossification incomplète du cartilage de croissance intermédiaire du condyle huméral, représentent un défi particulier par le risque de non-union ou de retard d'union associé. Des cas de fracture incomplète du condyle huméral (ou ossification incomplète du condyle huméral) sont observés chez certaines races à risques et peuvent être responsables d'une boiterie, justifiant un traitement chirurgical d'immobilisation par ostéosynthèse. Ces ossifications incomplètes du condyle huméral doivent être recherchées sur le membre controlatéral lors d'observation d'une fracture impliquant le condyle huméral chez un adulte, à la suite d'un traumatisme mineur ou après un épisode de boiterie évoluant sur le mode chronique.