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Le lactose, indicateur de déficit énergétique chez la vache laitière? Étude réalisée auprès de 162 élevages en Rhône-Alpes Auvergne

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Thèse
H

Fayolle, Lauriane

VetAgro Sup

2015

140 p.

L-2015-083

Maladie métabolique ; Métabolisme énergétique ; Lactoserum ; Carence nutritionnelle ; Lait ; Examen biochimique ; Ruminant ; Bovin ; Vache laitière

Url / Doi : http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=20...

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 83

Bibliographie : 196

Titre anglais : Lactose, energy deficit indicator in dairy cows? Survey conducted in 162 farms in Rhône-Alpes Auvergne

En ligne : Oui

La vache laitière en début de lactation présente un déficit énergétique qui peut être d’une telle importance qu’il entraîne des troubles de santé. Les variations de certains paramètres au niveau du sang (concentrations en ?-hydroxybutyrate (BHB) et acides gras, glycémie) ou du lait (taux protéique, taux butyreux, concentration en BHB) sont déjà reconnues pour évaluer ce statut métabolique. La synthèse mammaire du lactose dépend de l’apport sanguin en glucose. Elément reconnu pour sa concentration stable dans le lait, sa teneur chute cependant notamment en cas de mammites. Notre étude s’est attachée à étudier les corrélations entre les variations de la teneur en lactose et celles des autres facteurs reconnus dans l’étude du statut énergétique. L’influence négative majeure de la concentration cellulaire du lait est bien retrouvée, ainsi que l’impact de la parité. Un profil type d’individus associant une glycémie basse et un taux de lactose diminué est mis en évidence. Ce profil évoquant un déséquilibre énergétique se retrouve notamment chez les animaux de race Holstein, et chez les vaches primipares. Notre étude a également montré un lien entre une teneur en lactose faible et une baisse du TP, une hausse du TB ou une hausse de la concentration sanguine et du lait en BHB ; autant de situations suggérant un déficit énergétique. Ainsi, pris individuellement, la concentration en lactose ne permet pas de conclure quant au statut métabolique de l'animal. Mais, en l’intégrant dans l'analyse d’autres variations de paramètres reconnues, tels que ceux cités précédemment, un taux de lactose faible peut être un élément supplémentaire en faveur d'un bilan énergétique négatif.

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