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V
L'outarde canepetière est classée en « danger d'extinction » sur la liste de l'UICN nationale. Depuis 1997, sa sauvegarde fait l'objet de plans nationaux d'action successifs, dont le dernier s'étend de 2019 à 2029. L'une de ses actions consiste à augmenter directement l'effectif de la population d'outarde migratrice du Centre-Ouest de la France par le biais de deux élevages conservatoires ex situ : celui du parc animalier de Zoodyssée (79), en région Nouvelle-Aquitaine, et celui de la réserve zoologique de la Haute-Touche (36), en région Centre-Val de Loire. Le PNA a fixé un objectif de lâcher annuel cumulé de 100 juvéniles pendant 5 années consécutives à partir de ces deux structures. Celui-ci n'ayant jamais pu être atteint depuis la création des élevages, ceux-ci souhaitaient en comprendre les causes potentielles. L'étude réalisée a permis de procéder à un audit de l'organisation et du fonctionnement de ces deux établissements en combinant une analyse approfondie des documents (rapports et performances techniques) et procédures d'élevage depuis leur création, plusieurs visites sur place réparties sur l'année 2023 et des entretiens ou échanges avec les professionnels directement concernés. D'autres acteurs en lien avec les élevages ou les actions de conservation ont également pu être contactés afin d'apporter certaines précisions. Cette étude permet également d'effectuer un état des lieux des connaissances sur l'élevage en captivité de cette espèce. Ces deux structures sont comparables en ce qu'elles appliquent un protocole commun tout en se différenciant par les moyens (humain, infrastructure, financier...) dont elles disposent ou mis en œuvre, pouvant impacter les pratiques d'élevage et faire varier les facteurs de risque associés. Les résultats d'élevage (reproduction, élevage des poussins et lâchers des juvéniles) peuvent ainsi varier d'un élevage à l'autre mais aussi selon des années. Toutefois des pistes d'amélioration ont pu être dégagées à plus ou moins long terme.
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L'outarde canepetière est classée en « danger d'extinction » sur la liste de l'UICN nationale. Depuis 1997, sa sauvegarde fait l'objet de plans nationaux d'action successifs, dont le dernier s'étend de 2019 à 2029. L'une de ses actions consiste à augmenter directement l'effectif de la population d'outarde migratrice du Centre-Ouest de la France par le biais de deux élevages conservatoires ex situ : celui du parc animalier de Zoodyssée (79), en ...
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L'objectif de cette thèse est de décrire les spécificités et les enjeux de l'anesthésie des cervidés afin de présenter ensuite l'analyse rétrospective des données issues de 65 anesthésies, réalisées sur 21 chevreuils européens captifs par l'équipe CEFS de l'INRAE. Une combinaison de 79,0 μg/kg [76,3 ; 81,7] de médétomidine et 1,85 mg/kg [1,76 ; 1,94] de kétamine a été administrée en intramusculaire par téléanesthésie. Les doses varient majoritairement en fonction de l'estimation du poids des chevreuils. Le temps d'induction moyen est de 7,25 minutes [6,72 ; 7,78]. Aucun effet secondaire clinique majeur n'a été observé lors des procédures. Les chevreuils ont ensuite reçu 0,39 mg/kg [0,36 ; 0,42] ou à 0,68 mg/kg [0,64 ; 0,72] d'atipamézole par voie intramusculaire, entre 18 et 48 minutes après l'induction. Le temps moyen nécessaire à l'animal pour se mettre debout est de 5, 27 minutes [4,60 ; 5,77] ou 3,28 minutes [2,73 ; 3,83] en fonction de la dose d'atipamézole. Cette analyse confirme l'efficacité et la sûreté de cette combinaison pour l'anesthésie des chevreuils aux doses étudiées.
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L'objectif de cette thèse est de décrire les spécificités et les enjeux de l'anesthésie des cervidés afin de présenter ensuite l'analyse rétrospective des données issues de 65 anesthésies, réalisées sur 21 chevreuils européens captifs par l'équipe CEFS de l'INRAE. Une combinaison de 79,0 μg/kg [76,3 ; 81,7] de médétomidine et 1,85 mg/kg [1,76 ; 1,94] de kétamine a été administrée en intramusculaire par téléanesthésie. Les doses varient ...
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Cette thèse vise à approfondir les connaissances concernant l'alimentation des tortues vertes (Chelonia mydas) et imbriquées (Eretmochelys imbricata) de manière à fournir les données nécessaires à l'association Oulanga Na Nyamba pour l'élaboration des rations pour les tortues qui seront accueillies dans le futur centre de soin de Mayotte. Elle inclut une revue détaillée de l'alimentation de ces espèces en milieu naturel et analyse les recommandations nutritionnelles en milieu captif issues d'autres centres de soins. Après une analyse approfondie du territoire de Mayotte, une liste de fournisseurs potentiels de ressources a été établie, répondant aux contraintes et besoins de l'association. Une investigation des contenus stomacaux de tortues décédées révèle l'abondance de phanérogames marines, de rhodophytes, phéophytes, et éponges. Cette analyse permet de comparer les valeurs nutritionnelles des aliments naturels avec les ressources locales envisagées pour le centre, formant ainsi une base solide pour des recommandations nutritionnelles adaptées à Mayotte. Ces conclusions contribuent ainsi à la conservation des tortues marines dans la région.
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Cette thèse vise à approfondir les connaissances concernant l'alimentation des tortues vertes (Chelonia mydas) et imbriquées (Eretmochelys imbricata) de manière à fournir les données nécessaires à l'association Oulanga Na Nyamba pour l'élaboration des rations pour les tortues qui seront accueillies dans le futur centre de soin de Mayotte. Elle inclut une revue détaillée de l'alimentation de ces espèces en milieu naturel et analyse les r...
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Alors que la population mondiale atteint huit milliards d'individus en 2022, les hommes exercent une pression sans précédent sur la faune sauvage et leur environnement. La coexistence homme-animal-environnement est l'un des plus grands défis de notre époque, rivalisant avec le changement climatique dans l'urgence de sa prise en charge. L'hippopotame amphibie, mammifère méga herbivore est une espèce dangereuse, au centre de conflits mortels avec l'homme. Afin de résoudre ces conflits et de préserver l'espèce, une compréhension approfondie du comportement et de la situation en Afrique et en Colombie est essentielle. Cette thèse se divise en trois parties. La première offre une revue bibliographique sur le comportement des hippopotames, mettant particulièrement l'accent sur leur communication acoustique. La deuxième se consacre à l'examen du conflit homme-hippopotames en Afrique, suivi de la situation en Colombie. La troisième présente la section expérimentale, la création d'une banque de vocalisations « wheeze honk » d'individus de parcs zoologiques français. Elle servira de base de données essentielle à des travaux de recherche ultérieurs, en bioacoustique et en comportement. Ainsi, cette thèse contribue à la compréhension du comportement des hippopotames et propose un état des lieux de la situation, permettant l'élaboration de perspectives pour la coexistence homme-animal-environnement.
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Alors que la population mondiale atteint huit milliards d'individus en 2022, les hommes exercent une pression sans précédent sur la faune sauvage et leur environnement. La coexistence homme-animal-environnement est l'un des plus grands défis de notre époque, rivalisant avec le changement climatique dans l'urgence de sa prise en charge. L'hippopotame amphibie, mammifère méga herbivore est une espèce dangereuse, au centre de conflits mortels avec ...
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Le maintien en captivité d'espèces sauvages est intrinsèquement lié à la problématique du bien-être animal. L'impossibilité de reproduire parfaitement le milieu naturel des espèces concernées résulte souvent en l'apparition de troubles et affections qui sont rares voire inexistants à l'état sauvage. Les macropodes des genres Osphranter et Notamacropus n'échappent pas à la règle : la nécrobacillose, infection due majoritairement à Fusobacterium necrophorum, constitue aujourd'hui l'affection la plus fréquente chez ces espèces en captivité, ainsi que la 1ère cause de leur décès, tandis que les cas rapportés dans les populations sauvages sont sporadiques. Les conditions zootechniques d'élevages doivent donc être optimisées afin d'en limiter l'incidence. Logement, nourriture, environnement, constitution des groupes (…) constituent des facteurs importants qui peuvent influencer la prévalence de la maladie. Un bilan des cas rencontrés au CERZA de Lisieux et en une enquête auprès des parcs zoologiques européens hébergeant ces espèces ont eu pour but de déterminer les facteurs-clés de lutte contre la nécrobacillose.
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Le maintien en captivité d'espèces sauvages est intrinsèquement lié à la problématique du bien-être animal. L'impossibilité de reproduire parfaitement le milieu naturel des espèces concernées résulte souvent en l'apparition de troubles et affections qui sont rares voire inexistants à l'état sauvage. Les macropodes des genres Osphranter et Notamacropus n'échappent pas à la règle : la nécrobacillose, infection due majoritairement à Fusobacterium ...
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Le serpent des blés, le python royal, le gecko léopard et l'agame barbu sont des reptiles fréquemment rencontrés en captivité et sujets à des problèmes de poids. Tout d'abord, les données biologiques des quatre espèces étudiées ainsi que la physiologie lipidique chez ces espèces sont présentées. Ensuite, différentes méthodes d'évaluation de l'état corporel chez l'homme et les animaux, notamment chez les espèces étudiées, sont décrites. Enfin, la dernière partie présente une étude expérimentale visant à élaborer des échelles de notation d'état corporel pour les quatre espèces étudiées. Cette élaboration s'est basée sur plusieurs observations directes et mesures réalisées sur plusieurs d'individus après recrutement. Quatre échelles illustrées ont été réalisées. Mais pour évaluer la qualité de ces échelles, une évaluation ultérieure de leur répétabilité, leur reproductibilité et leur cohérence face à des valeurs objectives de la teneur en graisse corporelle devra être réalisée.
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Le serpent des blés, le python royal, le gecko léopard et l'agame barbu sont des reptiles fréquemment rencontrés en captivité et sujets à des problèmes de poids. Tout d'abord, les données biologiques des quatre espèces étudiées ainsi que la physiologie lipidique chez ces espèces sont présentées. Ensuite, différentes méthodes d'évaluation de l'état corporel chez l'homme et les animaux, notamment chez les espèces étudiées, sont décrites. Enfin, la ...
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Le bien-être des phoques communs (Phoca vitulina) et phoques gris (Halichoerus grypus) est très peu étudié. Cette thèse s'inscrit dans une démarche holistique d'étude du bien-être des pinnipèdes, en s'intéressant à la fois à des mesures basées sur les ressources dont l'animal dispose et sur l'animal lui-même. Notre étude a consisté à observer et récolter des paramètres physiologiques (quantité de nourriture, taux de cortisol salivaire, enrichissements proposés) et comportementaux (personnalité -basée sur l'axe timidité-audace, répertoire comportemental, budget temps de chaque animal, et volonté de participer) sur quatre phoques communs et une femelle phoque gris au centre Océanopolis à Brest. Les résultats ont mis en évidence des paramètres (e.g. diversité comportementale, volonté de participer, taux de cortisol salivaire, comportements d'anticipation) très prometteurs pour l'évaluation du bien-être chez ces espèces.
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Le bien-être des phoques communs (Phoca vitulina) et phoques gris (Halichoerus grypus) est très peu étudié. Cette thèse s'inscrit dans une démarche holistique d'étude du bien-être des pinnipèdes, en s'intéressant à la fois à des mesures basées sur les ressources dont l'animal dispose et sur l'animal lui-même. Notre étude a consisté à observer et récolter des paramètres physiologiques (quantité de nourriture, taux de cortisol salivaire, ...
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L'étude des principales causes de mortalité des okapis captifs est d'un intérêt considérable afin de maintenir des populations saines et durables en captivité. Dans une première partie, après une brève présentation de l'okapi, de son adaptation en captivité et les différents enjeux de sa conservation, une liste des principales pathologies mortelles des okapis en captivité est énoncée, à partir des données de la littérature. La seconde partie est une étude rétrospective des causes de mortalité des okapis décédés dans les parcs zoologiques mondiaux entre 1970 et 2021. 200 rapports d'autopsie provenant de 44 parcs zoologiques différents ont été récoltés et analysés. Les causes de la mort ont été classées par étiologie et par appareil organique puis analysées dans la population globale, par sexe, classe d'age. L'étiologie la plus rapportée était infectieuses/inflammatoires (31 %). L'appareil organique le plus souvent affecté était le digestif et les atteintes systémiques (17 %).
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L'étude des principales causes de mortalité des okapis captifs est d'un intérêt considérable afin de maintenir des populations saines et durables en captivité. Dans une première partie, après une brève présentation de l'okapi, de son adaptation en captivité et les différents enjeux de sa conservation, une liste des principales pathologies mortelles des okapis en captivité est énoncée, à partir des données de la littérature. La seconde partie est ...
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Ce travail propose une étude bibliographique sur la pathologie, la gestion en captivité et le contexte de conservation des différentes espèces de babouins : Papio papio, Papio hamadryas, Papio ursinus, Papio anubis, Papio cynocephalus, Papio kindae, ainsi que leurs hybrides. Les informations récoltées dans cette partie seront utilisées dans le cadre de l'élaboration d'un guide de bonnes pratiques vétérinaires pour l'élevage de ces espèces en collaboration avec le coordinateur du programme d'élevage européen, ce guide étant actuellement en cours de rédaction. Dans une deuxième partie, une enquête a été menée auprès des 65 parcs concernés par l'EEP Guinea baboon, portant sur leurs pratiques vétérinaires, les moyens de prévention, de diagnostic et de gestion des différentes affections pathologiques rencontrées, les techniques d'anesthésie et de contention, la gestion de l'alimentation. Les informations ainsi obtenues, complétées par des rapports d'autopsie et fiches d'alimentation ont été analysées et comparées aux données de la littérature scientifique, dans le but de produire un document de synthèse pertinent dans le cadre des Husbandry guidelines. Une prédominance des troubles digestifs, notamment d'origine parasitaires a pu être mise en évidence, suivie par les affections néonatales en lien notamment avec des problèmes comportementaux, devant les fractures et morsures associées aux agressions. L'épilepsie, dont la gestion est difficile, est également souvent décrite, en particulier au Parc Zoologique de Paris. Cette dernière affection est peu étudiée chez les babouins captifs, et pourrait faire l'objet d'une étude ultérieure afin d'en améliorer la prise en charge.
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Ce travail propose une étude bibliographique sur la pathologie, la gestion en captivité et le contexte de conservation des différentes espèces de babouins : Papio papio, Papio hamadryas, Papio ursinus, Papio anubis, Papio cynocephalus, Papio kindae, ainsi que leurs hybrides. Les informations récoltées dans cette partie seront utilisées dans le cadre de l'élaboration d'un guide de bonnes pratiques vétérinaires pour l'élevage de ces espèces en ...
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Cette thèse porte sur une étude de l'alimentation des binturongs en parc zoologique. Celle-ci se compose de trois grandes parties : une revue bibliographique des connaissances acquises sur cette espèce un état des lieux et une analyse des rations alimentaires de différents parcs zoologiques appartenant au programme d'élevage européen. et deux expériences ex-situ réalisées à la Ménagerie du Jardin des Plantes à Paris. L'analyse des rations alimentaires a notamment permis la réalisation d'une analyse de ration alimentaire détaillée pour un parc zoologique rencontrant un problème de coprophagie et la création de recommandations. Les deux expériences ex- situ ont permis de montrer la réalité pratique du rationnement alimentaire et d'étudier le comportement alimentaire d'un groupe de quatre binturongs (un couple d'adultes et deux petits).
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Cette thèse porte sur une étude de l'alimentation des binturongs en parc zoologique. Celle-ci se compose de trois grandes parties : une revue bibliographique des connaissances acquises sur cette espèce un état des lieux et une analyse des rations alimentaires de différents parcs zoologiques appartenant au programme d'élevage européen. et deux expériences ex-situ réalisées à la Ménagerie du Jardin des Plantes à Paris. L'analyse des rations ...
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Le ara de Buffon (Ara ambiguus) fait partie des espèces de Psittacidés les plus menacées au monde à cause de la déforestation, la chasse et le commerce illégal. C'est pourquoi les parcs zoologiques européens s'impliquent dans sa conservation en maintenant une population captive qui se veut être la plus stable possible d'un point de vue démographique et génétique, dans l'objectif ultime de pouvoir réintroduire des individus captifs dans le milieu naturel en Amérique Latine. L'analyse de cette population a mis en évidence un effectif de 101 individus répartis dans 32 institutions zoologiques. Celle-ci est relativement jeune et en croissance, malgré un faible taux de reproduction annuel, majoritairement imputable à un appariement imparfait entre les couples et un faible nombre de parcs zoologiques intéressés dans la reproduction de cette espèce. La diversité génétique de la population est supérieure aux 90% fixés comme objectif par le programme d'élevage européen (EEP) mais il pourrait être bénéfique d'apporter de nouveaux individus au sein du programme. Cette analyse a permis de servir de préambule à l'écriture d'un guide de bonnes pratiques d'élevage, couplée à l'étude d'un questionnaire adressé aux zoos européens présentant des aras de Buffon. On retiendra de cette dernière une maîtrise globale des conditions de vie offertes aux aras, malgré l'existence de plusieurs pistes d'amélioration tels que l'arrêt des enclos ouverts ou l'agrandissement de certaines installations. Enfin, un travail sur le bien-être animal, basé sur l'étude des comportements des oiseaux, est nécessaire pour tenter d'améliorer l'élevage des Psittacidés.
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Le ara de Buffon (Ara ambiguus) fait partie des espèces de Psittacidés les plus menacées au monde à cause de la déforestation, la chasse et le commerce illégal. C'est pourquoi les parcs zoologiques européens s'impliquent dans sa conservation en maintenant une population captive qui se veut être la plus stable possible d'un point de vue démographique et génétique, dans l'objectif ultime de pouvoir réintroduire des individus captifs dans le milieu ...
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Les méthodes de gestion de la reproduction des babouins sont variées mais les conséquences de celles-ci dans un groupe en captivité sont peu connues à ce jour. Un travail de recherches bibliographiques a contribué à mieux connaître ces méthodes et les conséquences des différentes techniques chirurgicales envisageables. Puis un travail d'enquête a permis de récolter les pratiques de gestion de la reproduction dans 21 structures possédant des babouins captifs dans le monde. Le groupe présent au Refuge de l'Arche a été observé pendant 2 mois avant sa stérilisation afin de connaître la structure sociale et de classer les mâles. Grâce aux informations récoltées lors des précédentes étapes, il a été choisi de stériliser chirurgicalement les 138 babouins vivants dans ce refuge par : ligature des trompes par laparoscopie de toutes les femelles, vasectomie de 13 mâles et castration de 46 mâles. Les mâles vasectomisés sont les 6 plus jeunes et 7 adultes ayant un haut rang de dominance, étant les plus centraux, les moins agressifs et paraissant en bonne santé. Au cours de cette intervention de stérilisation massive, 97% des animaux ont pu être opérés sans difficulté majeure. Aucune complication post-opératoire n'a été mise en évidence et les observations comportementales ont montré que, à moyen terme, les effets sur l'organisation sociale du groupe, les réseaux de comportements et le budget d'activité sont mineures. Les modifications comportementales et morphologiques des mâles castrés sont à approfondir. Avec un recul de 6 mois, la stérilisation d'un grand groupe de babouins est donc envisageable et intéressante.
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Les méthodes de gestion de la reproduction des babouins sont variées mais les conséquences de celles-ci dans un groupe en captivité sont peu connues à ce jour. Un travail de recherches bibliographiques a contribué à mieux connaître ces méthodes et les conséquences des différentes techniques chirurgicales envisageables. Puis un travail d'enquête a permis de récolter les pratiques de gestion de la reproduction dans 21 structures possédant des ...
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Les gastrites chroniques sont des maladies communément rencontrées chez le guépard (Acinonyx jubatus) captif. Elles sont souvent associées à la présence d'Helicobacter spp.. Cette étude prospective, se basant sur l'étude de Mangiaterra et al. (2022), avait pour but de tester l'efficacité du probiotique SLAB51® sur les troubles gastro-intestinaux de guépards captifs vivant dans neuf parcs zoologiques en France. Le probiotique a été testé pendant six semaines sur des guépards présentant des troubles digestifs (13 guépards) et des guépards sains (15 guépards). Un autre groupe de trois guépards sains n'a pas reçu de probiotique. Un suivi clinique, composé notamment d'un score fécal, a été réalisé pendant six semaines. A cela s'ajoutaient des analyses PCR ARN 16S Helicobacter spp. sur selles, des coproscopies simples et un score de nutrition, afin d'explorer l'étiologie des troubles digestifs. Dans notre étude le probiotique n'a pas permis d'améliorer les signes cliniques. Les scores sont restés stables au cours des six semaines. Le nombre de guépards positifs à la PCR Helicobacter spp. avant et après le traitement était similaire. La présence d'Helicobacter spp. ne semblait pas corrélée à l'apparition de troubles digestifs. La prévalence de cette bactérie était élevée chez les guépards sains (80 %) et malades (92-100 %) avant et après le traitement. De même, le parasitisme digestif ne différait pas entre les sains et les malades dans notre étude. Un peu moins de la moitié des guépards étaient parasités (29-45 %), principalement par des Ascaris (26-39 %) et des coccidies (6-12 %). Seule une alimentation particulièrement bien adaptée semblait limiter l développement de ces troubles digestifs. Cette étude ne s'intéressait pas au rôle du stress chronique sur l'apparition des troubles digestifs. Une étude complémentaire serait pertinente. De même tester le probiotique en complément des traitements classiques de gastrite à Helicobacter spp. serait intéressant.
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Les gastrites chroniques sont des maladies communément rencontrées chez le guépard (Acinonyx jubatus) captif. Elles sont souvent associées à la présence d'Helicobacter spp.. Cette étude prospective, se basant sur l'étude de Mangiaterra et al. (2022), avait pour but de tester l'efficacité du probiotique SLAB51® sur les troubles gastro-intestinaux de guépards captifs vivant dans neuf parcs zoologiques en France. Le probiotique a été testé pendant ...
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Les félins sont largement représentés dans les parcs zoologiques car de nombreuses espèces sont en voie de disparition. Ils ont des besoins comportementaux spécifiques qui sont difficiles à respecter à captivité. Or, les zoos doivent garantir un état de bien-être satisfaisant pour les animaux qu'ils hébergent. Les félins détenus en captivité dans les zoos peuvent présenter des signes de mal-être, notamment des stéréotypies, quand leur environnement est inadapté (pauvre, prédictible, non stimulant, agressif au niveau sensoriel, frustrant). L'enrichissement consiste à améliorer l'environnement en prenant en compte les besoins naturels et les comportements biologiques de l'espèce afin de garantir un niveau de bien-être animal satisfaisant. Ce travail de thèse bibliographique avait pour objectif de faire un état des lieux des différentes méthodes d'enrichissement proposées pour les félins. Après une première partie sur l'évaluation du bien-être animal chez les félins en captivité et les objectifs et principes de l'enrichissement de l'environnement, nous avons présenté les enrichissements disponibles et étudiés chez les félins dans les parcs zoologiques. L'état mental de l'animal dépend de sa nutrition, de son environnement physique, de son état de santé et de ses interactions avec son environnement, les animaux et les humains. L'enrichissement par la nourriture chez les félins est majoritairement représenté dans la littérature scientifique et est efficace car il réveille leur instinct naturel de chasseur. L'enrichissement physique de l'environnement est primordial pour répondre aux besoins des félins et se rapprocher au mieux de leur environnement naturel. Les interactions avec l'humain étant indispensables, des méthodes telles que l'entraînement médical sont mises en place en tant qu'enrichissement cognitif. Enfin, l'enrichissement sensoriel est peu étudié et son efficacité est très variable. Les effectifs d'individus d'une même espèce étant restreints dans les zoos, les résultats des publications étudiées ne permettent pas de généraliser à tous les félins. Par conséquent, chaque zoo, pour chaque espèce de félin, doit montrer l'efficacité des enrichissements proposés avant de les mettre en œuvre sur le long terme. De plus, une vigilance particulière doit être accordée au phénomène d'habituation qui est individu-dépendant, et varier ou combiner les enrichissements permettrait d'y remédier.
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Les félins sont largement représentés dans les parcs zoologiques car de nombreuses espèces sont en voie de disparition. Ils ont des besoins comportementaux spécifiques qui sont difficiles à respecter à captivité. Or, les zoos doivent garantir un état de bien-être satisfaisant pour les animaux qu'ils hébergent. Les félins détenus en captivité dans les zoos peuvent présenter des signes de mal-être, notamment des stéréotypies, quand leur e...
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Adopté au Congrès de l'UICN 2020, le Manifeste de Marseille fait valoir que tous les acteurs de la conservation devront être mis à contribution pour limiter et tenter d'inverser le déclin de la biodiversité dû au dérèglement climatique et à la surexploitation des ressources. Notre revue de la littérature scientifique et des documents stratégiques des associations française, européenne et mondiale de zoos a montré qu'ils représentaient une opportunité majeure pour une Approche Unique, dans la mesure où l'élevage en captivité et la présentation au public d'espèces sauvages permettent de constituer des populations assurances, de développer une expertise, de faire progresser la recherche, de sensibiliser le public à la conservation et de générer des fonds pour les programmes de terrain. Pour la première fois en 2019, notre enquête menée auprès de 82 membres de l'Association Française des Parcs Zoologiques a permis de recenser et mesurer la participation des zoos français à la conservation en fonction de leurs caractéristiques socio-économiques, comme stipulé par la Directive Zoos et l'arrêté du 25 mars 2004. Nous avons montré que tous les zoos étaient investis dans l'éducation des visiteurs, que deux tiers participaient à des programmes d'élevage européens et que la majorité participait au financement de projets in situ. Pour accompagner les zoos dans une démarche d'amélioration continue et favoriser leur dialogue avec les services de l'État, ce travail pourrait aboutir à l'harmonisation des rapports d'activité triennaux prévus par la réglementation. Début octobre 2021, ces constats et nos recommandations ont fait l'objet d'une présentation à l'assemblée générale de l'AFdPZ.
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Adopté au Congrès de l'UICN 2020, le Manifeste de Marseille fait valoir que tous les acteurs de la conservation devront être mis à contribution pour limiter et tenter d'inverser le déclin de la biodiversité dû au dérèglement climatique et à la surexploitation des ressources. Notre revue de la littérature scientifique et des documents stratégiques des associations française, européenne et mondiale de zoos a montré qu'ils représentaient une ...
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Le lapin domestique (Oryctolagus cuniculus), perçu comme un animal docile et calme, est de plus en plus apprécié par les foyers français. Il n'est pourtant pas si facile de répondre à ses besoins et de lui offrir les conditions de vie optimales pour son bien-être. C'est ainsi que beaucoup de lapins souffrent de l'ignorance de leur propriétaire et évoluent dans un environnement inadapté. Le but de notre étude est d'étudier le lien qui peut exister entre le caractère et le comportement du lapin en fonction de l'environnement dans lequel il évolue. Après avoir rappelé les besoins spécifiques du lapin et proposé une approche éthologique de son maintien en captivité, l'auteure s'intéresse à les comparer au milieu de vie dans les foyers Français. Les résultats d'un questionnaire transmis aux propriétaires de lapins soulignent l'importance de l'alimentation, de l'habitat, des enrichissements matériels et sociaux et de la relation entre l'humain et son animal. Bien que de nombreux progrès aient été réalisés depuis quelques années, plusieurs pistes d'amélioration subsistent et ouvrent de nouvelles possibilités aux vétérinaires pour améliorer le bien-être animal notamment au travers de l'éducation des nouveaux propriétaires de lapins.
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Le lapin domestique (Oryctolagus cuniculus), perçu comme un animal docile et calme, est de plus en plus apprécié par les foyers français. Il n'est pourtant pas si facile de répondre à ses besoins et de lui offrir les conditions de vie optimales pour son bien-être. C'est ainsi que beaucoup de lapins souffrent de l'ignorance de leur propriétaire et évoluent dans un environnement inadapté. Le but de notre étude est d'étudier le lien qui peut ...
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Les perroquets sont des animaux sauvages non domestiqués dont les besoins en relation avec leur bien-être sont méconnus et difficiles à satisfaire en captivité. Pour les comprendre il est nécessaire de connaitre l'éthologie des espèces intéressées. L'amazone et le gris du Gabon sont des oiseaux sociaux doués d'une grande capacité cognitive. Détenus dans des conditions appauvries, ces perroquets sont sujets à développer des troubles du comportement. Les stéréotypies, le sur-toilettage, les troubles du comportement reproducteur, les fortes vocalisations, phobies, et enfin les comportements d'agressivité sont les troubles les plus souvent rapportés par les propriétaires et les vétérinaires. Il est possible de les prendre en charge par le biais d'enrichissements de l'environnement physiques, nutritionnels et sensoriels. La prévention de ces troubles est nécessaire à leur bien être en captivité.
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Les perroquets sont des animaux sauvages non domestiqués dont les besoins en relation avec leur bien-être sont méconnus et difficiles à satisfaire en captivité. Pour les comprendre il est nécessaire de connaitre l'éthologie des espèces intéressées. L'amazone et le gris du Gabon sont des oiseaux sociaux doués d'une grande capacité cognitive. Détenus dans des conditions appauvries, ces perroquets sont sujets à développer des troubles du c...
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En captivité, les cétacés font face à différents facteurs de stress. Une évaluation quantifiable du bien-être permettrait de mieux comprendre ces derniers et de réduire leur impact. Il convient d'identifier puis de valider des indicateurs de bien-être dans les domaines de la physiologie, du comportement et de la cognition. Cette thèse s'inscrit dans la démarche d'évaluation du bien-être des grands dauphins (Tursiops truncatus) captifs. Elle s'intéresse plus particulièrement au domaine de la physiologie par l'étude d'un indicateur potentiel de stress (négatif de bien-être) : le cortisol. Cette hormone, dont la concentration augmente lors d'une stimulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, peut être dosée dans les fèces de dauphins. Notre étude consistait à mesurer la concentration en cortisol par dosage immunoenzymatique à partir d'échantillons fécaux réalisés sur cinq dauphins du delphinarium du Parc Astérix. Les dauphins ont été prélevés une fois par mois pendant plus d'une année (mai 2019 à mai 2020). Au cours de cette période d'étude, nous avons eu trois évènements stressants lors de travaux de manutention dans le bassin. Les dauphins ont été prélevés un jour avant, un jour après et deux jours après chaque évènement. Nous avons validé une technique d'extraction ainsi qu'un kit de dosage du cortisol fécal. Notre étude a montré que la concentration fécale en cortisol des dauphins un jour après et deux jours après les évènements stressants était plus élevée que celle un jour avant. Une première validation biologique a ainsi été obtenue. Nous avons observé que les mâles avaient une concentration fécale en cortisol plus élevée que les femelles. La concentration fécale en cortisol ne présentait pas de variations saisonnières avec un niveau basal proche de 80 ng/g de fèces sèches pour les mâles et de 50 ng/g de fèces sèches pour les femelles. La concentration fécale en cortisol dans les deux jours après les évènements stressants était proche de 135 ng/g de fèces sèches pour les mâles et 75 ng/g de fèces sèches pour les femelles. Cette thèse confirme l'intérêt du cortisol fécal comme indicateur de stress chez le grand dauphin.
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En captivité, les cétacés font face à différents facteurs de stress. Une évaluation quantifiable du bien-être permettrait de mieux comprendre ces derniers et de réduire leur impact. Il convient d'identifier puis de valider des indicateurs de bien-être dans les domaines de la physiologie, du comportement et de la cognition. Cette thèse s'inscrit dans la démarche d'évaluation du bien-être des grands dauphins (Tursiops truncatus) captifs. Elle ...
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Le vieillissement est un phénomène physiologique progressif et irréversible. Il touche tous les Vertébrés Il a des conséquences pratiques sur la prise en charge des Mammifères, des Oiseaux, des Reptiles mais aussi dans une moindre mesure des Amphibiens et des Poissons présentés en parc zoologique. D'un point de vue médical, les principales maladies rencontrées sont la maladie rénale chronique, la dégénérescence ostéoarticulaire et les tumeurs… Le bien-être animal et la qualité de vie des animaux sont une préoccupation essentielle des parcs zoologiques modernes. Chez les animaux gériatriques, ces paramètres peuvent être fortement altérés. Une prise en charge optimale doit être multimodale afin de veiller au confort de l'animal : traitement des maladies, notamment de la douleur, alimentation adaptée, modification de l'environnement, isolement de l'animal si nécessaire… Des grilles d'évaluation plurifactorielles peuvent aider à suivre les cas et décider lorsque l'euthanasie est l'option la plus appropriée pour l'animal. Une enquête auprès des vétérinaires de l'Association Francophone des Vétérinaires de Parcs Zoologiques a été réalisée afin d'analyser les pratiques en France. La plupart des vétérinaires réalisent une prise en charge particulière de ces animaux et individuelle. Des progrès restent néanmoins à faire dans ce domaine.
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Le vieillissement est un phénomène physiologique progressif et irréversible. Il touche tous les Vertébrés Il a des conséquences pratiques sur la prise en charge des Mammifères, des Oiseaux, des Reptiles mais aussi dans une moindre mesure des Amphibiens et des Poissons présentés en parc zoologique. D'un point de vue médical, les principales maladies rencontrées sont la maladie rénale chronique, la dégénérescence ostéoarticulaire et les tumeurs… ...
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L'orque, (Orcinus orca), est un odontocète (cétacé à dents) dont l'alimentation diffère considérablement (poissons, élasmobranches, céphalopodes, mammifères marins) selon les régions du globe et les populations d'orques. Néanmoins, les divers écotypes existants sont très spécialisés dans un nombre restreint de proies. Dans la première partie, nous rapportons de manière précise les régimes alimentaires des populations piscivores à travers le monde qui varient selon les régions en fonction de l'abondance locale et de la disponibilité saisonnière des proies. Ces cétacés sont des prédateurs spécialisés, parfois capables de faire preuve d'adaptation en cas de disparition de leurs proies favorites. Dans une seconde partie, les données des consommations énergétiques quotidiennes entre 2013 et 2019 des orques du parc Marineland (Antibes, France) sont analysées et nous étudions l'effet sur l'ingestion alimentaire de plusieurs facteurs endogènes (poids vif, et statut physiologique - croissance, gestation, lactation, entretien) et exogènes (température de l'eau, saison). Une comparaison de la consommation énergétique est ensuite réalisée entre les individus captifs et les orques vivant en milieu naturel. Enfin, un modèle de prédiction du nombre de kilocalories ingérées par jour adapté aux orques en parc est mis au point. Il s'agit du tout premier modèle élaboré à partir de plusieurs individus. Dans l'optique d'améliorer le bien-être des animaux en captivité, les choix potentiels d'aliments dans les rations alimentaires sont discutés avec l'objectif de se rapprocher des régimes du milieu naturel.
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L'orque, (Orcinus orca), est un odontocète (cétacé à dents) dont l'alimentation diffère considérablement (poissons, élasmobranches, céphalopodes, mammifères marins) selon les régions du globe et les populations d'orques. Néanmoins, les divers écotypes existants sont très spécialisés dans un nombre restreint de proies. Dans la première partie, nous rapportons de manière précise les régimes alimentaires des populations piscivores à travers le ...
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Les menaces pesant actuellement sur les forêts de Madagascar rendent critique la survie de la faune endémique de l'île en particulier celle des lémuriens du genre Eulemur. En parc zoologique, six espèces du genre Eulemur font ainsi l'objet de mesures particulières et intensives de protection au sein d'EEPs. L'élaboration du futur guide européen des bonnes pratiques d'élevage permettra d'harmoniser et de diffuser les connaissances sur ces animaux. Ainsi, cette thèse constitue une contribution à la rédaction de ce futur guide de l'EAZA via la récolte de données sur les maladies de ces espèces en captivité. Pour ce faire, un questionnaire a été créé et partagé auprès de l'ensemble des parcs zoologiques européens détenteurs d'une ou plusieurs de ces 6 espèces. Bien que le taux de participation n'ait été que de 40%, de nombreuses informations inédites ont pu être obtenues. D'une part, les plaies, les affections néonatales et les atteintes musculo-squelettiques ont représenté les atteintes les plus fréquemment décrites tandis que les maladies respiratoires et endocriniennes n'ont été que peu mentionnées. D'autre part, certains cas cliniques décrits par les participants ont constitué des premières descriptions de maladies chez les espèces du genre Eulemur. Enfin, cette étude a apporté de nombreuses connaissances sur les protocoles de vaccination, de vermifugation d'anesthésie et d'entrainement médical qui seront utiles pour la réalisation du guide pratique.
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Les menaces pesant actuellement sur les forêts de Madagascar rendent critique la survie de la faune endémique de l'île en particulier celle des lémuriens du genre Eulemur. En parc zoologique, six espèces du genre Eulemur font ainsi l'objet de mesures particulières et intensives de protection au sein d'EEPs. L'élaboration du futur guide européen des bonnes pratiques d'élevage permettra d'harmoniser et de diffuser les connaissances sur ces ...
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Les chiroptères frugivores sont des espèces intéressantes à présenter en captivité. Leur alimentation dans les zoos européens se base actuellement sur les recommandations établies par l'AZA en 2004 et par l'expérience de terrain des zoos. Cependant, la fréquence des maladies d'origine nutritionnelle amène à s'interroger sur le respect des recommandations et les besoins en captivité. Nous avons donc conduit une enquête dans différents zoos pour connaître les pratiques alimentaires et les analyser. Après une première partie bibliographie consacrée à l'anatomie, la physiologie digestive, l'alimentation à l'état sauvage et en captivité ainsi que la pathologie nutritionnelle, nous avons élaboré un questionnaire pour connaître les pratiques actuelles en termes d'alimentation dans les zoos européens. Ce questionnaire apportait également des informations sur différents paramètres pouvant influencer l'alimentation (densité de la colonie, sex-ratio, substrats, luminosité, température, nombre et type de postes de nourrissage, présentation des aliments, enrichissement, santé de la colonie …). A partir des données recueillies, nous avons réalisé une analyse des rations et des modalités d'hébergement transmises. Les informations obtenues par le questionnaire ont été confrontées aux données de la littérature. Outre des remarques sur les conditions de vie, l'étude a permis de dégager 3 grandes options dans la formulation des rations, options plus ou moins en adéquation avec les recommandations de l'AZA. Même si ce travail comporte des imperfections, les informations apportées pourront permettre d'améliorer l'alimentation et la santé des colonies en captivité.
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Les chiroptères frugivores sont des espèces intéressantes à présenter en captivité. Leur alimentation dans les zoos européens se base actuellement sur les recommandations établies par l'AZA en 2004 et par l'expérience de terrain des zoos. Cependant, la fréquence des maladies d'origine nutritionnelle amène à s'interroger sur le respect des recommandations et les besoins en captivité. Nous avons donc conduit une enquête dans différents zoos pour ...
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L'infection par un nouveau genre, récemment découvert, d'herpesvirus nommés herpesvirus endothéliotropes de l'éléphant (EEHV), a causé jusqu'à présent la mort d'environ 200 éléphants d'Asie (Elephas maximus) et quelques éléphants d'Afrique (Loxodonta spp.) dans le monde. Sept types viraux différents ont été identifiés, trois chez l'éléphant d'Asie et quatre chez celui d'Afrique. Ce sont des virus qui ont co-évolué avec leur espèce hôte depuis plusieurs dizaines de millions d'années et le séquençage de leurs génomes a montré une étonnante originalité entrainant leur classification dans une nouvelle sous-famille : les Delta-Herpesvirinae. Dans leur forme létale, les EEHV sont à l'origine d'hémorragies multiorganiques d'apparitions suraiguës et sont de loin la première cause de mortalité chez les jeunes éléphants d'Asie en captivité. Le diagnostic de référence actuel est la PCR et, ces dernières années, les premiers diagnostics sérologiques sont apparus. Les modalités de traitement restent complexes et un taux de létalité très élevé est observé, de 33 % à 100 % selon le type. Aucun vaccin n'a, pour l'instant, pu être développé. La situation en France n'est pas préoccupante avec seulement deux cas mortels rapportés et une population à risque peu nombreuse, mais les mesures globales de prévention prises par les parcs français demeurent limitées. L'étude de la séroprévalence au Laos grâce à des tests ELISA sur des éléphants captifs (n=77) dont environ un tiers (n=25) est en contact régulier avec des individus sauvages a montré qu'elle est de 20,5 % [16,1 - 24,9] dans la population des éléphants captifs et de la population sauvage de la province de Sayabondy. Cette séroprévalence est comparable à celle retrouvée dans les parcs occidentaux mais significativement moins élevée qu'en Thaïlande (42 %). Nous fournissons ici la première estimation de la diffusion de la maladie au sein d'une population d'éléphants sauvages au Laos.
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L'infection par un nouveau genre, récemment découvert, d'herpesvirus nommés herpesvirus endothéliotropes de l'éléphant (EEHV), a causé jusqu'à présent la mort d'environ 200 éléphants d'Asie (Elephas maximus) et quelques éléphants d'Afrique (Loxodonta spp.) dans le monde. Sept types viraux différents ont été identifiés, trois chez l'éléphant d'Asie et quatre chez celui d'Afrique. Ce sont des virus qui ont co-évolué avec leur espèce hôte depuis ...
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De nombreux cas de diarrhées, associés à une mortalité, ont été décrits chez des primates du Parc Zoologique de Paris entre 2014 et 2016. Les cultures bactériologiques et les coproscopies n'avaient pas mis en évidence d'agent pathogène. Néanmoins, les analyses par PCR ont révélé la présence de Campylobacter sp. La campylobactériose, maladie provoquée par des bactéries du genre Campylobacter, est considérée comme la cause la plus fréquente de gastroentérite bactérienne chez l'Homme. Les objectifs de l'étude étaient d'isoler, d'identifier et d'étudier l'épidémiologie des Campylobacter des animaux du PZP. Les taxons d'intérêt étaient les primates, pour leur sensibilité à l'infection par Campylobacter, les oiseaux, considérés comme réservoir de la bactérie, et les mammifères non primates et les reptiles, chez qui on suspecte une forte prévalence de Campylobacter. Cette étude a permis de montrer le portage de Campylobacter par de nombreux animaux du PZP. Les primates étaient infectés avec une forte prévalence (41 %) ; les oiseaux avaient une prévalence moyenne (18 %). Cette étude a également permis de mettre en évidence de nouvelles associations de Campylobacter avec un hôte telles que C. upsaliensis chez des grands hapalémurs, Arcobacter butzleri chez des babouins de Guinée, C. upsaliensis chez une otarie à crinière et C. fetus chez un boa constrictor. Nous avons aussi montré le portage de C. jejuni par la faune sauvage non captive (rats) qui pourrait agir comme vecteur de la bactérie.
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De nombreux cas de diarrhées, associés à une mortalité, ont été décrits chez des primates du Parc Zoologique de Paris entre 2014 et 2016. Les cultures bactériologiques et les coproscopies n'avaient pas mis en évidence d'agent pathogène. Néanmoins, les analyses par PCR ont révélé la présence de Campylobacter sp. La campylobactériose, maladie provoquée par des bactéries du genre Campylobacter, est considérée comme la cause la plus fréquente de ...
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Evidence-based, yet entirely practical, this important new text builds upon the basics of neuroscience to describe the links between olfaction and animal behaviour, and the effects of odours in animal welfare. Animals use smells in a multitude of ways: to orientate themselves, to create social bonds, to recognise food, to initiate reproduction, and to avoid predators and imminent threats such as fire.Starting from the scientific basis of olfaction and odour perception, the book covers pheromones and behavioural tests, before describing the role of olfaction in feeding behaviour, reproduction, disease detection, and animal housing. The book:
· is written in an evidence-based way, yet with an easy-to-understand style, making it accessible to non-experts
· focuses on animals managed by humans, i.e. farm, zoo, lab and companion species
· is illustrated by in-depth research examples of many different species
This is a captivating introduction to the world of smells, suitable for advanced students, researchers, and teachers of applied ethology, animal welfare and veterinary science.
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Evidence-based, yet entirely practical, this important new text builds upon the basics of neuroscience to describe the links between olfaction and animal behaviour, and the effects of odours in animal welfare. Animals use smells in a multitude of ways: to orientate themselves, to create social bonds, to recognise food, to initiate reproduction, and to avoid predators and imminent threats such as fire.Starting from the scientific basis of ...
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