En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Étude descriptive de la circulation du coronavirus félin en élevage

Favoris Signaler une erreur
Thèse
H

Couineaux, Isoline

École nationale vétérinaire d'Alfort

2022

1 vol. (101 p.)

A-2022-062

Péritonite infectieuse féline ; PIF ; Étude rétrospective ; Coronavirus ; Méthode de lutte ; Élevage félin ; Chat ; Prévalence

L'étude rétrospective a été menée entre mars et octobre 2020 sous la forme d'un questionnaire diffusé par voie informatique aux éleveurs inscrits au Livre Officiel des Origines Félines (LOOF). Ses objectifs étaient de décrire les élevages ayant répondu à l'enquête et les cas de Péritonite Infectieuse Féline (PIF) auxquels ils ont été confrontés ainsi que de déterminer la prévalence de la maladie dans les élevages félins français. 280 élevages étaient volontaires pour participer et ont décrit 158 cas de PIF. Les résultats ont montré que 36 % des élevages étudiés étaient touchés par un cas de PIF ou plus entre 2015 et 2020. La PIF était sporadique pour la moitié des élevages et sa prévalence était de 9,8 % sur l'ensemble des chats recensés dans l'étude. En accord avec les données bibliographiques, la PIF touchait principalement des jeunes chats d'environ six mois. Pour environ 30 % des cas de PIF, au moins un autre chat était atteint par la maladie au même moment et au moins un chat de la même lignée était également malade. Un problème de santé, un comportement particulier ou un épisode stressant étaient rapportés avant le diagnostic de PIF dans respectivement 24 %, 15 % et 11 % des cas. La forme humide, retrouvée chez 56 % des chats, se caractérisait principalement par une atteinte de l'état général et une dilatation abdominale. 64 % des chats avec un épanchement présentaient de l'ascite. Les signes généraux, neurologiques et oculaires étaient les plus fréquents parmi les 33 % de chats atteints de PIF sèche. Le diagnostic de la maladie s'appuyait seulement sur les signes cliniques pour 28 % des cas de l'étude. L'examen complémentaire le plus fréquemment réalisé était l'analyse biochimique, menée pour 40 % des cas. Ce travail propose également aux éleveurs des mesures à mettre en place pour limiter la circulation du coronavirus félin et lutter contre la PIF.

Url / Doi : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03978523/file/A-2022-062.pdf

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 062

Bibliogr. p. : 91-93

Titre anglais : Descriptive study of feline coronavirus circulation in breeding catteries

Résumé anglais : The retrospective study was conducted between March and October 2020 in the form of a questionnaire distributed by computer to breeders registered in the Official Book of Feline Origins (LOOF). Its goals were to describe the catteries that answered to the survey and the cases of Feline Infectious Peritonitis (FIP) that they encountered, as well as to determine the prevalence of the disease in the French breeding catteries. 280 breeding catteries were voluntary to participate and described 158 cases of FIP. Results highlighted that 36% of the breeding catteries were affected by one or more cases of FIP between 2015 and 2020. FIP was sporadic in half of the catteries and the prevalence was 9.8% of all cats in the study. In agreement with the literature, FIP mainly affected young cats of about six months of age. For about 30% of the FIP cases, at least one other cat was affected by the disease at the same time and at least one cat from the same lineage was also ill. A health problem, a particular behaviour or a stressful episode was reported before the diagnosis of FIP in 24%, 15% and 11% of the cases respectively. The wet form, found in 56% of the cats, was mainly characterized by an impairment of general condition and abdominal dilatation. 64% of cats with an effusion had ascites. General, neurological and ocular signs were most common in the 33% of cats with dry form. The diagnosis of the disease was based on clinical signs alone in 28% of the cases in the study. The most common additional test was biochemical analysis, which was performed in 40% of cases. This work also suggests measures for breeders to limit the circulation of feline coronavirus and control FIP.

Mots-clés anglais : Feline infectious peritonitis . Breeding catteries . Loof . Prevalence . Retrospective study . Feline coronavirus . Control measures . Cat

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Le Poder, Sophie

Assesseur / Examinateur : Canonne-Guibert, Morgane

Type de fond : Fonds contemporain


Emprunt/Réservation

Y Réserver
Favoris Signaler une erreur