L’étude rétrospective présentée a été réalisée chez 134 chats atteints de lymphome dont un suivi clinique a été possible, 69 de phénotype B (dont 67/69 de haut grade, dont 47 lymphomes B diffus à grandes cellules) et 65 de phénotype T (dont 41/65 de haut grade et 38/65 intestinaux). Majoritairement, les chats sont des mâles âgés portant un lymphome extra-nodal digestif ou cutané. L’index Ki-67 est corrélé à la présence de signes cliniques et au grade histologique, et a une valeur pronostique au seuil de 40% pour les lymphomes T. L’index c-MYC est plus élevé dans les lymphomes B que T et corrélé au stade clinique, au type et au grade histologiques, ainsi qu’à Ki-67 dans les lymphomes T. c-MYC a une valeur pronostique aux seuils de 70% dans les lymphomes B et 30% dans les lymphomes T. Pour la première fois CD30 a été testé chez le chat. Il est exprimé par 10 lymphomes félins de la cohorte et s’est montré être un facteur pronostique péjoratif.