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Aérocontamination fongique dans les écuries et caractérisation du risque d'aspergillose de la poche gutturale chez le cheval

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Thèse
H

De Witasse-Thezy, Yolaine

École nationale vétérinaire d'Alfort

2016

169 p.

A-2016-065

Aspergillus ; Aspergillose ; Mycose ; Poche gutturale ; Contamination ; Aérocontamination ; Santé animale ; Équidé ; Cheval

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=2115

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 065

Bibliographie : 69

Titre anglais : Fungal aerocontamination in stables and caractherization of guttural pouch aspergillosis risks in horses

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Guillot, Jacques

Assesseur / Examinateur : Arné, Pascal

Type de fond : Fonds contemporain

Les poches gutturales des chevaux peuvent être naturellement infectées par des champignons, en particulier du genre Aspergillus. Les signes cliniques alors observés sont dominés par de possibles hémorragies pouvant être fatales par rupture de l’artère carotide interne et/ou par des signes d’atteintes nerveuses diverses responsables notamment d’une dysphagie souvent compliquées de bronchopneumonies par fausse déglutition. Les faibles moyens de prévention de cette maladie face à la forte mortalité de celle-ci, ont motivé la mise en place d’une enquête épidémiologique descriptive à partir de cas de mycose observés en France, et d’une étude du niveau de contamination de 4 écuries françaises situées en Ile-de-France ou en Normandie. La première étude inclut 15 cas de mycose entre 2002 et 2015 et révèle un profil-type du cheval atteint de mycose de la poche gutturale : d’un âge moyen, sans prédisposition de sexe, vivant (au moins une partie) au box, dont les premiers signes cliniques apparaissent au printemps sous forme d’épistaxis sévère, et dont la mortalité est d’environ 50 %. La seconde étude compare la configuration et les paramètres d’ambiance de box, avec la quantité de spores aspergillaires sédimentées ou en suspension dans ces box. Une différence de contamination fongique a été mise en évidence entre les écuries ayant déjà connu un cas de mycose et les écuries témoins. C’est en hiver que la plus forte contamination aspergillaire est observée, et que les différences sont significatives entre les box « sains » et les box « non indemnes ». Le nombre de spores aspergillaires (en particulier d’Aspergillus fumigatus) est significativement plus élevé après un curage, dans un grand box, et dans un box appartenant à une écurie non indemne. Il est significativement moins élevé lorsque le vent est plus fort (en été). Le nombre de spores sédimentées sur la litière, le mur à hauteur des naseaux et les rebords d’abreuvoirs dépend peu des paramètres d’ambiance car les différences sont rarement significatives. Cependant, il apparait qu’un box appartenant à une écurie ayant déjà connu un cas de mycose des poches gutturales a une probabilité plus élevée de présenter des charges de spores sédimentées plus élevées. Ces résultats doivent être interprétés avec précaution compte-tenu du manque de puissance de l’étude sur certains paramètres.

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