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Les porcs sont fréquemment exposés au déoxynivalénol (DON), une mycotoxine retrouvée dans les céréales mal conservées et connue pour induire un dysfonctionnement de la barrière intestinale. L'objectif de cette étude était d'évaluer si les effets du DON sur la barrière épithéliale intestinale pouvaient être atténués par un traitement préventif par le butyrate, un métabolite microbien connu pour ses effets protecteurs. Notre modèle de monocouches dérivées d'organoïdes de jéjunum de porcelets nous a permis de reproduire in vitro la dysfonction de la barrière épithéliale induite par le DON à une concentration de 100 ?M. Le butyrate (1 mM) a permis d'atténuer certains effets du DON et de l'anisomycine, une autre ribotoxine, suggérant que les effets protecteurs du butyrate pourraient être liés à une atténuation du « stress ribotoxique ». Nos résultats ouvrent la voie à l'utilisation du butyrate comme une stratégie préventive de la toxicité du DON chez le porcelet.[-]
Les porcs sont fréquemment exposés au déoxynivalénol (DON), une mycotoxine retrouvée dans les céréales mal conservées et connue pour induire un dysfonctionnement de la barrière intestinale. L'objectif de cette étude était d'évaluer si les effets du DON sur la barrière épithéliale intestinale pouvaient être atténués par un traitement préventif par le butyrate, un métabolite microbien connu pour ses effets protecteurs. Notre modèle de monocouches ...

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La pré-socialisation consiste à mettre en contact des porcelets de différentes portées en maternité, ce qui leur permettrait, outre l'accès à un espace plus vaste, de développer leurs capacités sociales et immunitaires, et limiterait le stress du sevrage. Les porcelets de 4 élevages commerciaux ont été soit socialisés dès l'âge de 14 jours (n = 78 portées), soit non socialisés (n = 78 portées) au sein des mêmes maternités. Des examens cliniques et des observations comportementales ont été réalisées lors des différentes visites sur les truies et les porcelets. La socialisation précoce n'a pas impacté la santé ni la croissance des porcs charcutiers. Immédiatement après le co-mélange à J14, le groupe socialisé présentait plus de comportements exploratoires que les témoins, avec des interactions sociales plus fréquentes. La pré-socialisation a permis de limiter le stress du sevrage avec des concentrations en cortisol salivaire significativement plus faibles juste après le sevrage dans le groupe socialisé par rapport aux témoins. Au même moment, les comportements sociaux positifs étaient plus fréquents dans le lot socialisé alors que les comportements agonistiques étaient majoritairement associés au lot témoin. En début comme en fin de post-sevrage, si la présence de lésions cutanées n'était pas significativement différente entre les deux groupes, les porcelets pré-socialisés avaient des lésions significativement moins sévères que les témoins. Enfin, bien que les truies étaient moins tranquilles au moment du mélange de leurs portées, leur état de santé, en particulier l'état de leurs mamelles, n'est pas différent de celui des truies contrôles. La socialisation précoce apparaît donc comme une voie d'évolution possible pour l'amélioration du bien-être des porcelets mais des questions persistent comme celles relatives au bien-être des truies et aux conditions de travail des éleveurs.[-]
La pré-socialisation consiste à mettre en contact des porcelets de différentes portées en maternité, ce qui leur permettrait, outre l'accès à un espace plus vaste, de développer leurs capacités sociales et immunitaires, et limiterait le stress du sevrage. Les porcelets de 4 élevages commerciaux ont été soit socialisés dès l'âge de 14 jours (n = 78 portées), soit non socialisés (n = 78 portées) au sein des mêmes maternités. Des examens cliniques ...

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Mycoplasma hyopneumoniae est une bactérie responsable de la Pneumonie Enzootique et fait partie des agents pathogènes responsables du Complexe Respiratoire Porcin (PRDC). Ces deux maladies induisent des pertes économiques majeures dans les élevages de porc. L'utilisation d'antibiotiques et la vaccination sont des solutions qui ne sont pas suffisamment efficaces en élevage pour supprimer la circulation de M. hyopneumoniae dans les élevages contaminés. La transmission verticale, de la truie aux porcelets, est un des moments clefs de contamination des porcs en croissance. Dans cette étude, la transmission verticale de la bactérie a été comparée selon deux modalités de traitement sur les truies : une double vaccination contre M. hyopneumoniae ou un traitement avec un antibiotique (tilvalosine) avant la mise-bas. Cette étude a été réalisée dans deux élevages bretons avec un historique de mise en évidence de la bactérie. Dans chacun des élevages, trois bandes ont été intégrées à l'étude, les truies étaient réparties en deux lots distincts dans des maternités différentes, selon la modalité de traitement. Des analyses PCR ont été effectuées sur 360 écouvillonnages trachéo-bronchiques réalisés sur des porcelets au moment du sevrage, équitablement répartis selon le traitement administré aux truies. Notre étude met en évidence l'absence de différence entre la double vaccination et le traitement antibiotique des truies avant la mise-bas sur la transmission verticale de M. hyopneumoniae. Il a été constaté une diminution du portage des porcelets au sevrage sur les bandes incluses dans notre étude, quelle que soit la modalité de traitement, par rapport aux observations ayant permis l'inclusion des élevages. Ces éléments nous permettent de penser que la double vaccination des truies contre M. hyopneumoniae avant mise-bas était aussi efficace qu'un traitement antibiotique à base de tilvalosine dans la réduction de la transmission verticale de M. hyopneumoniae.[-]
Mycoplasma hyopneumoniae est une bactérie responsable de la Pneumonie Enzootique et fait partie des agents pathogènes responsables du Complexe Respiratoire Porcin (PRDC). Ces deux maladies induisent des pertes économiques majeures dans les élevages de porc. L'utilisation d'antibiotiques et la vaccination sont des solutions qui ne sont pas suffisamment efficaces en élevage pour supprimer la circulation de M. hyopneumoniae dans les élevages ...

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Face à une demande toujours plus forte de la part des consommateurs, l'élevage porcin biologique place au cœur de ses principes le bien-être animal en mettant en œuvre des pratiques respectueuses de l'animal et en limitant les sources de stress. Le cortisol est l'hormone couramment dosée pour évaluer le stress. Néanmoins, en raison de sa sensibilité aux stress aigus, il semble important de se tourner vers de nouveaux indicateurs biologiques du stress comme la prolactinémie utilisée chez l'Homme. Au travers notre étude, nous avons comparé la cortisolémie et la prolactinémie chez des porcelets évoluant en plein air et en bâtiment, tout en explorant d'éventuelles corrélations entre les dosages hormonaux et des variables individuelles. Dues aux contraintes de prélèvement, aucun lien entre le milieu de vie et le stress du porcelet n'a pu être mis en évidence. En revanche, les porcelets complémentés avec du gleptoferron présentent une prolactinémie significativement plus élevée qu'avec du dextran. Ce résultat laisse sous-entendre l'existence d'un lien entre prolactinémie et fer sanguin. Aucune corrélation significative n'a été mise en évidence entre l'âge, le poids, le genre du porcelet prépubère et les dosages hormonaux. Nous avons aussi confirmé la présence d'un pic de cortisolémie le jour du sevrage. Enfin, une hausse significative de la prolactinémie 24h après le sevrage a été observé. Même si ce résultat doit être confirmé sur un plus grand effectif, il laisse penser que la prolactinémie est un bon indicateur de stress dans l'espèce porcine et qu'il permettrait de s'affranchir des stress aigus comme la contention de la prise de sang.[-]
Face à une demande toujours plus forte de la part des consommateurs, l'élevage porcin biologique place au cœur de ses principes le bien-être animal en mettant en œuvre des pratiques respectueuses de l'animal et en limitant les sources de stress. Le cortisol est l'hormone couramment dosée pour évaluer le stress. Néanmoins, en raison de sa sensibilité aux stress aigus, il semble important de se tourner vers de nouveaux indicateurs biologiques du ...

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L'objectif de cette étude a pour objet la validation de l'automate d'hématologie vétérinaire ProCyte Dx d'IDEXX chez le porcelet en post-sevrage. Cet automate rend une numération et formule sanguines complètes grâce à des techniques couplées et complémentaires (impédancemétrie, cytométrie en flux et fluorescence optique). Les résultats rendus par l'automate pour la numération leucocytaire différentielle et la numération plaquettaire, ont été comparées avec la méthode de référence (observation du frottis sanguin) pour 590 échantillons. Les données obtenues par l'automate et le frottis sanguin pour la lignée érythrocytaire ont été décrites pour la population étudiée, à savoir 288 porcelets âgés prélevés respectivement à 26 et 35 jours d'âge, en plus des données de la lignée leucocytaire et thrombocytaire. Le ProCyte Dx présente des résultats satisfaisants pour la mesure de la numération leucocytaire en cinq populations, avec néanmoins des résultats moins fiables pour les monocytes, les granulocytes éosinophiles et les granulocytes basophiles. Les alarmes émises par le ProCyte Dx sont très peu sensibles pour la détection d'anomalies morphologiques des différentes populations cellulaires. Le ProCyte Dx est donc validé pour la réalisation de la numération leucocytaire différentielle, notamment en incluant l'analyse des graphiques de distribution cellulaire rendus par l'automate. Cependant la lecture du frottis sanguin reste indispensable afin de confirmer la numération plaquettaire.[-]
L'objectif de cette étude a pour objet la validation de l'automate d'hématologie vétérinaire ProCyte Dx d'IDEXX chez le porcelet en post-sevrage. Cet automate rend une numération et formule sanguines complètes grâce à des techniques couplées et complémentaires (impédancemétrie, cytométrie en flux et fluorescence optique). Les résultats rendus par l'automate pour la numération leucocytaire différentielle et la numération plaquettaire, ont été ...

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Mycoplasma hyopneumoniae fait partie des agents pathogènes responsables du Complexe Respiratoire Porcin (CRP). Ce dernier induit des pertes techniques et économiques dans les élevages de porc. L'utilisation d'antibiotique et la vaccination sont des solutions qui ne sont pas suffisamment efficaces en élevage pour supprimer sa circulation dans les élevages contaminés. La transmission verticale, de la truie aux porcelets, est le moment clef de contamination des porcs en croissance. Dans cette étude, la transmission verticale de Mycoplasma hyopneumoniae a été investiguée par sondages trachéo-bronchiques de porcelets au sevrage et analyses PCR dans 25 élevages bretons. L'objectif était d'objectiver cette transmission verticale, de montrer un éventuel impact sur les lésions retrouvés à l'abattoir et d'identifier des caractéristiques propres aux élevages infectés précocement. Une grille d'évaluation des points critiques regroupant un ensemble d'items relatifs à la biosécurité, la conduite d'élevage et les pratiques d'hygiène et de prophylaxie a été renseignée pour chaque élevage. Un questionnaire a été soumis à chaque éleveur sur sa conduite et l'acclimatation des cochettes. Le recueil des pratiques de médications et de vaccinations a complété ces données. Enfin des indices de toux pour différents âges ont été calculés. Avec l'ensemble de ces données, une AFDM et une ACP ont permis de sélectionner des variables qui montraient un association entre le statut Mhp des élevages et la transmission verticale. Aucune relation n'a été mise en évidence entre la transmission verticale et l'historique des lésions observées à l'abattoir. La grille d'évaluation a montré un intérêt pour évaluer la transmission verticale en élevage. Diverses caractéristiques sont identifiées comme le confort, la conduite et l'acclimatation des cochettes, l'hygiène ou la présence d'autres pathogènes du CRP.[-]
Mycoplasma hyopneumoniae fait partie des agents pathogènes responsables du Complexe Respiratoire Porcin (CRP). Ce dernier induit des pertes techniques et économiques dans les élevages de porc. L'utilisation d'antibiotique et la vaccination sont des solutions qui ne sont pas suffisamment efficaces en élevage pour supprimer sa circulation dans les élevages contaminés. La transmission verticale, de la truie aux porcelets, est le moment clef de ...

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Les virus de la sous-famille Coronavirinae, famille Coronaviridae sont connus depuis plus de 80 ans dans de nombreuses espèces animales. Les différences de tropisme aussi bien envers les espèces hôtes qu'envers les cellules cibles sont largement régies par les protéines de spicules (S) de ces virus. Ces dernières, présentes à la surface de la membrane virale sont ainsi les actrices principales de la reconnaissance et de l'attachement du virus aux cellules cibles. Etant des virus à ARN, les mutations sont fréquentes. De plus cette famille virale se caractérise par des possibilités de recombinaisons génomiques qui accroissent son potentiel évolutif et qui sont à l'origine du franchissement de la barrière d'espèce de façon régulière comme avec l'actuel Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère. Chez le porc, parmi les six Coronavirus connus actuellement, trois ont un tropisme digestif. Le virus de la diarrhée épidémique porcine (PEDV) et le Coronavirus du syndrome de la diarrhée aiguë porcine (SADS-CoV) sont tous les deux des Alphacoronavirus. Le Deltacoronavirus porcin (PDCoV), comme son nom l'indique, est un Deltacoronavirus. Alors que le PDCoV et le SADS-CoV sont qualifiés « d'émergents » du fait de leur récente apparition ou bien découverte, le PEDV est quant à lui un virus « réémergent » car après avoir largement circulé dans les années 70 à 80, sa présence s'est faite plus discrète par la suite, avant de resurgir dans les années 2010 par le biais de souches hypervirulentes. L'objectif de ce travail bibliographique est de répertorier l'ensemble des connaissances actuelles sur ces trois virus. D'une manière générale, ces virus partagent de nombreuses similarités. Les principales victimes de ces derniers sont en large majorité les porcelets de quelques jours qui meurent dans la plupart des cas de déshydratations dues à de fortes diarrhées. La voie de transmission est principalement oro-fécale, bien qu'une transmission via les voies respiratoires semble avoir était mise en avant pour le PEDV. Une fois dans l'organisme, les trois virus possèdent un tropisme préférentiel pour les entérocytes de l'intestin grêle, particulièrement du jéjunum. Ils entraînent une dégénérescence de ces derniers, à l'origine des signes cliniques. Les méthodes de détection sont aujourd'hui nombreuses avec notamment des kits rapides de RT-PCR permettant de détecter et de différencier les différents virus entériques porcins. Cependant la lutte contre les Coronavirus reste aujourd'hui un défi majeur aussi bien en termes d'économie que de santé publique. Il n'existe actuellement aucun traitement efficace connu et prouvé face à ces virus et les quelques vaccins disponibles ne semblent pas avoir une efficacité suffisante pour endiguer la propagation de ces derniers.[-]
Les virus de la sous-famille Coronavirinae, famille Coronaviridae sont connus depuis plus de 80 ans dans de nombreuses espèces animales. Les différences de tropisme aussi bien envers les espèces hôtes qu'envers les cellules cibles sont largement régies par les protéines de spicules (S) de ces virus. Ces dernières, présentes à la surface de la membrane virale sont ainsi les actrices principales de la reconnaissance et de l'attachement du virus ...

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Les arthrites du porcelet sont une cause majeure d'utilisation des antibiotiques au sein des élevages porcins. Dans le cadre du développement de filière sans antibiotiques depuis la naissance, certains élevages ont dû faire face à une recrudescence du nombre de cas. Afin de lutter contre les arthrites liées à Trueperella pyogenes, un autovaccin a été mis en place dans plusieurs élevages. Le but de cette thèse est d'évaluer la prévalence des arthrites du porcelet au sein des élevages concernés à l'aide d'un relevé des cas, et d'essayer d'identifier des facteurs de risque favorisant l'apparition des arthrites à l'aide d'une enquête épidémiologique. Enfin cette thèse a aussi pour but d'évaluer l'efficacité d'un autovaccin dirigé contre Trueperella pyogenes dans le cadre du plan Eco- antibio 2012-2017. Les prévalences observées se situent entre 0,5 et 11 % des porcelets. Les arthrites touchent majoritairement les postérieurs et notamment les articulations des jarrets. L'autovaccin lorsqu'il est adapté à l'élevage et à la bactérie visée s'est révélé être au moins aussi efficace qu'un traitement à l'amoxicilline au sevrage. Les autovaccins apparaissent donc comme un moyen de lutte alternatif intéressant contre les arthrites, permettant de diminuer l'utilisation des antibiotiques au sein des élevages porcins.[-]
Les arthrites du porcelet sont une cause majeure d'utilisation des antibiotiques au sein des élevages porcins. Dans le cadre du développement de filière sans antibiotiques depuis la naissance, certains élevages ont dû faire face à une recrudescence du nombre de cas. Afin de lutter contre les arthrites liées à Trueperella pyogenes, un autovaccin a été mis en place dans plusieurs élevages. Le but de cette thèse est d'évaluer la prévalence des ...

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En élevage porcin, la détérioration des conditions sanitaires induit un ralentissement de la croissance attribué à la mise en place d'une réponse inflammatoire modérée et à des modifications du métabolisme des nutriments. L'objectif de cette étude est de déterminer si l'apport de glutamine ou/et d'acide glutamique dans l'alimentation peut avoir des effets bénéfiques sur la croissance et la santé des porcelets élevés dans des conditions sanitaires dégradées. Vingt blocs de 3 porcelets de même portée ont été sélectionnés au sevrage. Ils ont été répartis entre 5 traitements expérimentaux à l'aide d'un dispositif en blocs incomplets : témoin «propre», témoin «sale», «sale+Glutamine (0,5%)», «sale+Acide glutamique (0,5%)» et «sale+Glx (0,45% Acide glutamique + 0,05% Glutamine)». Trente porcelets supplémentaires ont été répartis dans les trois premiers lots et abattus une semaine après le sevrage afin d'effectuer des prélèvements destinés à la mise en culture d'explants d'intestin grêle en présence ou non d'inducteurs d'inflammation. Les porcelets élevés dans des conditions dégradées présentent un ralentissement des performances de croissance et une augmentation des concentrations plasmatiques d'haptoglobine et de PigMAP. L'apport de glutamine diminue les concentrations plasmatiques en protéines inflammatoires, augmente la prolifération lymphocytaire stimulée par le LPS (P<0,05). Elle augmente la production d'IL-8 non stimulée alors qu'elle diminue la production d'IL-6 stimulée par le LPS par les explants intestinaux en culture (P<0,05). Ces résultats montrent donc un effet modulateur de la glutamine sur les réponses inflammatoire et immunitaire mais aucun effet sur la croissance d'une supplémentation en glutamine à 0,5% de l'aliment.[-]
En élevage porcin, la détérioration des conditions sanitaires induit un ralentissement de la croissance attribué à la mise en place d'une réponse inflammatoire modérée et à des modifications du métabolisme des nutriments. L'objectif de cette étude est de déterminer si l'apport de glutamine ou/et d'acide glutamique dans l'alimentation peut avoir des effets bénéfiques sur la croissance et la santé des porcelets élevés dans des conditions ...

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Les porcelets nouveau-nés sont sensibles à de nombreuses affections, dont les affections digestives à clostridies. La principale clostridiose rencontrée chez le porcelet sous la mère est l'entérite à Clostridium perfringens de type AB2, qui est responsable de diarrhées sévères dès les premiers jours de vie. Elle entraîne également des retards de croissance et peut provoquer jusqu'à 30 % de mortalité. La seule solution permettant de lutter efficacement contre l'entérite à C. perfringens de type AB2 est la vaccination des truies gestantes avec un vaccin anti-clostridien, tel que nous le démontrons dans notre essai. L'emploi d'anti-infectieux, l'hygiène des locaux et des truies sont des mesures complémentaires à ne pas négliger.[-]
Les porcelets nouveau-nés sont sensibles à de nombreuses affections, dont les affections digestives à clostridies. La principale clostridiose rencontrée chez le porcelet sous la mère est l'entérite à Clostridium perfringens de type AB2, qui est responsable de diarrhées sévères dès les premiers jours de vie. Elle entraîne également des retards de croissance et peut provoquer jusqu'à 30 % de mortalité. La seule solution permettant de lutter ...

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