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Cette thèse bibliographique fait un état des lieux de la résistance aux anthelminthiques chez les parasites digestifs du chien. Elle s'intéresse notamment à la recherche des mécanismes de résistance moléculaire déjà étudiés et à la surveillance et la détection de la résistance aux anthelminthiques, autant à l'échelle individuelle que populationnelle. Il a été établi un parallèle avec les herbivores domestiques, chez qui la résistance aux anthelminthique pose d'ores et déjà des problèmes médicaux et économiques. Cette comparaison intéresse aussi bien les modes de vie des animaux domestiques, que les cycles biologiques de leurs parasites, et la gestion hygiénique et médicale de ces derniers. Ainsi, il est plus aisé de comprendre les facteurs de propagation des allèles de résistances, et les méthodes à mettre en œuvre dans l'espèce canine pour retarder l'apparition et la diffusion de la résistance aux anthelminthiques en adaptant les informations déjà acquise chez les herbivores domestiques.
[-] Cette thèse bibliographique fait un état des lieux de la résistance aux anthelminthiques chez les parasites digestifs du chien. Elle s'intéresse notamment à la recherche des mécanismes de résistance moléculaire déjà étudiés et à la surveillance et la détection de la résistance aux anthelminthiques, autant à l'échelle individuelle que populationnelle. Il a été établi un parallèle avec les herbivores domestiques, chez qui la résistance aux ...
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La résistance aux anthelmintiques chez les bovins s'est largement développée ces dernières années à la suite de pratiques de traitement induisant une forte pression de sélection sur les populations parasitaires. La méthode de référence pour diagnostiquer cette résistance est aujourd'hui le Test de Réduction d'Excrétion Fécale (TREF), mais les nombreuses contraintes qui lui sont liées rendent sa mise en œuvre très difficile sur le terrain. Dans l'objectif de trouver une alternative moins contraignante et fiable à ce test, les travaux conduits dans cette thèse ont permis d'évaluer des méthodes simplifiées de TREF basées sur un nombre restreint de coproscopies et/ou sur des coproscopies de mélange à partir de 22 lots de jeunes bovins de la clientèle de la clinique vétérinaire de Saint-Flour. Il a été montré une grande capacité de ces tests à détecter des parasites résistants aux traitements utilisés sur ces lots d'animaux, avec une erreur « non acceptable » (à savoir la probabilité que le test diagnostique une population parasitaire sensible au traitement à tort) très faible par rapport au TREF mené dans sa forme classique. Une répartition des résultats en deux statuts a permis de déterminer les valeurs intrinsèques de ces tests simplifiés. Par exemple, un TREF basé sur des mélanges de 10 animaux prélevés au hasard lors des deux visites de prélèvement possède une sensibilité de 1 et une spécificité de 0,9. Ces résultats prometteurs sont de bon augure dans l'optique de faire prendre conscience aux acteurs de terrain que les pratiques de traitement actuellement utilisées doivent évoluer pour s'inscrire dans une gestion plus raisonnée et plus durable du parasitisme herbager.
[-] La résistance aux anthelmintiques chez les bovins s'est largement développée ces dernières années à la suite de pratiques de traitement induisant une forte pression de sélection sur les populations parasitaires. La méthode de référence pour diagnostiquer cette résistance est aujourd'hui le Test de Réduction d'Excrétion Fécale (TREF), mais les nombreuses contraintes qui lui sont liées rendent sa mise en œuvre très difficile sur le terrain. Dans ...
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Les données épidémiologiques concernant les helminthes digestifs et cardio-respiratoires des carnivores domestiques sont encore rares en France. Notre enquête de prévalence réalisée à partir des matières fécales de 64 chiens et 58 chats a permis d'identifier et de quantifier les helminthes présents en région Nantaise. Dans un second temps, les facteurs de risques ont été étudiés à partir des données recueillies auprès des propriétaires. La recherche de nématodes digestifs ou cardio-respiratoires a été réalisée respectivement à l'aide d'une technique de coproscopie par flottation et par méthode de Baermann. Les résultats des analyses ont indiqué une prévalence parasitaire globale de 6,6 %. Seulement 4 chiens sur 64 (6,25 %) et 4 chats sur 58 (6,9 %) hébergeaient au moins une espèce d'helminthe digestif. Chez les chats, Toxocara cati est le seul parasite identifié (prévalence de 6,9 %). Chez les chiens, les parasites les plus représentés sont Toxocara canis (prévalence de 3,1%) et Uncinaria stenocephala (prévalence de 3,1 %), suivis d'Ancylostoma sp. (prévalence de 1,6 %). Ces valeurs sont inférieures aux prévalences précédemment établies en France. Différents facteurs de risques ont été mis en évidence : pour les chiens, la non stérilisation, la vie en environnement rural, le temps depuis la dernière vermifugation, un accès libre à de grands espaces ainsi qu'un contact non limité avec d'autres animaux ; pour les chats, le jeune âge, la non stérilisation et le temps depuis la dernière vermifugation.Les données épidémiologiques concernant les helminthes digestifs et cardio-respiratoires des carnivores domestiques sont encore rares en France. Notre enquête de prévalence réalisée à partir des matières fécales de 64 chiens et 58 chats a permis d'identifier et de quantifier les helminthes présents en région Nantaise. Dans un second temps, les facteurs de risques ont été étudiés à partir des données recueillies auprès des propriétaires. La recherche de nématodes digestifs ou cardio-respiratoires a été réalisée respectivement à l'aide d'une technique de coproscopie par flottation et par méthode de Baermann. Les résultats des analyses ont indiqué une prévalence parasitaire globale de 6,6 %. Seulement 4 chiens sur 64 (6,25 %) et 4 chats sur 58 (6,9 %) hébergeaient au moins une espèce d'helminthe digestif. Chez les chats, Toxocara cati est le seul parasite identifié (prévalence de 6,9 %). Chez les chiens, les parasites les plus représentés sont Toxocara canis (prévalence de 3,1%) et Uncinaria stenocephala (prévalence de 3,1 %), suivis d'Ancylostoma sp. (prévalence de 1,6 %). Ces valeurs sont inférieures aux prévalences précédemment établies en France. Différents facteurs de risques ont été mis en évidence : pour les chiens, la non stérilisation, la vie en environnement rural, le temps depuis la dernière vermifugation, un accès libre à de grands espaces ainsi qu'un contact non limité avec d'autres animaux ; pour les chats, le jeune âge, la non stérilisation et le temps depuis la dernière vermifugation.
[-] Les données épidémiologiques concernant les helminthes digestifs et cardio-respiratoires des carnivores domestiques sont encore rares en France. Notre enquête de prévalence réalisée à partir des matières fécales de 64 chiens et 58 chats a permis d'identifier et de quantifier les helminthes présents en région Nantaise. Dans un second temps, les facteurs de risques ont été étudiés à partir des données recueillies auprès des propriétaires. La ...
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Un petit nombre de molécules anthelminthiques sont actuellement disponibles pour lutter contre les strongles digestifs des équidés. Ces molécules connaissent par ailleurs une diminution de leur efficacité suite au développement massif de populations parasitaires résistantes aux anthelmintiques. De fait, le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques est requis. Les préoccupations environnementales et l'intérêt croissant du public pour les produits naturels poussent à se diriger vers des alternatives durables comme les plantes ou extraits de plantes distribués dans les fourrages ou en tant qu'additifs alimentaires. L'essai présenté dans cette thèse avait pour objectif de déterminer l'efficacité in vivo du cinnamaldéhyde et de l'eugénol, deux métabolites issus respectivement d'un extrait de cannelle et de clou girofle, sur les strongles digestifs des chevaux. Pour ce faire, trois lots de ponettes Welsh dont le poids, l'âge et le niveau d'excrétion fécale en œufs de strongles étaient homogènes, ont été constitués (Lot Témoin, Lot Cinnamaldéhyde et Lot Eugénol). Pendant 28 jours, les ponettes ont été nourries avec 600 g de granulés et les lots traités ont reçu 50 mg de cinnamaldéhyde ou 50 mg d'eugénol en plus. Aucun problème d'appétence ni effet secondaire n'ont été rapportés. Un suivi hebdomadaire du niveau d'excrétion fécale en œufs, du développement larvaire, des paramètres hématologiques ainsi que du poids des ponettes a été mené pendant cinq semaines. Aucune différence significative entre les lots n'a été observée. La variabilité des rendements larvaires obtenus au cours de l'essai nous a poussé à standardiser le protocole. Les activités anthelmintiques directes et indirectes par stimulation de la réponse immunitaire de l'hôte mises en avant in vitro dans l'étude préliminaire de Joshua Malsa n'ont pas été confirmées dans notre essai. Ce manque de résultat s'explique sans doute par une métabolisation précoce des composés ainsi qu'une dose insuffisante. La galénique et la formulation des produits seront améliorées dans des essais ultérieurs.
[-] Un petit nombre de molécules anthelminthiques sont actuellement disponibles pour lutter contre les strongles digestifs des équidés. Ces molécules connaissent par ailleurs une diminution de leur efficacité suite au développement massif de populations parasitaires résistantes aux anthelmintiques. De fait, le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques est requis. Les préoccupations environnementales et l'intérêt croissant du public pour ...
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Les gastrites chroniques sont des maladies communément rencontrées chez le guépard (Acinonyx jubatus) captif. Elles sont souvent associées à la présence d'Helicobacter spp.. Cette étude prospective, se basant sur l'étude de Mangiaterra et al. (2022), avait pour but de tester l'efficacité du probiotique SLAB51® sur les troubles gastro-intestinaux de guépards captifs vivant dans neuf parcs zoologiques en France. Le probiotique a été testé pendant six semaines sur des guépards présentant des troubles digestifs (13 guépards) et des guépards sains (15 guépards). Un autre groupe de trois guépards sains n'a pas reçu de probiotique. Un suivi clinique, composé notamment d'un score fécal, a été réalisé pendant six semaines. A cela s'ajoutaient des analyses PCR ARN 16S Helicobacter spp. sur selles, des coproscopies simples et un score de nutrition, afin d'explorer l'étiologie des troubles digestifs. Dans notre étude le probiotique n'a pas permis d'améliorer les signes cliniques. Les scores sont restés stables au cours des six semaines. Le nombre de guépards positifs à la PCR Helicobacter spp. avant et après le traitement était similaire. La présence d'Helicobacter spp. ne semblait pas corrélée à l'apparition de troubles digestifs. La prévalence de cette bactérie était élevée chez les guépards sains (80 %) et malades (92-100 %) avant et après le traitement. De même, le parasitisme digestif ne différait pas entre les sains et les malades dans notre étude. Un peu moins de la moitié des guépards étaient parasités (29-45 %), principalement par des Ascaris (26-39 %) et des coccidies (6-12 %). Seule une alimentation particulièrement bien adaptée semblait limiter l développement de ces troubles digestifs. Cette étude ne s'intéressait pas au rôle du stress chronique sur l'apparition des troubles digestifs. Une étude complémentaire serait pertinente. De même tester le probiotique en complément des traitements classiques de gastrite à Helicobacter spp. serait intéressant.
[-] Les gastrites chroniques sont des maladies communément rencontrées chez le guépard (Acinonyx jubatus) captif. Elles sont souvent associées à la présence d'Helicobacter spp.. Cette étude prospective, se basant sur l'étude de Mangiaterra et al. (2022), avait pour but de tester l'efficacité du probiotique SLAB51® sur les troubles gastro-intestinaux de guépards captifs vivant dans neuf parcs zoologiques en France. Le probiotique a été testé pendant ...
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Les études récentes du microbiote intestinal des mammifères ont démontré que les populations microbiotiques sont en interaction constante, mais qu'elles sont aussi influencées par de nombreux facteurs comme la génétique, l'alimentation, le mode de vie ou l'état de santé de l'hôte. L'étude de l'influence du statut parasitaire de l'hôte sur son microbiote intestinal a conduit à des résultats intéressants, notamment chez l'homme et chez la souris. En revanche, cette influence du parasitisme a été très peu étudiée dans l'espèce canine. L'objectif de cette thèse est donc d'analyser les variations de composition et de diversité du microbiote fécal canin en fonction du statut parasitaire des chiens inclus dans notre cohorte. La cohorte des chiens de notre étude se compose de 67 Yorkshire Terriers, 93 Bergers Allemands et 116 Bergers Australiens. Chaque prélèvement fécal collecté après émission spontanée a été analysé par une analyse coproscopique par flottation et une recherche de Giardia spp. par test antigénique ELISA. Une analyse microbiologique des échantillons par la méthode de l'ARNr 16S devait être réalisée par l'unité MIHA de l'institut MICALIS du laboratoire INRAE de Jouy-en Josas, France. Cependant, le contexte sanitaire en France en 2020-2021 a imposé le report des analyses microbiologiques, ce travail expérimental ne fournit donc pas de résultats quant à la question biologique posée initialement.
[-] Les études récentes du microbiote intestinal des mammifères ont démontré que les populations microbiotiques sont en interaction constante, mais qu'elles sont aussi influencées par de nombreux facteurs comme la génétique, l'alimentation, le mode de vie ou l'état de santé de l'hôte. L'étude de l'influence du statut parasitaire de l'hôte sur son microbiote intestinal a conduit à des résultats intéressants, notamment chez l'homme et chez la souris. ...
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Les infections des Caprinés par les nématodes gastro-intestinaux sont très souvent multiples. Les techniques de diagnostics morphologiques sont limitées pour identifier simultanément les espèces en cause. Le développement d'outils de caractérisation moléculaire de communautés de parasites nécessite la sélection d'un marqueur génétique d'identification ainsi que des données de référence en quantité suffisante. La région ITS-2 de l'ADN ribosomique apparaît comme la plus appropriée pour distinguer les nématodes au rang de l'espèce. L'inventaire des séquences nucléotidiques disponibles dans la base de données GenBank des nématodes gastro-intestinaux infestant les Caprinés illustre de grandes disparités entre les espèces. Trois stratégies de caractérisation moléculaire sont définies. Elles emploient soit des amorces génériques soit des amorces ciblant des espèces en particulier dont la spécificité est vérifiée par une simulation de PCR. Les limites concernant cette simulation in silico sont abordées et de nouvelles perspectives pour l'étude des communautés de nématodes gastro-intestinaux sont évoquées.
[-] Les infections des Caprinés par les nématodes gastro-intestinaux sont très souvent multiples. Les techniques de diagnostics morphologiques sont limitées pour identifier simultanément les espèces en cause. Le développement d'outils de caractérisation moléculaire de communautés de parasites nécessite la sélection d'un marqueur génétique d'identification ainsi que des données de référence en quantité suffisante. La région ITS-2 de l'ADN ribosomique ...
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Giardia duodenalis est un parasite d'intérêt quant à la santé humaine et animale dans le monde. Les singes hurleurs (genre Alouatta), des primates vivant en Amérique latine, semblent particulièrement touchés, et d'autant plus en captivité. La population de singes hurleurs étant en déclin, des programmes de conservation sont mis en œuvre. Ainsi, des centres de réhabilitation accueillent des singes hurleurs afin de les réintégrer dans leur environnement naturel. Cette étude réalise dans un premier temps une revue bibliographique de la giardiose chez les singes hurleurs en Amérique latine. Des données sur le protozoaire Giardia duodenalis et sur l'hôte d'intérêt, le genre Alouatta, sont abordées. Puis une étude clinique et épidémiologique de la giardiose chez ces primates est réalisée. Dans une deuxième partie, le cas d'un foyer de giardiose chez des singes hurleurs, détenus dans le refuge et centre de réhabilitation Güirá Oga en Argentine, est étudié. Les conditions favorisant la survie du protozoaire et les récidives fréquentes chez ces singes sont mises en évidence et des propositions de mesures de gestion sont élaborées.
[-] Giardia duodenalis est un parasite d'intérêt quant à la santé humaine et animale dans le monde. Les singes hurleurs (genre Alouatta), des primates vivant en Amérique latine, semblent particulièrement touchés, et d'autant plus en captivité. La population de singes hurleurs étant en déclin, des programmes de conservation sont mis en œuvre. Ainsi, des centres de réhabilitation accueillent des singes hurleurs afin de les réintégrer dans leur ...
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Les cyathostomes sont des parasites intestinaux presque systématiquement rencontrés chez les chevaux au pâturage. Ces parasites peuvent être à l'origine d'une maladie se traduisant principalement par de la diarrhée et un amaigrissement. Une étude rétrospective sur 35 cas est présentée ici. Les cas inclus validaient au moins quatre des huit critères suivants : survenue des symptômes entre novembre et avril ; âge inférieur ou égal à 6 ans ; accès au pâturage ; hypoalbuminémie ; présence de larves dans les fèces ; vermifugation dans les quinze jours précédant l'apparition des symptômes ; épaississement de la paroi caecale et/ou colique à l'échographie abdominale ; résultats d'autopsie et/ou d'histologie compatibles avec une cyathostomose larvaire. Les signes cliniques majoritairement présentés étaient la diarrhée, l'amaigrissement et l'hyperthermie. Les chevaux présentaient pour la plupart une leucocytose par neutrophilie et une hypoalbuminémie. Quatorze des trente-six chevaux sont morts (39%). Les paramètres significativement associés à la non-survie étaient : l'hyperthermie, la tachycardie, la déshydratation, l'élévation de la concentration sérique en Créatinine-kinase, l'hypoalbuminémie, l'hypoglobulinémie et l'hyponatrémie. A l'autopsie, des lésions du caecum et du colon ont été observées (œdèmes, ulcères, inflammations, infiltrations éosinophiliques ou lymphoplasmocytaires, larves enkystées).
[-] Les cyathostomes sont des parasites intestinaux presque systématiquement rencontrés chez les chevaux au pâturage. Ces parasites peuvent être à l'origine d'une maladie se traduisant principalement par de la diarrhée et un amaigrissement. Une étude rétrospective sur 35 cas est présentée ici. Les cas inclus validaient au moins quatre des huit critères suivants : survenue des symptômes entre novembre et avril ; âge inférieur ou égal à 6 ans ; accès ...
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Le développement rapide des chimiorésistances des parasites digestifs des bovins a remis en question l'utilisation systématique des médicaments antiparasitaires. Leur écotoxicité a elle aussi incité à envisager des alternatives pour gérer le risque parasitaire de manière raisonnée. L'objectif n'est pas de proscrire les anthelminthiques en élevage mais de limiter leur utilisation. Un usage réfléchi, conjuguant notamment adaptation de la conduite d'élevage, mesures zootechniques, appréciation visuelle des animaux ou à l'aide d'outils d'évaluation de l'infestation parasitaire, accompagné d'un recours progressif à des pistes prometteuses permettra de protéger durablement les bovins tout en s'intégrant dans les actuels enjeux écologiques et sociétaux. Dans cette étude, la composition d'un bolus à base de plantes, de minéraux et de vitamines a été étudiée et a révélé son intérêt théorique dans la gestion du parasitisme digestif des génisses laitières. Puis une étude clinique a été conduite sur 67 génisses durant leur première saison de pâturage. Les génisses témoins et traitées ne présentaient pas de différences significatives de prise de masse, de note d'état corporel, de qualité de poil, de consistance des bouses et d'excrétion fécale d'oeufs de parasites digestifs tout au long de la saison de pâturage. En revanche, le pepsinogène sérique des génisses traitées a été légèrement plus faible en milieu de saison de pâturage, ce qui traduit une plus faible infestation par les strongles de la caillette. Les résultats de cette étude sont encourageants dans la perspective de l'utilisation de compléments alimentaires à base de plantes en parallèle à l'usage raisonné des médicaments antiparasitaires, dans le cadre de la gestion du parasitisme digestif des bovins.
[-] Le développement rapide des chimiorésistances des parasites digestifs des bovins a remis en question l'utilisation systématique des médicaments antiparasitaires. Leur écotoxicité a elle aussi incité à envisager des alternatives pour gérer le risque parasitaire de manière raisonnée. L'objectif n'est pas de proscrire les anthelminthiques en élevage mais de limiter leur utilisation. Un usage réfléchi, conjuguant notamment adaptation de la conduite ...
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De nos jours, le cobaye Cavia porcellus est, en France, le deuxième nouvel animal de compagnie le plus médicalisé après le lapin de compagnie. Ses besoins spécifiques nécessitent de respecter un certain nombre de règles relatives à son entretien, son environnement et son alimentation dans les foyers afin de prévenir une grande partie des maladies qui peuvent le toucher. Les affections digestives sont une dominante pathologique du cobaye mais l'importance du parasitisme digestif demande à être mieux appréciée. Le cochon d'Inde semblerait être plus infesté par des protozoaires que des helminthes. Toutefois, il n'existe à l'heure actuelle qu'une seule étude sur la prévalence du parasitisme digestif chez cette espèce en France avec 4,2 % d'animaux parasités exclusivement par Eimeria caviae parmi 24 individus. La première partie de ce travail présente une description de la zootechnie du cobaye et une revue des maladies digestives en insistant sur l'étiologie parasitaire. Les principales méthodes de détections de ces parasites sont ensuite détaillées ainsi que les moyens à mettre en oeuvre pour prévenir et traiter ces affections. La seconde partie est une étude prospective ayant pour objectif de déterminer la prévalence du parasitisme digestif et d'évaluer le potentiel impact de différents facteurs de risques sur cette prévalence : la saisonnalité, l'administration préventive de traitement antiparasitaire, la présence d'un contact inter-spécifique plus ou moins étroit, le contact avec le milieu extérieur, l'hygiène des fruits et légumes consommés ainsi que leurs origines. Dans un premier temps, l'étude a pris connaissance des caractéristiques des 158 cobayes sains recrutés, de leurs conditions de vie, de leurs rations alimentaires ainsi que leurs antécédents médicaux. Puis 114 coproscopies par la méthode quantitative et semi-quantitative de flottation ont été réalisées permettant d'identifier des oeufs de Paraspidodera uncinata et des oeufs non identifiés d'Ascarides avec une prévalence totale de 17,5 %. Cinquante-quatre cochons d'Inde ont eu un suivi coproscopique s'étalant sur une année entière (de décembre 2017 à février 2019) à raison d'une coproscopie par saison. Cette étude n'a pas permis de mettre en évidence une association entre la présence de parasitisme digestif et une saison de l'année en particulier. En croisant les caractéristiques des cochons d'Inde avec leurs résultats coproscopiques, la présence de contacts avec des animaux d'espèces différentes, la vermifugation, l'accès à l'extérieur, l'hygiène et l'origine des végétaux consommés ne semblent n'être ni des facteurs de risque, ni des facteurs protecteurs d'une infestation par des parasites digestifs. Cette étude préliminaire suggère qu'il est inutile d'administrer à titre préventif des traitements contre les parasites digestifs chez le cobaye.
[-] De nos jours, le cobaye Cavia porcellus est, en France, le deuxième nouvel animal de compagnie le plus médicalisé après le lapin de compagnie. Ses besoins spécifiques nécessitent de respecter un certain nombre de règles relatives à son entretien, son environnement et son alimentation dans les foyers afin de prévenir une grande partie des maladies qui peuvent le toucher. Les affections digestives sont une dominante pathologique du cobaye mais ...
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