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Le lymphome digestif du chat : étude rétrospective de 32 cas au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (CHUVA) entre 2006 et 2012.

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Thèse
H

Drujon, Charlotte

École nationale vétérinaire d'Alfort

2014

143 p.

A-2014-075

Lymphome ; Maladie du système lymphatique ; Amaigrissement ; Cancer ; Chimiothérapie ; Étude rétrospective ; Carnivore ; Chat ; ChuvA

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1791

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 075

Bibliographie : 66

Titre anglais : Feline alimentary lymphoma : retrospective study of 32 cases presented at the CHUVA between 2006 and 2012

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Benchekroun, Ghita

Assesseur / Examinateur : Desquilbet, Loïc

Type de fond : Fonds contemporain

L’étude présentée recense 32 cas de lymphomes digestifs diagnostiqués au CHUVA entre 2006 et 2012. L’âge médian des chats au diagnostic était de 11 ans, sans prédisposition de sexe ni de race évidente. L’examen cytologique a permis de diagnostiquer 53 % des cas de lymphomes digestifs inclus. Les autres ont été diagnostiqués par analyse histologique de biopsies intestinales. La forme prédominante était le lymphome digestif de haut grade (HGAL) suivi par le lymphome digestif de bas grade (LGAL). Le lymphome digestif de grade intermédiaire (IGAL) était minoritaire. Les lymphomes à grandes cellules tels que le lymphome digestif de haut grade (HGAL) ou le lymphome à grands lymphocytes granuleux (LGLL) ont été principalement diagnostiqués par un examen cytologique alors que les lymphomes à petites cellules (LGAL et IGAL) ont été diagnostiqués par un examen histologique de façon quasi-exclusive. Dans notre étude, l’intestin grêle était la localisation anatomique privilégiée. Les principaux signes cliniques étaient l’amaigrissement (26/32), les vomissements (23/32), l’abattement (19/32) et l’anorexie (16/32). Une masse abdominale était palpable (9/32) majoritairement en cas de HGAL (6/10) et de LGLL (3/4). Les résultats des examens paracliniques n’étaient pas spécifiques. A l’échographie abdominale, des modifications de la paroi intestinale (épaississement et perte de la structure en couches) et des noeuds lymphatiques étaient notés de manière systématique au moment du diagnostic. En revanche, ces anomalies ne permettaient pas toujours de suspecter avec confiance un processus néoplasique par rapport à un processus inflammatoire. À l’annonce du diagnostic, une part importante des propriétaires (10/32) a opté pour une euthanasie ou pour un traitement palliatif au domicile sans donner suite (10/32). Le manque de données qui en découle n’a malheureusement pas permis de réaliser une analyse de survie ni d’évaluer l’efficacité des traitements administrés en comparaison avec la littérature.

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