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Le lymphome non-Hodgkinien représente un ensemble hétérogène de néoplasies relativement fréquentes dans l'espèce canine et présentant de nombreuses similitudes avec leurs homologues humains. Alors que chez l'Homme une infiltration hépatique est associée à un pronostic plus sombre que celui lié à une extension splénique, la classification WHO utilisée dans l'espèce canine les regroupe au sein du même stade. L'objectif de notre thèse est donc d'éclaircir l'intérêt pronostique d'une infiltration du foie. Ce travail est une analyse rétrospective d'une cohorte de 57 cas de lymphomes multicentriques canins traités par chimiothérapie avec suivi clinique. Il montre que le bilan hémato-biochimique standard ou l'examen d'imagerie médicale ne sont pas suffisamment fiables pour diagnostiquer une infiltration hépatique par le lymphome. Cependant, nous montrons pour la première fois que certains résultats de ces examens, tels que le taux d'ALAT (alanines aminotransférases) ou la présence d'une adénomégalie hépatique constitueraient des facteurs pronostiques de la rémission et/ou de la survie. Le résultat de l'analyse cytologique hépatique n'exerce aucune influence pronostique significative dans notre étude. Cela incite donc à remettre en question la dichotomie des résultats de cette analyse et à envisager la détermination de l'extension de la maladie comme une évaluation du véritable degré d'infiltration du foie. Face aux diverses combinaisons de procédures diagnostiques disponibles pour la stadification clinique du lymphome canin, la méthodologie de stadification doit donc être redéfinie et standardisée pour garantir la comparabilité des études dans un contexte de recherche clinique.
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Le lymphome non-Hodgkinien représente un ensemble hétérogène de néoplasies relativement fréquentes dans l'espèce canine et présentant de nombreuses similitudes avec leurs homologues humains. Alors que chez l'Homme une infiltration hépatique est associée à un pronostic plus sombre que celui lié à une extension splénique, la classification WHO utilisée dans l'espèce canine les regroupe au sein du même stade. L'objectif de notre thèse est donc ...
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Le lymphome chez le cheval est une maladie complexe, assez rare, de plus sous-diagnostiquée ce qui limite les connaissances scientifiques de celle-ci. Cela rend alors plus difficile le succès des diagnostics et traitements de cette maladie, qui sont en pratique encore très peu réalisés. C'est pour cela qu'une recherche bibliographique concernant les différentes méthodes de diagnostic et de traitement des lymphomes chez le cheval a été réalisée afin de mettre en lumière les différentes techniques développées. Dans le but de faciliter le diagnostic du lymphome chez le cheval, nous avons ensuite réalisé une étude rétrospective concernant les signes cliniques et paracliniques présentés chez les chevaux rencontrés à la Clinéquine entre le 30 janvier 2003 et le 21 janvier 2023. Nous avons montré que les signes cliniques d'appel étaient le plus souvent l'amaigrissement sévère et chronique, l'hyperthermie, la diarrhée et la présence de masses visibles a l'œil nu. Cependant la plupart du temps les signes cliniques présentés sont très peu spécifiques de cette maladie. Nous avons remarqué que les signes cliniques les plus fréquents sont la plupart du temps peu spécifiques d'un type de lymphome contrairement aux signes cliniques rares à très rares qui sont plus spécifiques d'organes ou de groupes d'organes touchés par la maladie. Certains examens complémentaires comme l'examen échographique, cytologique ou histologique, ne sont pas à négliger car ils sont d'une grande aide concernant le diagnostic du lymphome. Dans tous les cas, le lymphome est à considérer comme hypothèse probable dans de nombreuses consultations.
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Le lymphome chez le cheval est une maladie complexe, assez rare, de plus sous-diagnostiquée ce qui limite les connaissances scientifiques de celle-ci. Cela rend alors plus difficile le succès des diagnostics et traitements de cette maladie, qui sont en pratique encore très peu réalisés. C'est pour cela qu'une recherche bibliographique concernant les différentes méthodes de diagnostic et de traitement des lymphomes chez le cheval a été réalisée ...
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Les électrophorèses des protéines sériques couplées aux immunofixations est un examen biologique très peu répandu en médecine vétérinaire et n'a jamais été exploité dans un contexte d'entéropathie chronique féline. Pour autant, ces maladies digestives toujours plus fréquentes chez le chat, font état de processus inflammatoires ou cancéreux qui pourraient se traduire par des modifications de concentrations en protéines sériques, dont une augmentation de la concentration en immunoglobulines (gammapathie), détectable par ces deux méthodes déjà utilisées en médecine humaine. / Par ailleurs, différencier ces maladies digestives chez le chat reste difficile, notamment entre maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) et les lymphomes digestifs de bas grade (LDBG). / Ainsi, cette étude porte sur l'intérêt de ces deux techniques dans un contexte d'entéropathie chronique chez le chat. 49 chats présentant des troubles digestifs chroniques ont été recrutés. 50% de ces sujets présentaient des suspicions de MICI ou de LDBG. Une analyse des électrophorégrammes associés à une immunofixation a été réalisée sur les sérums collectés. Les résultats mettent en évidence de potentiels profils électrophorétiques et un rapport Albumine/Globuline différents selon la maladie de l'animal. La description du type de gammapathie (IgA, IgM ou IgG), a pu aussi être réalisée lors de sa découverte ; les résultats de cette étude préliminaire nécessitant d'être consolidés par un recrutement de cas plus important. Toutefois, cette étude permet d'entrevoir le potentiel de l'utilisation de ces méthodes biologiques pour différencier les maladies chroniques intestinales du chat.
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Les électrophorèses des protéines sériques couplées aux immunofixations est un examen biologique très peu répandu en médecine vétérinaire et n'a jamais été exploité dans un contexte d'entéropathie chronique féline. Pour autant, ces maladies digestives toujours plus fréquentes chez le chat, font état de processus inflammatoires ou cancéreux qui pourraient se traduire par des modifications de concentrations en protéines sériques, dont une ...
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Cette étude bibliographique présente dans un premier temps les transporteurs ABC, depuis leur structure et leurs rôles physiologiques jusqu'à l'impact qu'ils peuvent avoir sur des cellules cancéreuses. Les lymphomes diffus à grandes cellules B (DLBCL) sont ensuite présentés par une approche clinique, chez le chien et chez l'Homme, dans un but comparatif. Ce document a pour vocation de proposer une synthèse des données scientifiques actuelles concernant le rôle des transporteurs ABC dans l'apparition de résistances à la chimiothérapie chez des chiens atteints de DLBCL ou chez des patients humains. Les données de médecine humaine viennent ici compléter les connaissances de la médecine vétérinaire. Les nouvelles thérapies à l'étude ayant pour objectif de contourner ces résistances sont elles aussi présentées. Bien que les données recueillies proviennent en majeure partie de la médecine humaine, elles constituent néanmoins une source précieuse d'information, dont les parallèles avec le domaine animal pourront servir de tremplin à des avancées majeures en médecine vétérinaire.
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Cette étude bibliographique présente dans un premier temps les transporteurs ABC, depuis leur structure et leurs rôles physiologiques jusqu'à l'impact qu'ils peuvent avoir sur des cellules cancéreuses. Les lymphomes diffus à grandes cellules B (DLBCL) sont ensuite présentés par une approche clinique, chez le chien et chez l'Homme, dans un but comparatif. Ce document a pour vocation de proposer une synthèse des données scientifiques actuelles ...
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Les entéropathies chroniques (EC) du chat constituent le second motif de consultation en médecine vétérinaire. Parmi elles, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et le lymphome de bas grade (LDBG) sont des entités fréquemment suspectées, mais difficiles à différencier. En effet, ces deux maladies partagent de nombreuses similitudes sur les aspects cliniques, paracliniques, échographiques et parfois même sur les aspects histologiques. Au cours de ces dernières années, la littérature scientifique vétérinaire s'est enrichie à propos de la caractérisation clinique et lésionnelle des EC. Ainsi, l'objectif de ce travail bibliographique est de présenter une synthèse des données vétérinaires les plus récentes afin de proposer un outil clair portant sur l'approche diagnostique à disposition du vétérinaire praticien francophone. Dès la prise en charge initiale, certains critères cliniques et paracliniques permettent d'orienter le diagnostic. En effet, l'âge moyen au diagnostic, le sexe, la durée d'évolution des signes cliniques ainsi que la présence d'une hypocobalaminémie semblent être des critères discriminants dans le diagnostic différentiel de l'entérite lymphocytaire (ELP) et du LDBG. L'examen échographique représente également un outil central, permettant d'orienter la suspicion du clinicien : de nombreuses études ont montré l'intérêt de l'évaluation de l'aspect et de l'épaisseur des muqueuses et des nœuds lymphatiques jéjunaux dans l'approche diagnostique des EC. Cependant, ces différentes étapes ne permettent pas un diagnostic de certitude entre le LDBG et l'ELP. À l'heure actuelle, l'examen histologique de biopsies intestinales prélevées au cours d'un examen endoscopique ou au cours d'une laparotomie reste l'analyse de référence afin de différentier ces deux maladies. Elle peut parfois être insuffisante et nécessiter le recours à l'examen immunohistochimique. La pertinence des tests de clonalité pour la différenciation des EC inflammatoires ou néoplasiques est actuellement remise en question.
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Les entéropathies chroniques (EC) du chat constituent le second motif de consultation en médecine vétérinaire. Parmi elles, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et le lymphome de bas grade (LDBG) sont des entités fréquemment suspectées, mais difficiles à différencier. En effet, ces deux maladies partagent de nombreuses similitudes sur les aspects cliniques, paracliniques, échographiques et parfois même sur les aspects ...
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L'objectif était d'étudier l'évolution des signes échographiques d'une cohorte de chats atteints d'entéropathie chronique (lymphome de bas grade intestinal vs entérite lymphoplasmocytaire), et d'investiguer un lien entre présentation clinique et évolution échographique. Vingt-cinq chats présentés au service de Médecine Interne du ChuvA-AC entre 2016 et 2023 pour troubles digestifs chroniques, et dont le diagnostic d'entéropathie chronique a été établi par histopathologie et immunohistochimie sur des biopsies intestinales réalisées par endoscopie ou laparotomie. Des coefficients de Spearman ont été calculés pour établir une corrélation entre score clinique (incluant la cobalaminémie) et lésions échographiques (taille du nœud lymphatique jéjunal, taille de la muqueuse jéjunale, taille de la musculeuse jéjunale, présence d'épanchement, présence de stéatite, perte de la structure en couche, hypoéchogénicité du nœud lymphatique jéjunal, nœud lymphatique arrondi) au cours du temps. Aucune corrélation n'a pu être mise en évidence entre évolution clinique et échographique chez les chats de cette étude. L'absence de corrélation (p> 0,05) au sein des chats de ce travail empêche la possibilité de conclure à plus grande échelle, dans la population française de chats atteints d'entéropathie chronique. Ce travail motive cependant la réalisation d'études avec une meilleure puissance statistique, en incluant un nombre de cas plus élevé, et en privilégiant des méthodes d'analyses plus adéquates (modèles multivariés à modèle mixte).
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L'objectif était d'étudier l'évolution des signes échographiques d'une cohorte de chats atteints d'entéropathie chronique (lymphome de bas grade intestinal vs entérite lymphoplasmocytaire), et d'investiguer un lien entre présentation clinique et évolution échographique. Vingt-cinq chats présentés au service de Médecine Interne du ChuvA-AC entre 2016 et 2023 pour troubles digestifs chroniques, et dont le diagnostic d'entéropathie chronique a été ...
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Les cellules Natural Killer (NK) canines représentent des éléments clés de la réponse immunitaire innée au concept aujourd'hui débattu. Elles s'insèrent au sein de la classification des cellules lymphoïdes innées et contribuent à diverses immunités au sein de l'organisme ; leur valant un intérêt particulier dans le cadre de la mise en place de thérapies émergentes. Ces cellules sont en revanche impliquées dans certaines pathologies de l'organisme, allant du rejet de greffe à diverses maladies auto-immunes, voire des néoplasies des cellules NK. En l'absence d'anticorps disponibles pour suivre les marqueurs conventionnels dans l'espèce canine, la caractérisation précise de cette population cellulaire particulière reste à ce jour un enjeu important. La littérature récente à ce sujet en est la preuve et un consensus n'est pas encore clairement identifié sur le phénotype des cellules NK canines. Face à l'enjeu que représente l'identification des cellules NK, cette thèse a pour objet de tenter de les identifier à l'aide des anticorps disponibles au BioPôle Alfort (anti-CD3, anti-CD8 et anti-CD11b, avec une hypothèse de phénotype CD3-/CD8+/CD11b+ pour les cellules NK). Ces marquages ont été effectués sur des cellules mononucléées du sang périphérique, à partir d'échantillons canins disponibles au service d'immunologie du BioPôle Alfort. Les résultats obtenus indiquent près de 0,1 % en moyenne pour les cellules de phénotype CD3-/CD8+/CD11b+ et 8,3 % en moyenne pour les cellules CD3-/CD8+/CD11b-, sans influence de l'état de congélation des cellules, ni du sexe des animaux pour le phénotype CD3-CD8+CD11b+. Face à ces valeurs bien en deçà de l'estimation la plus basse disponible dans la littérature canine (2,5%, Gingrich et al., 2019), des essais incluant d'autres anticorps ont été tentés (anti-CD5 et anti-NKp46 humains), avec une absence de marquage lors des essais réalisés. De plus, de nombreux échantillons provenaient de chiens atteints de processus néoplasiques dont des troubles lymphoprolifératifs, pouvant biaiser les résultats obtenus. Le marquage étant maintenant mis au point techniquement au service d'immunologie du BioPôle Alfort, d'autres travaux sur du sang issu de chiens sains, sont nécessaires à l'identification précise de la nature des cellules CD3-CD8+CD11b+ et CD3-CD8+CD11b- (analyse du transcriptome, tests de cytotoxicité, visualisation de la population en question entre autres), afin de pouvoir offrir dans un futur proche, une possibilité de phénotyper les cellules NK canines au cliniciens, lors de présentation de lymphome ou de leucémie, en plus des immunophénotypages classiquement proposés.
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Les cellules Natural Killer (NK) canines représentent des éléments clés de la réponse immunitaire innée au concept aujourd'hui débattu. Elles s'insèrent au sein de la classification des cellules lymphoïdes innées et contribuent à diverses immunités au sein de l'organisme ; leur valant un intérêt particulier dans le cadre de la mise en place de thérapies émergentes. Ces cellules sont en revanche impliquées dans certaines pathologies de l...
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Le lymphome nasal félin est une maladie relativement rare puisqu'elle concernerait moins d'1% des tumeurs malignes félines. Néanmoins, le lymphome est le chef de file des tumeurs nasales chez le chat. Cette maladie concerne essentiellement les animaux âgés de plus de 8 ans. Dans une première partie, ce travail propose un rappel anatomique et histologique des structures complexes des cavités nasales. Une seconde partie synthétise les données rapportées dans la littérature sur le lymphome nasal félin et la radiothérapie vétérinaire. Cette partie revient notamment sur les différentes études parues au sujet du traitement du lymphome nasal du chat par radiothérapie ou autres modalités, mettant en avant leurs résultats et leurs limites. Dans une troisième partie est détaillée une étude rétrospective sur 22 chats présentés au service de cancérologie du centre de référés Micen Vet à Créteil (94) entre le 1er mars 2015 et le 1er avril 2022. L'inclusion des chats de l'étude reposait sur un examen histologique ou cytologique permettant un diagnostic de certitude de lymphome nasal et la réalisation d'une radiothérapie externe au centre Micen Vet. La réalisation de chimiothérapie avant ou après radiothérapie était un motif d'exclusion. L'objectif principal de cette étude était de montrer que la radiothérapie seule et en première intention était suffisante pour obtenir une réponse clinique et locale satisfaisante, si ce n'est complète, du lymphome nasal chez le chat, avec une médiane de survie autour des trois ans après diagnostic. L'objectif secondaire était de mettre en évidence des facteurs pronostiques cliniques et lésionnels susceptibles d'intégrer une classification adaptée pour le lymphome nasal félin, dans l'esprit de la classification de Adams modifiée pour les tumeurs nasales chez l'espèce canine. Les associations entre la survenue du décès et diverses expositions d'intérêt sélectionnées sur la base de la littérature ou par les auteurs ont été quantifiées à l'aide de modèles de régression logistique. Le temps de survie médian était de 847 jours, soit environ deux ans et demi. Une seule exposition d'intérêt était significativement associée à un allongement du temps de survie : « présenter une réponse clinique complète après radiothérapie ». L'effectif réduit n'a pas permis de faire de l'inférence causale. D'autres études incluant plus de chats sont nécessaires afin de déterminer des facteurs prédictifs positifs ou négatifs de décès chez les chats atteints de lymphome nasal. Cette étude renforce l'hypothèse selon laquelle la radiothérapie sans chimiothérapie est une réelle option thérapeutique du lymphome nasal, associée à un temps de survie médian encourageant.
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Le lymphome nasal félin est une maladie relativement rare puisqu'elle concernerait moins d'1% des tumeurs malignes félines. Néanmoins, le lymphome est le chef de file des tumeurs nasales chez le chat. Cette maladie concerne essentiellement les animaux âgés de plus de 8 ans. Dans une première partie, ce travail propose un rappel anatomique et histologique des structures complexes des cavités nasales. Une seconde partie synthétise les données ...
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Le lymphome gastro-intestinal touche particulièrement les chats et présente une localisation préférentielle au niveau de l'intestin grêle. Chez le chien, se développent davantage des adénocarcinomes notamment au niveau de l'estomac. Le diagnostic de ces affections n'est pas toujours aisé et nécessite une prise en charge par étapes. L'examen histologique est considéré comme le test de référence, mais il doit constamment être confronté à la clinique de l'animal et aux données obtenues suite à la réalisation des examens complémentaires. Les facteurs de risque de ces affections chez les chiens et chats restent encore à éclaircir. Helicobacter pylori provoque des stimulations antigéniques importantes au sein de l'estomac et présente de nombreux facteurs de virulence qui peuvent être à l'origine du développement d'adénocarcinomes et lymphomes gastriques chez l'Homme. Les carnivores domestiques ne sont pas porteurs d'Helicobacter pylori, mais d'organismes appelés Gastric Helicobacter-Like Organisms (GHLOs) dont l'implication dans d'éventuels processus de carcinogénèse restent à définir. C'est pourquoi une étude rétrospective a été réalisée à partir de 204 individus qui ont subi des biopsies gastriques associées ou non à des biopsies intestinales réalisées au centre hospitalier universitaire d'Alfort entre 2019 et 2021 afin d'établir ou non un lien entre la présence de GHLOs chez les carnivores domestiques et le développement de lymphomes et adénocarcinomes gastro¬intestinaux. Au final, dans notre étude, 42% des individus possédaient des Helicobacter spp. et, l'adénocarcinome gastrique chez le chien ainsi que le lymphome gastrique, intestinal et mixte chez le chat étaient plus fréquents parmi les individus porteurs que parmi les individus non porteurs.
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Le lymphome gastro-intestinal touche particulièrement les chats et présente une localisation préférentielle au niveau de l'intestin grêle. Chez le chien, se développent davantage des adénocarcinomes notamment au niveau de l'estomac. Le diagnostic de ces affections n'est pas toujours aisé et nécessite une prise en charge par étapes. L'examen histologique est considéré comme le test de référence, mais il doit constamment être confronté à la ...
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Le sarcome histiocytaire canin est une tumeur très agressive pour laquelle aucun traitement n'est encore disponible. Bien que rare dans l'espèce canine, cette tumeur est très fréquente certaines races telles que le Bouvier Bernois, les Retrievers et le Rottweiler, où il peut être responsable de la moitié des décès rapportés au sein de la race. L'agressivité de la tumeur, couplée à un diagnostic souvent tardif permettent d'expliquer ce taux de mortalité élevé. La compréhension des mécanismes génétiques initiateurs de cette tumeur sont au centre de nombreuses études. Des mutations du gène PTPN11, à l'origine de la cancérisation des cellules, ont pu être mis en évidence chez le Bouvier Bernois dans différentes études. La disponibilité d'outils de diagnostic génétique précoce de la maladie est très importante pour la mise en place précoce d'un traitement anticancéreux. Toutefois, un diagnostic génétique n'est valable et fiable que si le gène muté recherché est spécifique de la maladie. La première partie de ce manuscrit décrit les données épidémiologiques et cliniques des cinq cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez les chiens de race Bouvier Bernois, c'est à dire le sarcome histiocytaire, le mastocytome cutané canin, les sarcomes des tissus mous, le lymphome multicentrique et le mélanome, après avoir évoqué la prévalence des tumeurs au sein de cette race à l'international. La deuxième partie restitue les mutations génétiques décrites dans la littérature dans ces cinq tumeurs dans la race canine, avant de se concentrer sur le rôle du gène PTPN11 dans les cellules mais également sur les conséquences biologiques de ses mutations chez l'Homme et chez le chien. Enfin, la dernière partie présente les résultats de la partie expérimentale qui s'articule en deux temps. Le premier étant l'étude épidémiologique des tumeurs chez le Bouvier Bernois réalisée à l'aide des données issues du laboratoire d'Anatomie Pathologique Vétérinaire de Toulouse, LAPVSO. La deuxième étude s'articule autour de la recherche des mutations du gène PTPN11 dans les cinq tumeurs développées en première partie. Cette étude permet de confirmer la fréquence et la spécificité des altérations du gène PTPN11 dans le sarcome histiocytaire, altérations non significativement détectées dans les autres cancers étudiés. Ce travail a été réalisé en collaboration avec l'Institut de Génétique et de Développement de Rennes (UMR 6290-CNRS, équipe de génétique du chien) et LabOniris, du campus vétérinaire d'Oniris.
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Le sarcome histiocytaire canin est une tumeur très agressive pour laquelle aucun traitement n'est encore disponible. Bien que rare dans l'espèce canine, cette tumeur est très fréquente certaines races telles que le Bouvier Bernois, les Retrievers et le Rottweiler, où il peut être responsable de la moitié des décès rapportés au sein de la race. L'agressivité de la tumeur, couplée à un diagnostic souvent tardif permettent d'expliquer ce taux de ...
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Le lymphome B diffus à grandes cellules chez le chien est aujourd'hui classiquement traité avec des protocoles de polychimiothérapie dont l'origine est la médecine humaine. Son bilan d'extension est réalisé à l'aide d'examens d'imagerie : échographie, radiographies, tomodensitométrie, ou des informations récupérées cliniquement, comme la taille des nœuds lymphatiques. En médecine humaine, des protocoles de radioimmunothérapie ciblant des antigènes surexprimés par les cellules tumorales ont montré de bons résultats. Un essai clinique de radioimmunothérapie anti-CD22 chez le chien est à l'étude à l'école Oniris. Cette thèse est une contribution à cette étude et vise à évaluer le potentiel diagnostique et thérapeutique de l'immuno-TEMP et de la radioimmunothérapie respectivement, par utilisation d'images hybrides TEMP-TDM, et par des calculs de dosimétrie. Les résultats montrent que l'utilisation de l'immuno-TEMP à l'-indium-111 à des fins d'imagerie phénotypique peut potentiellement permettre de dresser un bilan d'extension exhaustif des nœuds lymphatiques superficiels mais pas des nœuds lymphatiques profonds. Ils montrent également que les doses absorbées aux nœuds lymphatiques dans le cadre d'une radioimmunothérapie à l'yttrium-90 sont compris entre 70 et 180 cGy.
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Le lymphome B diffus à grandes cellules chez le chien est aujourd'hui classiquement traité avec des protocoles de polychimiothérapie dont l'origine est la médecine humaine. Son bilan d'extension est réalisé à l'aide d'examens d'imagerie : échographie, radiographies, tomodensitométrie, ou des informations récupérées cliniquement, comme la taille des nœuds lymphatiques. En médecine humaine, des protocoles de radioimmunothérapie ciblant des ...
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Les entéropathies chroniques (EC) du chat sont caractérisées par des troubles digestifs chroniques et par l'exclusion en amont de toutes les causes métaboliques, les causes infectieuses, les causes parasitaires et les causes tumorales autre que le lymphome gastro-intestinal de bas grade, pouvant s'exprimer par la même symptomatologie. Elles se limitent à 3 entités distinctes : L'entéropathie chronique répondant au changement alimentaire, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et le lymphome gastro-intestinal de bas grade. Elles représentent un réel défi diagnostic et thérapeutique. L'échographie abdominale est un examen complémentaire de plus en plus démocratisé dans les cliniques vétérinaires. L'objectif de ce travail est d'étudier l'utilité de l'échographie abdominale dans l'exploration des EC du chat. Il s'agit d'une étude rétrospective menée au cours de l'année 2021-2022. Les cas sont issus des consultations de médecine générale et de médecine interne réalisées au sein du CHUV d'ONIRIS. Ce travail a montré que l'échographie abdominale est une étape cruciale du plan d'exploration des EC du chat. Les informations apportées par celle-ci, permettent d'exclure certaines causes à l'origine des même troubles digestifs que les EC. Ensuite, elle offre une évaluation du tube digestif et des nœuds lymphatiques associés afin d'identifier dans la majorité des cas, des modifications de ces structures. Elle permet d'examiner l'ensemble des organes abdominaux pour identifier des éventuelles maladies concomitantes ou des complications d'EC. Enfin, l'échographie abdominale est fondamentale pour aider à formuler un pronostic et pour localiser les lésion digestives avant l'éventuelle étape des biopsies.
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Les entéropathies chroniques (EC) du chat sont caractérisées par des troubles digestifs chroniques et par l'exclusion en amont de toutes les causes métaboliques, les causes infectieuses, les causes parasitaires et les causes tumorales autre que le lymphome gastro-intestinal de bas grade, pouvant s'exprimer par la même symptomatologie. Elles se limitent à 3 entités distinctes : L'entéropathie chronique répondant au changement alimentaire, les ...
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La L-asparaginase est une enzyme utilisée dans le traitement des lymphomes canins en médecine vétérinaire et des leucémies aiguës lymphoblastiques en médecine humaine. Cette enzyme induit la mort de certaines cellules cancéreuses en les privant de leur apport exogène en L-asparagine qui est un acide aminé essentiel à leur survie. La limite majeure des traitements composés de L-asparaginase est son inactivation silencieuse par les anticorps du patient. Fin 2020, une tension d'approvisionnement empêche l'accès à la L-asparaginase pour les traitements des carnivores domestiques. La production d'une L-asparaginase vétérinaire est alors entreprise en collaboration avec une équipe d'étudiants ingénieurs d'ONIRIS. Dans le but de limiter son inactivation silencieuse, cette production est réalisée avec la volonté de diminuer l'immunogénicité de l'enzyme. Une séquence canine est alors employée à la place des séquences bactériennes d'E.coli ou d'E.chrysanthemi habituellement utilisées dans les médicaments commercialisés. Le succès de la production de cette nouvelle L-asparaginase canine par l'équipe d'ingénieurs nous a permis d'envisager un essai pré-clinique sur les chiens. Afin d'étudier la nouvelle molécule, dans un premier temps, un protocole visant à tester sa tolérance et son immunogénicité est élaboré en vue d'une expérimentation sur des chiens de laboratoire. Ces tests permettront de prévoir les effets indésirables et de déterminer la dose et la fréquence d'administration à employer afin de garantir une déplétion en L-asparagine la plus durable possible. Dans un second temps, son efficacité sera étudiée sur des animaux atteints de lymphomes malins multicentriques.
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La L-asparaginase est une enzyme utilisée dans le traitement des lymphomes canins en médecine vétérinaire et des leucémies aiguës lymphoblastiques en médecine humaine. Cette enzyme induit la mort de certaines cellules cancéreuses en les privant de leur apport exogène en L-asparagine qui est un acide aminé essentiel à leur survie. La limite majeure des traitements composés de L-asparaginase est son inactivation silencieuse par les anticorps du ...
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Le lymphome non hodgkinien (LNH) est le cancer hématopoïétique du chien le plus fréquent avec une incidence de 25 cas sur 100 000 individus par an. Parmi les LNH, le lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL) est majoritairement représenté chez le chien comme chez l'Homme et présente de nombreuses similitudes entre ces deux espèces. Le gold standard thérapeutique est actuellement la polychimiothérapie de type CHOP (Cyclophosphamide, Hydroxydaunorubicine, Oncovin® et Prednisolone) chez le chien mais ne permet que très rarement une guérison définitive et seulement 20 à 25 % des chiens traités sont toujours vivants deux ans après l'initiation du traitement. En oncologie humaine, s'est développé dans les années 2000, un nouveau type de traitement plus ciblé sur les cellules tumorales, la radioimmunothérapie (RIT). Une équipe d'Oniris a démarré un premier essai clinique de RIT visant l'antigène CD22 chez le chien atteint de DLBCL, avec escalade de dose. L'objectif principal de cette thèse vise à contribuer à ces recherches en évaluant la toxicité clinique et hématologique du protocole de RIT CD22 puis d'en documenter les premières données d'efficacité sur les deux premiers paliers de dose. A l'issue de notre travail, la dose maximale tolérée n'a pas pu être encore définie, néanmoins une toxicité globalement plus forte au palier 2 a pu être observée. Une efficacité antitumorale est mise en évidence, néanmoins insuffisante pour atteindre une rémission complète durable. Nos données préliminaires suggèrent de s'orienter vers l'utilisation d'un vecteur de plus grande affinité et confortent le rôle du chien comme modèle préclinique pour la recherche en radiothérapie vectorisée.
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Le lymphome non hodgkinien (LNH) est le cancer hématopoïétique du chien le plus fréquent avec une incidence de 25 cas sur 100 000 individus par an. Parmi les LNH, le lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL) est majoritairement représenté chez le chien comme chez l'Homme et présente de nombreuses similitudes entre ces deux espèces. Le gold standard thérapeutique est actuellement la polychimiothérapie de type CHOP (Cyclophosphamide, H...
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La maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) et le lymphome digestif de bas grade (LDBG) sont deux affections fréquemment responsables d'entéropathie chronique chez le chat. Leur distinction représente un défi majeur pour le vétérinaire, car elles partagent de nombreuses ressemblances sur les plans clinique, paraclinique et échographique. Par conséquent, le diagnostic de certitude MICI/LDBG repose sur une analyse histopathologique de biopsies digestives, qui peuvent être obtenues par laparotomie ou endoscopie. Chacune de ces méthodes a ses avantages et ses inconvénients, et aucun consensus sur celle à privilégier n'existe à ce jour en médecine vétérinaire. Ce sont des interventions coûteuses, plus ou moins lourdes et conséquentes pour l'animal, et qui peuvent être associées à des taux de morbidité et de mortalité importants, peu détaillés dans la littérature vétérinaire. L'objectif de ce travail est la description par une étude rétrospective des chats présentés en consultation au Centre hospitalier universitaire d'Alfort (ChuvA) entre janvier 2010 et février 2021 pour une entéropathie chronique d'origine inconnue ayant conduit à la réalisation de biopsies étagées par laparotomie. Dans un second temps, notre étude avait pour but l'identification des complications et des éventuels facteurs associés au décès à 15 jours post-chirurgie.
Notre étude incluait 127 chats, pour lesquels les données cliniques pré, péri et post-opératoires ont été relevées afin d'étudier leur potentielle association avec le décès dans les 15 jours suivant la réalisation des biopsies. Le taux de décès à 15 jours des chats ayant été opérés de biopsies intestinales était de 15% (19/127), soit discrètement élevé par rapport à ce qui avait été décrit dans la littérature vétérinaire. Parmi les complications rencontrées, la déhiscence des sutures intestinales (attestée ou fortement suspectée) ne concernait que 3% (3/127) des chats de notre étude. Notre travail a permis de mettre en avant qu'un état de maigreur avancé (NEC ≤3) (OR= 4,1, IC95% = [0,9 ; 20,4], p=0,05), comme la visualisation d'anomalies de la vésicule biliaire à l'échographie abdominale (OR= 4,1, IC95% = [1,3 ; 13,1], p=0,02), la réalisation per-opératoire de biopsies hépatiques (OR= 9,2, IC95% = [2,0 ; 41,6], p<0,01) et une bactériologie positive sur bile (OR= 9,8, IC95% = [1,2 ; 77,7], p=0,03) étaient significativement associés au décès à 15 jours des chats de notre étude. Ces expositions devraient donc être pris en compte par le praticien dans la décision de réaliser des biopsies intestinales pleine épaisseur chez un chat présentant une entéropathie chronique d'origine inconnue.
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La maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) et le lymphome digestif de bas grade (LDBG) sont deux affections fréquemment responsables d'entéropathie chronique chez le chat. Leur distinction représente un défi majeur pour le vétérinaire, car elles partagent de nombreuses ressemblances sur les plans clinique, paraclinique et échographique. Par conséquent, le diagnostic de certitude MICI/LDBG repose sur une analyse histopathologique de ...
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Le lymphome multicentrique est un cancer fréquent chez le chien dont le traitement de choix est la polychimiothérapie. Le pronostic est un point important à discuter avec le propriétaire pour que celui-ci puisse choisir le traitement adéquat de manière éclairée. Après une étude bibliographique permettant une mise au point des facteurs actuellement connus ou suspectés pour être associés à la survenue du décès et de la rechute, deux études de cohorte rétrospectives ont été réalisées : la première était menée sur 86 chiens ayant un lymphome multicentrique de haut grade et présentés au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort entre le 1er Janvier 2007 et le 31 Juillet 2020, la seconde était menée sur un échantillon de 44 chiens tiré de la population de la première étude et présentant une rémission partielle ou complète. L'objectif de ces études était de déterminer des associations statistiques voire causales entre des expositions d'intérêt et la survenue du décès ou de la rechute chez des chiens présentant un lymphome multicentrique de haut grade. Les expositions d'intérêt évaluées ont été l'âge, le format, le sexe, le statut entier ou stérilisé, le stade, le sous-stade, le phénotype, la présence d'une anémie, la présence d'une hypercalcémie, l'infiltration du médiastin, l'infiltration du foie et/ou de la rate, le type de traitement, la corticothérapie préalable à la chimiothérapie et l'utilisation de lomustine. Sous l'hypothèse d'absence de biais de sélection et de biais de classement, il y a des chances pour que la survenue du décès soit significativement associée au format, au sexe, au statut entier ou stérilisé, au stade, au sous-stade et à l'utilisation de lomustine. Sous l'hypothèse d'absence de biais de sélection, de biais de classement différentiel et de biais de confusion, il y a des chances pour que l'infiltration du noeud lymphatique sus-sternal soit un facteur de risque dans la survenue du décès. Les chiens présentant une infiltration du noeud lymphatique sus-sternal sont décédés 1,91 fois plus rapidement que les chiens n'en présentant pas. Aucune des expositions d'intérêt étudiées n'était significativement associée à la survenue de la rechute dans notre étude.
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Le lymphome multicentrique est un cancer fréquent chez le chien dont le traitement de choix est la polychimiothérapie. Le pronostic est un point important à discuter avec le propriétaire pour que celui-ci puisse choisir le traitement adéquat de manière éclairée. Après une étude bibliographique permettant une mise au point des facteurs actuellement connus ou suspectés pour être associés à la survenue du décès et de la rechute, deux études de ...
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Le lymphome est l'hémopathie maligne la plus représentée chez le chien. Cette entité polymorphe peut infiltrer l'ensemble de l'organisme. Ces formes anatomocliniques sont variées tout comme les entités qui les composent. Sa forme la plus fréquente, la forme multicentrique représente un véritable challenge thérapeutique puisqu'actuellement les traitements proposés sont uniquement palliatifs. La radiothérapie, méthode thérapeutique largement utilisée en cancérologie humaine mais encore peu développée en médecine vétérinaire semble un allié de choix dans la gestion des lymphomes canins de ces animaux, au-delà des quelques localisations anatomiques étant déjà des indications connues (encéphale, cavités nasales notamment). Pour autant, la littérature vétérinaire sur ce sujet est à l'heure actuelle peu développée et aucune recommandation du type « guide lines » n'a encore été publiée pour le traitement du lymphome canin par radiothérapie. Notre objectif était de proposer un protocole expérimental qui devrait mener au tracé de courbes de survie obtenues après l'irradiation de cultures cellulaires de lymphome canin à partir de la lignée CLB1 (un lymphome B de haut grade). L'exploitation de ces courbes devrait permettre de confirmer et quantifier de manière relative le caractère radiosensible de cette lignée cellulaire de lymphome mais également d'en extraire les valeurs ? et ?, valeurs qui permettraient d'optimiser les protocoles de radiothérapie à appliquer dans le lymphome canin multicentrique de haut grade, probablement en traitement complémentaire à la chimiothérapie de type CHOP.
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Le lymphome est l'hémopathie maligne la plus représentée chez le chien. Cette entité polymorphe peut infiltrer l'ensemble de l'organisme. Ces formes anatomocliniques sont variées tout comme les entités qui les composent. Sa forme la plus fréquente, la forme multicentrique représente un véritable challenge thérapeutique puisqu'actuellement les traitements proposés sont uniquement palliatifs. La radiothérapie, méthode thérapeutique largement ...
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Les diméthylarginines sont des molécules issues du catabolisme de protéines contenant des résidus d'arginine méthylés. Le domaine de la cancérologie développe un intérêt croissant pour ces molécules, les phénomènes de méthylation y jouant un rôle prépondérant. La littérature vétérinaire est mince à ce sujet. L'objectif de cette thèse est de faire un point sur les connaissances actuelles concernant ces molécules et le cancer en médecine humaine et vétérinaire, ainsi que d'explorer le lien entre ces molécules, en particulier la diméthylarginine symétrique (SDMA), et certains cancers chez le chien. Sur la base des données bibliographiques, les cancers étudiés dans ce travail sont les lymphomes, les leucémies et les hémangiosarcomes. L'étude réalisée sur des chiens recrutés au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (CHUVA), a permis de montrer que les chiens atteints de lymphomes possèdent des concentrations en SDMA significativement plus élevées au moment du diagnostic que les chiens atteints de d'autres maladies, notamment bénignes. Cette étude suggère également un intérêt du dosage de la SDMA lors de la mise en évidence d'une masse suspecte d'être un hémangiosarcome : les chiens atteints d'hémangiosarcomes spléniques avaient une concentration sanguine en SDMA au moment du diagnostic significativement (p = 0,0028) plus élevée que les chiens atteints d'une masse splénique d'une différente origine. Les chiens atteints d'un hémangiosarcome métastasé ont également des concentrations sanguines en SDMA significativement supérieures à ceux présentant un hémangiosarcome non métastasé (p = 0,042). De plus, les chiens atteints de lymphomes et d'hémangiosarcomes possédant des concentrations en SDMA supérieures ou égales aux valeurs de référence inclus dans l'étude possèdent une survie significativement plus faible que ceux possédant une SDMA dans les valeurs usuelles (respectivement p = 0,034 et p = 0,022). La concentration en SDMA au diagnostic pourrait donc être un facteur pronostique négatif chez le chien atteint de lymphome et d'hémangiosarcome. Une étude réalisée sur un nombre plus important de chiens et incluant un groupe contrôle plus important permettrait de confirmer ces premiers résultats. Néanmoins, les résultats de cette étude sontencourageants et soulignent l'existence d'un lien entre la dysrégulation du métabolisme de la L-arginine et certains cancers chez le chien. Chez l'homme, cette dysrégulation s'accompagne d'une dysfonction endothéliale, délétère pour l'individu atteint. L'évaluation de cette dysfonction chez le chien est un domaine qu'il convient d'envisager pour des études futures, à commencer par le dosage de l'ADM.
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Les diméthylarginines sont des molécules issues du catabolisme de protéines contenant des résidus d'arginine méthylés. Le domaine de la cancérologie développe un intérêt croissant pour ces molécules, les phénomènes de méthylation y jouant un rôle prépondérant. La littérature vétérinaire est mince à ce sujet. L'objectif de cette thèse est de faire un point sur les connaissances actuelles concernant ces molécules et le cancer en médecine humaine ...
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Le lymphome multicentrique canin est la forme prépondérante des lymphomes chez le chien. Au diagnostic, l'estimation du pronostic est un enjeu majeur. Le pronostic dépend essentiellement du traitement choisi et de facteurs pronostiques. Le gold standard dans le traitement du lymphome multicentrique canin c'est la polychimiothérapie type CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisolone). D'autres options thérapeutiques sont possibles mais généralement moins efficaces. L'objectif est d'atteindre une première rémission (induction), une deuxième rémission à la rechute (réinduction) voire une énième rémission avec des protocoles d'échappement qui diffèrent du protocole initial. Les facteurs pronostiques sont des expositions associées à la survenue de la rechute et/ou du décès. L'immunophénotype T (versus B), le sous-stade OMS b (versus a) seraient des facteurs pronostiques négatifs, c'est-à-dire indicateurs d'un moindre taux de réponse à la chimiothérapie, de durées de rémission et de survie plus courtes. Le grade est aussi associé au pronostic avec les lymphomes de haut grade répondant mieux à la chimiothérapie mais évoluant vers la rechute alors que les lymphomes de bas grade d'évolution indolente. Enfin, le sous-type morphologique/histologique pourrait influencer le pronostic du fait que les différents sous-types de lymphomes ont des évolutions différentes. La lymphadénopathie crânio-médiastinale et le traitement antérieur aux corticoïdes sont aussi associés à un moins bon pronostic. De nombreux autres facteurs sont étudiés, parmi eux des marqueurs biologiques, des facteurs génétiques et des profils d'expression de gènes. Ce travail souligne l'importance d'uniformiser le type de lymphome étudié dans les études pronostiques. À ce stade, des études randomisées s'intéressant aux sous types morphologiques les plus communs permettraient de comparer l'efficacité des différents protocoles et de tester leur influence sur le pronostic. Des effectifs plus importants faciliteraient la mise en évidence de différences significatives relatives au pronostic, entre des chiens exposés à un facteur pronostique potentiel, et ceux ne l'étant pas. Enfin, la nature prospective des études serait à privilégier afin de collecter les données d'expositions plus systématiquement.
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Le lymphome multicentrique canin est la forme prépondérante des lymphomes chez le chien. Au diagnostic, l'estimation du pronostic est un enjeu majeur. Le pronostic dépend essentiellement du traitement choisi et de facteurs pronostiques. Le gold standard dans le traitement du lymphome multicentrique canin c'est la polychimiothérapie type CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisolone). D'autres options thérapeutiques sont ...
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