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Etude des contacts entre élevages bovins voisins dans une zone de Bourgogne infectée de tuberculose par la méthode d'analyse des réseaux sociaux.

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1635

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 075

Bibliographie : 64

Titre anglais : DESCRIPTION OF CONTACTS BETWEEN CATTLE HERDS IN AN AREA OF BURGONDY AFFECTED BY TUBERCULOSIS USING SOCIAL NETWORKS METHODS

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Dufour, Barbara

Assesseur / Examinateur : Millemann, Yves

Type de fond : Fonds contemporain

La France a obtenu le statut officiellement indemne de tuberculose bovine en 2000. Depuis, la Côte-d'Or a fait face à une recrudescence du nombre de foyers qui ont été attribués à une contamination par le voisinage dans 35% des cas. Le but de cette étude était d'objectiver les caractéristiques du voisinage dans une zone infectée de tuberculose bovine en utilisant la méthode d'analyse des réseaux sociaux. Une enquête de terrain a été effectuée pour déterminer la fréquence et la distribution des contacts entre les élevages de la zone étudiée. Tous les contacts ne présentant pas le même risque pour la transmission de la tuberculose, une pondération a été effectuée. D'après cette pondération, les mouvements de bovins étaient le type de contact le plus à risque mais aucun n'est intervenu dans la zone pendant la période étudiée. Le contact apparaissant le plus fréquemment était le contact avec les sangliers, mais le risque associé à chaque contact est très faible. Les contacts directs entre bovins au pâturage et les contacts avec les latrines de blaireaux étaient moins fréquents mais étaient les plus à risque en raison de la probabilité de transmission de M.bovis à chaque contact. La structure de ces deux derniers réseaux était hétérogène du point de vue de la centralité (par le degré ou la proximité). En début d'évolution, cela devrait favoriser la circulation rapide de la maladie entre les élevages par rapport à une population homogène et parfaitement mélangée. Dans la zone, 95% des contacts étaient explicables par des contacts directs au pâturage, ou indirects via des blaireaux ou des sangliers. D'autres types de contacts intervenaient moins fréquemment (utilisation de matériel agricole en commun, divagation) voire pas du tout (participation à un rassemblement d'animaux). Les différentes modalités de contacts étaient liées entre elles mais aucune ne pouvait expliquer complètement les contacts de voisinage d'une exploitation, ce qui pose problème pour la mise en place de mesures de lutte.

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