En 2010, le consommateur français voit dans le lait et les produits laitiers, une source de calcium mais aussi un apport de lipides. L'amélioration de la qualité nutritionnelle de ces lipides, par une augmentation des acides gras de type oméga-3 dans la ration des vaches laitières est intéressante. La graine de lin extradée apporte les meilleurs résultats. La luzerne déshydratée, et la diversification des sources de compléments riches en oméga-3 présentent aussi un intérêt. Un régime à base d'herbe pâturée reste une possibilité, mais il faut tenir compte de l'intensification des élevages et de la carence en pâtures. Ces acides gras polyinsaturés engendrent des modifications sur les propriétés du lait, du beurre et des fromages. L'impact de la consommation des ces produits laitiers sur la santé humaine reste modeste. La production d'un tel lait s'accompagne d'effets zootechniques positifs mais aussi d'un surcoût alimentaire et d'une dépendance des éleveurs vis-à-vis des firmes d'aliments.