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Possibilité de présence des virus influenza A en Camargue en fonction des milieux et de la période.

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1368

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 109

Bibliographie : 157

Titre anglais : Qualitative assessment of the influence of habitat and season on presence of avian influenza viruses in the Camargue

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Arné, Pascal

Assesseur / Examinateur : Dufour, Barbara

Type de fond : Fonds contemporain

Décrites depuis 1958, les épizooties dues aux virus influenza A, sont récurrentes et peuvent se déclencher dans le monde entier. Leur surveillance a été renforcée depuis l'apparition du virus hautement pathogène H5N1. Les oiseaux sauvages n’ont pas le même rôle dans le cycle épidémiologique des souches faiblement et hautement pathogènes de ces virus : alors qu’ils sont les réservoirs naturels des formes faiblement pathogènes, il semble que les virus hautement pathogènes ne puissent se maintenir uniquement chez les oiseaux sauvages. Les oiseaux sauvages, essentiellement les canards du genre Anas, et l’environnement sont des éléments majeurs dans le cycle épidémiologique des virus faiblement pathogènes. Ces virus se transmettent d’un individu à l’autre par voie oro-fécale, via l’eau, dans laquelle leur durée de persistance va dépendre des conditions environnementales. L'objectif de ce travail était de déterminer les zones et les périodes favorables à la présence des virus à l’échelle de la Camargue, un des sites principaux d’hivernage et de migrations des canards sauvages. Des cartes de la présence et de la quantité maximale possible de virus ont été établies en fonction des facteurs abiotiques, de la période et des densités d’hôtes naturels. En Camargue, les conditions environnementales pourraient permettre la circulation virale tout au long de l'année, même si elle est plus favorable de septembre à mars du fait d'une densité élevée de canards et d'une longue durée de persistance des virus dans l'eau. Alors que la partie nord de la Camargue est toujours favorable, la partie centrale ne l'est plus en été en raison d'une salinité trop élevée et d'assecs importants. Au sud, la zone réservée à l'exploitation du sel n’est quasiment jamais favorable à la présence de virus. Ces cartes peuvent servir de base à la mise en place d'un protocole de recherche des virus influenza A dans l'environnement dans un objectif d’épidémiosurveillance ou de recherche.

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