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Cytologie des épanchements

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N°spécial

Lafarge-Beurlet, Stéphanie ; Briend-Marchal, Alexandra ; Fournel-Fleury, C.

EMC-Vétérinaire

PARIS (FRA)

2019

15 p.

EMC-Vet.

Cytologie ; Épanchement pleural ; Épanchement abdominal ; Épanchement péricardique ; Biologie clinique ; Carnivore ; Chien ; Chat

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

Collection : BIOLOGIE CLINIQUE

Type de fond : Fonds contemporain

L'examen des populations cellulaires présentes dans les épanchements est un outil diagnostique essentiel en pratique vétérinaire courante. Les prélèvements sont effectués selon une technique précise en fonction de la localisation des épanchements. L'acheminement au laboratoire doit être rapide et maîtrisé. Après cytocentrifugation de l'échantillon, l'examen cytologique est réalisé par un vétérinaire spécialisé en pathologie clinique, ayant une bonne connaissance des proportions et des caractéristiques morphologiques des populations cellulaires classiques, ainsi que des critères de malignité éventuellement observables. Les épanchements sont classés en fonction de leur cellularité et de leur concentration en protéines en trois catégories : transsudat pur, transsudat modifié et exsudat. Le fond de frottis, la morphologie des cellules présentes dans l'épanchement et/ou l'observation d'éléments figurés (germes ou parasites) permettent d'orienter vers un processus physiopathologique compatible avec une ou plusieurs causes. Les épanchements hémorragiques, observables lors de trouble de l'hémostase ou de trauma, sont composés majoritairement d'hématies et de cellules inflammatoires en proportions variables selon la durée d'évolution de la lésion. Les épanchements lymphoïdes peuvent être réactionnels (cardiopathie, obstacle au retour lymphatique, infection) ou tumoraux (desquamation lymphomateuse). Les épanchements infectieux d'origine bactérienne sont souvent très cellulaires et composés quasi exclusivement de polynucléaires neutrophiles. Dans le cas particulier de la péritonite infectieuse féline, l'épanchement est généralement peu cellulaire et présente une trame protéique dense en fond de frottis. Dans les épanchements d'origine tumorale, des cellules atypiques isolées ou en amas proviennent soit de la desquamation directe d'une tumeur primitive au sein de la cavité cœlomique, soit d'une dissémination métastatique depuis une tumeur primitive située ailleurs dans l'organisme. Les critères morphologiques normaux et anormaux sont indispensables pour caractériser les atypies cellulaires et éventuellement déterminer le tissu d'origine des cellules cancéreuses observées.

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