En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Réponse immunitaire antivirale chez les chiroptères : utilisation d'une nouvelle méthode ELISA digitale dans la détection de l'interféron de type 1

Favoris Signaler une erreur
Thèse
H

Le Baut, Maxime

École nationale vétérinaire d'Alfort

2019

243 p.

A-2019-065

Virus ; Système immunitaire ; Immunité ; Interferon ; ELISA ; Réponse immunitaire ; Mammifère ; Chiroptère ; Chauve-souris ; Étude expérimentale

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=3828

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 065

Titre anglais : Antiviral immune response in chiroptera : use of a new digital ELISA method in the detection of interferon type 1

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Le Roux, Delphine

Assesseur / Examinateur : Le Poder, Sophie

Type de fond : Fonds contemporain

Les chauves-souris appartiennent à l’ordre des Chiroptères, et ce sont les seuls mammifères capables de voler de façon active. Avec plus de 1 200 espèces répertoriées, elles représentent environ 20 % de la totalité des mammifères, et hébergent de nombreux virus émergents et réémergents, dont plusieurs sont hautement pathogènes chez d'autres mammifères, mais ne provoquent généralement aucun signe clinique de maladie chez les chauves-souris. Cette cohabitation quasi-pacifique entre les chauves-souris et leurs virus est encore très largement incomprise. Celle-ci pourrait résulter d’un fonctionnement particulier de leur système immunitaire inné, et notamment au niveau de leur réponse interféron de type I (IFN I), un composant majeur de la réponse antivirale innée, qui semble activée de façon constitutive. Grâce à la collaboration avec l’institut Pasteur de Paris, et trois zoos de France, nous avons testé cette hypothèse en quantifiant de manière directe les taux protéique d’IFN I dans le plasma de quatre espèces de chiroptères non autochtones, en appliquant une nouvelle méthode ELISA digitale ultrasensible, dite Single Molecule Assay (SimoA). Nos résultats suggèrent qu’il existe une expression très variable des protéines IFNα, un sous-type d’IFNI, chez toutes les espèces testées et à un niveau supérieur à ce qui est retrouvé chez des patients humains « sains ». Cette production varie en fonction de l’espèce considérée, mais ne dépend ni du sexe, ni de l'âge, ni de l'état de santé, ce qui suggère une expression protéique constitutive des IFNα. Ces résultats fournissent la preuve d’un système IFN unique pouvant être lié à la capacité des chauves-souris à coexister avec les virus qu’elles hébergent, et fournissent de nouveaux axes de recherches quant à l’étude et la compréhension du fonctionnement de leur système immunitaire.

Emprunt/Réservation

Y Réserver

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 1
Cote / Code barre Localisation Commentaire
1 [disponible] YRéserver
Favoris Signaler une erreur