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Description des lésions podales des bovins laitiers suite au parage fonctionnel et identification de facteurs de risque métaboliques et alimentaires

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Thèse

Url / Doi : https://doc-veto.oniris-nantes.fr:80/GEIDEFile/na_18_044.pdf...

Localisation : Oniris Chantrerie Documentation

N° de thèse : 44

Titre anglais : Claw lesion description after functional trimming on dairy cows and identification of metabolic and nutritionnal risk factors

Les lésions podales témoignent de différentes maladies du pied avec des facteurs de risque propres. Des facteurs majeurs liés au confort et à la pression infectieuse sont bien décrits actuellement. Cependant il n’existe pas de consensus sur l’implication de l’alimentation. Avec plus de 40 000 individus inclus sur 2016 et 2017, cette étude rétrospective des résultats de parages réalisés à BCEL Ouest a permis d’estimer la prévalence des lésions podales chez les bovins laitiers en Bretagne et d’étudier l’impact de l’alimentation sur les lésions podales en étudiant à la fois des données relatives à l’alimentation du troupeau, et au métabolisme individuel (stade et rang de lactation, production laitière, TB, TP, et note Cetodetect : la note Cetodetect étant un indicateur du risque d’acétonémie basée sur la mesure de corps cétoniques du lait). Il résulte de cette étude que les lésions podales sont multifactorielles avec un fort impact de facteurs non alimentaires. Pour les lésions d’origine non infectieuse et communes, le déficit énergétique a un impact négatif. Au contraire en accord avec de nombreuses publications actuelles, contrairement à ce qui a été dit pendant longtemps et qui continue d’être dit sur le terrain, au regard de l’étude du rapport TB/TP et de la composition des rations, l’acidose sub-clinique n’apparaît pas être un facteur de risque des lésions podales. La gestion des lésions podales reste donc multifactorielle. Le déficit énergétique est un facteur de risque dans certains élevages ; il doit donc être évalué et pris en compte dans une démarche d’audit, au contraire de la recherche d’acidose ruminale subclinique qui doit être abandonnée.

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