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La résistance aux anthelminthiques et l'impact écologique des anthelminthiques nécessitent de raisonner l'utilisation de ces traitements dans le cadre de la gestion des infestations par les strongles gastro-intestinaux (Ostertagia ostertagia et Cooperia oncophora majoritairement). La préservation d'une population refuge, non exposée aux molécules anthelminthiques permet de limiter l'apparition et le développement des résistances par dilution des gènes dans la population parasitaire globale. La stratégie évaluée dans cette étude s'attache donc à réduire l'utilisation des traitements anthelminthiques en administrant le REPIDOSE® à 50% des individus dans 5 élevages du Haut Cantal et évaluer l'acceptabilité de cette stratégie de traitement auprès d'éleveurs de cette région. Les résultats obtenus sont encourageants. Les bovins non traités n'ont pas présenté de retard de croissance significatif ou d'atteintes cliniques. En parallèle, les paramètres parasitologiques sont restés dans des valeurs modérées pouvant s'expliquer par un effet assainisseur des individus ayant reçu le REPIDOSE® chez les bovins laitiers. Chez les bovins allaitants, le système de pâturage extensif du Cantal et la présence des mères peut également expliquer le faible niveau d'infestation. Des travaux à plus large échelle permettraient de répondre à ses interrogations et d'objectiver de façon plus précise cette stratégie de traitement afin d'établir un protocole pouvant être conseillé par les vétérinaires et applicables sur le terrain par des éleveurs ayant montré un certain intérêt envers ces nouvelles stratégies de traitement, soucieux de préserver l'entière efficacité des molécules anthelminthiques.
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La résistance aux anthelminthiques et l'impact écologique des anthelminthiques nécessitent de raisonner l'utilisation de ces traitements dans le cadre de la gestion des infestations par les strongles gastro-intestinaux (Ostertagia ostertagia et Cooperia oncophora majoritairement). La préservation d'une population refuge, non exposée aux molécules anthelminthiques permet de limiter l'apparition et le développement des résistances par dilution des ...
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Ce travail, qui s'inscrit dans le projet FEEDLAME, fait suite aux résultats de précédentes études et aux remontées des acteurs de la filière qui alertent sur la dégradation de la santé des pieds des jeunes bovins (JB). Ce travail a été conduit en deux temps. Un questionnaire a été diffusé à destination des éleveurs engraisseurs de JB, et les 30 réponses reçues ont été analysées pour dresser la vision que ces éleveurs ont de la problématique des boiteries et de leurs impacts, sur leurs JB, sur leurs élevages, et sur eux-mêmes. Ensuite des relevés de lésions podales ont été réalisés sur des pieds de JB prélevés et parés dans 3 abattoirs, permettant l'obtention d'un premier échantillon de 2596 pieds de 649 JB. Les éleveurs accordaient de l'importance aux boiteries, les classant comme la deuxième affection impactant le plus leur élevage derrière les affections respiratoires. Leur impact économique notamment était connu et redouté. Les boiteries touchaient la quasi-totalité des élevages et leur nombre augmentait au cours de la période d'engraissement. Cependant la majorité des éleveurs était satisfaite de la situation actuelle de leurs élevages. Sur le terrain 99% des JB prélevés en abattoir étaient atteints par au moins une lésion podale, dont 38% qui étaient atteints par au moins une lésion podale assez sévère pour être susceptible de provoquer une boiterie. Ainsi, 1 JB sur 6 présentait de la dermatite digitale de stade M2, 1 JB sur 14 présentait une érosion de talon de niveau 3, et 1 JB sur 20 présentait une ouverture de ligne blanche de niveaux 3 ou 4. Les lésions les plus fréquentes étaient les dédoublements de la sole (88% des JB atteints) et les bleimes (82% des JB atteints). Si les éleveurs étaient bien informés des différents impacts possibles des boiteries sur leurs élevages, il ressort de cette étude la nécessité d'une amélioration de leur détection et du diagnostic des causes de boiterie, notamment d'origine podale, afin de diminuer leur prévalence actuellement très élevée.
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Ce travail, qui s'inscrit dans le projet FEEDLAME, fait suite aux résultats de précédentes études et aux remontées des acteurs de la filière qui alertent sur la dégradation de la santé des pieds des jeunes bovins (JB). Ce travail a été conduit en deux temps. Un questionnaire a été diffusé à destination des éleveurs engraisseurs de JB, et les 30 réponses reçues ont été analysées pour dresser la vision que ces éleveurs ont de la problématique des ...
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Les bronchopneumonies infectieuses (BPI) sont les affections les plus préoccupantes de la filière viande bovine. Or, il n'existe à ce jour pas de consensus pour définir, diagnostiquer et détecter précocément un animal malade. Les tests statistiques d'indépendance réalisés ont permis de montrer l'intérêt potentiel de l'échographie pulmonaire associée au score clinique, et l'intérêt limité de la lactatémie pour la détection précoce des BPI chez 497 jeunes bovins (JB) suivis pendant 1 mois en conditions expérimentales. Davantage de travail est nécessaire pour étudier l'intérêt de l'ensemble de ces méthodes dans une approche multicritère. Un examen clinique à distance (ECD) a été réalisé sur 497 JB 2 fois par semaine pendant le 1er mois d'engraissement, ce qui a permis de les classer dans 4 catégories chaque jour d'observation (sains, atteinte respiratoire haute / basse / de l'état général). 168 JB ont également fait l'objet d'un examen clinique rapproché (ECR) avec échographie systématique 1 fois par semaine. Parmi eux, 70 JB ont eu au moins 1 anomalie échographique et 69 JB ont été malades (température rectale ? 39,7 °C et signe clinique d'atteinte respiratoire ou de l'état général). La lactatémie a également été mesurée chez ces JB malades. La valeur de 2,0 mmol/L a été retenue comme seuil à partir de la littérature pour considérer la lactatémie élevée. D'une part, chez les JB malades, le lien entre la lactatémie et la présence d'une lésion de consolidation pulmonaire ? 1 cm2 (Csup1) le jour-même et/ou la semaine suivante a été étudié. Ces 2 paramètres sont significativement liés : l'observation d'une lactatémie élevée chez un JB malade est liée à la survenue d'une Csup1 le jour-même et/ou la semaine suivante. Il n'a pas été possible de déterminer si l'observation d'une Csup1 est liée à une augmentation de la lactatémie, ce qui aurait été plus pertinent. D'autre part, le lien entre la présence d'une Csup1 et l'observation d'une atteinte respiratoire basse lors d'un ECD au cours du mois de suivi a été étudié. Ces 2 paramètres sont liés : l'observation d'une Csup1 est liée à l'observation d'une atteinte respiratoire basse lors de l'ECD suivant. Enfin, les résultats de l'ECD et de l'ECR de la semaine suivante ont été comparés. Ces paramètres ne sont pas liés : les JB ayant une atteinte clinique (basse, haute ou de l'état général) lors de l'ECD n'ont significativement pas plus de risque d'être hyperthermes lors de l'ECR suivant.
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Les bronchopneumonies infectieuses (BPI) sont les affections les plus préoccupantes de la filière viande bovine. Or, il n'existe à ce jour pas de consensus pour définir, diagnostiquer et détecter précocément un animal malade. Les tests statistiques d'indépendance réalisés ont permis de montrer l'intérêt potentiel de l'échographie pulmonaire associée au score clinique, et l'intérêt limité de la lactatémie pour la détection précoce des BPI chez ...
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L'élément principal de cette thèse était une étude de terrain menée sur 7 lots de jeunes bovins dans 3 ateliers d'engraissement de l'Aisne. Elle visait à tester l'efficacité et l'acceptabilité de plusieurs mesures de maîtrise proposées en fonction de facteurs de risque identifiés par une première étude s'inscrivant dans le même projet. Tout au long de l'engraissement, des visites ont permis d'évaluer la prévalence de la dermatite digitale dans les lots suivis. Ces observations ont apporté de nouvelles connaissances quant à la présentation clinique de la DD en atelier d'engraissement, à l'échelle de l'animal et du lot. Des analyses statistiques ont mis en évidence des relations entre certains paramètres étudiés, par exemple entre lésions et boiteries ; mais aussi de proposer plusieurs pistes encourageantes de mesures de maîtrise, concernant la constitution et la gestion des lots (densité, nombre de naisseurs d'origine, localisation de l'infirmerie, renouvellement de la litière…), l'utilisation d'un produit de pédiluve déjà utilisé en filière laitière ou encore l'ensemencement de la litière par une flore bactérienne rendant l'environnement moins propice au développement de troubles infectieux comme la DD. Par ailleurs, cette étude a également démontré la faisabilité et l'acceptabilité par les éleveurs de ces nouvelles mesures de maîtrise. Cependant, ce travail a porté sur un nombre réduit d'élevages, de lots et d'animaux, dont la diversité était insuffisante pour constituer un échantillon parfaitement représentatif de la filière d'engraissement, par exemple concernant les types de bâtiments ou encore la race des JB suivis, tous charolais ou croisés charolais dans notre étude.
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L'élément principal de cette thèse était une étude de terrain menée sur 7 lots de jeunes bovins dans 3 ateliers d'engraissement de l'Aisne. Elle visait à tester l'efficacité et l'acceptabilité de plusieurs mesures de maîtrise proposées en fonction de facteurs de risque identifiés par une première étude s'inscrivant dans le même projet. Tout au long de l'engraissement, des visites ont permis d'évaluer la prévalence de la dermatite digitale dans ...
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Cette étude s'intéresse aux effets de l'huile essentielle de lavande vraie (HEL) chez les jeunes bovins (JB) et plus particulièrement de son impact sur le stress, la fréquence et la gravité des bronchopneumonies lors de la mise en place en élevage. En effet, la mise en lot des JB est une phase critique de leur élevage. Lors du premier mois d'engraissement surviennent la majorité des troubles respiratoires. Ils sont causés par des facteurs prédisposants (âge des animaux, race, génétique) mais aussi par des facteurs favorisants tels que les conditions d'ambiance ou le stress. Cette étude a été menée en cas/témoins dans des élevages commerciaux. L'HEL a été appliquée aux animaux au centre d'allotement par voie percutanée puis un relai a été mis en place en élevage en inhalation pendant une semaine. Des observations comportementales et cliniques ont été réalisées pendant le premier mois d'engraissement. Le GMQ (gain moyen quotidien) sur le premier mois a aussi été mesuré. Cette étude ne permet pas de mettre en évidence de différence de comportement ou de performance de croissance entre les 2 lots. De même, la fréquence et la gravité des BPI (bronchopneumonies infectieuses) ne sont pas différentes avec l'utilisation de l'HEL. Néanmoins, c'est à notre connaissance la première étude à utiliser de l'HEL chez les bovins. Cette étude permet donc de poser les bases de futures études quant aux doses, voies d'application ou observations à réaliser sur les animaux. Elle sera complétée par des données de croissance sur toute la période d'engraissement des animaux.
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Cette étude s'intéresse aux effets de l'huile essentielle de lavande vraie (HEL) chez les jeunes bovins (JB) et plus particulièrement de son impact sur le stress, la fréquence et la gravité des bronchopneumonies lors de la mise en place en élevage. En effet, la mise en lot des JB est une phase critique de leur élevage. Lors du premier mois d'engraissement surviennent la majorité des troubles respiratoires. Ils sont causés par des facteurs ...
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L'objectif de cet essai était de tester l'effet de l'aliment complémentaire ARN19 du laboratoire BIODEVAS sur la réduction des signes cliniques, la baisse des valeurs des marqueurs biologiques de l'inflammation et l'augmentation de l'intensité de la réponse immunitaire de jeunes bovins (JB) soumis à des bronchopneumonies infectieuses (BPI). Quatre-vingts JB dans 8 lots d'un seul atelier d'engraissement ont été supplémentés pendant 30 jours à partir de leur entrée en bâtiment avec l'ARN19. L'étude et l'analyse des résultats ont été réalisées en double aveugle notamment grâce à l'utilisation d'un placébo pour 80 animaux témoins des JB supplémentés. Une tendance à un nombre plus important d'animaux malades complémentés avec ARN19 (9/80) par rapport aux témoins (6/80), sans toutefois que cette différence ne soit significative. De plus, les animaux complémentés qui ont été malades, l'ont été moins gravement que les animaux témoins. En effet, les scores cliniques tendaient à être plus faibles (moins 1 point) et le délai d'apparition des signes cliniques tendait à être plus élevé (plus 1 jour) chez les animaux complémentés sans toutefois que ces différences ne soient significatives. Le dernier résultat notable est que nous n'avons pas observé de différence de concentrations en IgA dans le mucus nasal entre le groupe des animaux complémentés avec ARN19 et celui des animaux témoins. Notre étude doit être considérée comme une étude pilote et une attention particulière pourrait être portée sur la réduction de l'intensité des signes cliniques et sur d'autres marqueurs de l'inflammation.
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L'objectif de cet essai était de tester l'effet de l'aliment complémentaire ARN19 du laboratoire BIODEVAS sur la réduction des signes cliniques, la baisse des valeurs des marqueurs biologiques de l'inflammation et l'augmentation de l'intensité de la réponse immunitaire de jeunes bovins (JB) soumis à des bronchopneumonies infectieuses (BPI). Quatre-vingts JB dans 8 lots d'un seul atelier d'engraissement ont été supplémentés pendant 30 jours à ...
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Les Bronchopneumonies infectieuses (BPI), sont la maladie dominante des jeunes bovins (JB) et notamment à leur arrivée dans les ateliers d'engraissement. Cette étude, portant sur l'observation quotidienne de deux bandes de 50 JB pendant leur premier mois d'engraissement à l'automne 2019 et l'automne 2020, a permis d'étudier l'expression clinique des BPI en relation avec les principaux agents étiologiques recherchés par PCR et sérologie. Une série d'analyses bivariées et une analyse multivariée de variables créées à partir des données cliniques et étiologiques recueillies ont été réalisées. Les résultats montrent l'existence d'associations entre la présence de Mycoplasma bovis (M. bovis) et l'augmentation des apparitions de BPI, l'absence d'Histophilus somni (H. somni) dans la flore nasale commensale et la manifestation d'épisodes cliniques de plus longue durée, et la présence du virus respiratoire syncytial bovin (RSV) et la manifestation d'épisodes cliniques allongés. L'hyperthermie et le jetage purulent ont été associés à l'infection par M. bovis, l'épiphora à l'infection par H. somni et la toux à l'infection par le RSV. Ces résultats confirment l'importance de M. bovis, H. somni et du RSV dans l'étiologie des BPI. Si M. bovis et le RSV exercent un rôle pathogène, H. somni semble pouvoir, selon certaines conditions, exercer un rôle protecteur vis-à-vis des virus étiologiques de BPI. Des associations entre les signes cliniques, observés lors d'infections naturelles, et les agents étiologiques.
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Les Bronchopneumonies infectieuses (BPI), sont la maladie dominante des jeunes bovins (JB) et notamment à leur arrivée dans les ateliers d'engraissement. Cette étude, portant sur l'observation quotidienne de deux bandes de 50 JB pendant leur premier mois d'engraissement à l'automne 2019 et l'automne 2020, a permis d'étudier l'expression clinique des BPI en relation avec les principaux agents étiologiques recherchés par PCR et sérologie. Une ...
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L'enquête a été menée dans 6 ateliers d'engraissements de l'Aisne, où un nombre croissant d'ateliers de ce type a été touché par la dermatite digitale. 213 animaux répartis en 11 lots ont été suivis pendant les 5 premiers mois d'engraissement. Ce travail a permis d'observer l'apparition des lésions de dermatite digitale, et de mettre ces observations en lien avec les données déjà présentes dans la bibliographie et les informations obtenues quant aux conduites d'élevages. Pour cela, des questionnaires ont été soumis aux éleveurs au cours de l'enquête afin de connaître les pratiques d'élevage générales, et un suivi réel et précis des animaux intégrés au suivi. Un pareur professionnel a observé les 4 pieds des bovins inclus, au début et à la fin de la période d'enquête, afin d'observer la présence ou non de lésions de dermatite digitale, et d'en établir une description précise. Ce travail a permis d'observer l'apparition des lésions de dermatite digitale chez 46 bovins (21,6%), avec 83 lésions observées. A l'inverse des données décrites dans la bibliographie, notamment en ateliers laitiers, les lésions observées sont retrouvées à part égale sur les postérieurs et les antérieurs, avec 80% des lésions en face dorsale des membres. La plupart des facteurs de risques identifiés dans la bibliographie ont pu être observés également dans les ateliers d'engraissement étudiés, notamment quant aux facteurs de risques liés au logement et au bâtiment. Ces observations permettront par la suite de proposer aux éleveurs des moyens de lutte et de maîtrise applicables à leurs élevages.
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L'enquête a été menée dans 6 ateliers d'engraissements de l'Aisne, où un nombre croissant d'ateliers de ce type a été touché par la dermatite digitale. 213 animaux répartis en 11 lots ont été suivis pendant les 5 premiers mois d'engraissement. Ce travail a permis d'observer l'apparition des lésions de dermatite digitale, et de mettre ces observations en lien avec les données déjà présentes dans la bibliographie et les informations obtenues quant ...
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Les bronchopneumonies représentent les principales maladies rencontrées en engraissement chez les jeunes bovins. Les méthodes de diagnostic actuelles, basées sur des observations cliniques, ne sont pas satisfaisantes dans l'identification précoce et spécifique des maladies respiratoires. Cette étude d'un lot de 56 jeunes bovins pendant le premier mois d'engraissement a permis de confronter les examens cliniques, le portage et le statut immunitaire des animaux. Les résultats montrent une circulation de VRSB, M. haemolytica et de M. bovis dans le lot étudié. Cet épisode infectieux débute à la fin de la période d'élevage pour un certain nombre d'animaux qui ont ensuite contaminés l'ensemble du lot dès le début de l'engraissement. Une influence du nombre de jours de maladie par les élevages d'origine ainsi que les poids et certains portages en M. haemolytica et en M. bovis dans le cadre de certaines définitions de la maladie a été mise en évidence. Ces résultats montrent l'importance forte des conditions d'élevage pour le bon déroulement de la phase d'engraissement. En revanche, une anticipation de la maladie par utilisation du portage et du statut immunitaire n'a pas été mis en évidence mais l'utilisation de la température ruminale montrent des résultats prometteurs tout comme l'identification des animaux fortement excréteurs à leur arrivée en centre d'engraissement afin de les isoler et de diminuer le risque de contagion.
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Les bronchopneumonies représentent les principales maladies rencontrées en engraissement chez les jeunes bovins. Les méthodes de diagnostic actuelles, basées sur des observations cliniques, ne sont pas satisfaisantes dans l'identification précoce et spécifique des maladies respiratoires. Cette étude d'un lot de 56 jeunes bovins pendant le premier mois d'engraissement a permis de confronter les examens cliniques, le portage et le statut ...
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Cette étude avait pour objectif de valider et de déployer sur le terrain une grille d'évaluation du niveau de sécurité des lots de jeunes bovins vis-à-vis des bronchopneumonies afin de fournir des éléments objectifs sur la conduite sanitaire à tenir lors de l'allotement. Les traitements collectifs doivent être réservés à des lots à risque élevé. La création de cette grille a été initiée par Ter'élevage en 2011 puis a été complétée et ajustée en 2015. Elle est constituée de 9 critères décrivant les lots et de 6 critères décrivant les ateliers d'engraissement. Une note est associée à chaque critère et la somme de ces notes constitue une note de sécurité pour l'ensemble du lot. Celle-ci a été testée sur 331 lots ayant transité par au moins un centre de tri de Ter'élevage de décembre 2014 à mars 2016 et des nouvelles notes ont également été proposées. Il a été mis en évidence que la note, créée en 2015, est liée à l'absence ou la présence d'au moins un JB traité pour BPI dans le lot dans les 15 jours suivant sa mise en place avec un risque d'avoir une BPI multiplié par 1,07 pour chaque point de moins dans la note. Une explication au taux d'erreur, au mieux compris entre 25 et 30%, a été recherchée mais il n'a pas été possible de comprendre pourquoi les lots étaient mal classés. D'autres critères devraient être ajoutés dans la grille, tels que l'historique sanitaire de l'animal avant la mise en lot. De plus, il faudrait associer à la grille un diagnostic précoce des agents pathogènes. En effet, ce sont des facteurs connus pour être liés à l'apparition des BPI, mais, sur le terrain, il est actuellement difficile de récupérer ces données.
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Cette étude avait pour objectif de valider et de déployer sur le terrain une grille d'évaluation du niveau de sécurité des lots de jeunes bovins vis-à-vis des bronchopneumonies afin de fournir des éléments objectifs sur la conduite sanitaire à tenir lors de l'allotement. Les traitements collectifs doivent être réservés à des lots à risque élevé. La création de cette grille a été initiée par Ter'élevage en 2011 puis a été complétée et ajustée en ...
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Les broncho-pneumonies infectieuses sont la principale affection médicale des jeunes bovins à l'engraissement. Elles peuvent être dues à une infection virale et/ou bactérienne. Les signes cliniques observables apparaissent tardivement après le début de l'hyperthermie ruminale. Et le diagnostic clinique manque de sensibilité et spécificité. De nouveaux outils diagnostics sont utilisés depuis quelques années pour détecter les hyperthermies des bovins. Nous avons utilisé le thermo-bolus qui mesure la température ruminale des bovins 24h/24h de façon fiable et précise. Les objectifs de notre étude étaient d'étudier les conséquences cliniques, zootechniques et sur la consommation d'antibiotique d'un traitement précoce de BPI par rapport à un traitement tardif. Nous avons effectué deux types de traitements précoces : un où le seul médicament était un AINS (flunixine) et un autre où un antibiotique s'ajoutait à l'AINS (florfénicol). Les animaux traités tardivement avaient le même traitement que le lot précoce avec un antibiotique et un AINS mais le traitement était mis en place qu'après détection visuelle, sans l'aide des thermo-bolus. Il ressort de notre étude qu'il n'y avait pas de conséquence sur la guérison clinique entre un traitement précoce et tardif mais il semblerait que l'impact négatif des BPI sur le GMQ soit moins important lorsque le traitement est réalisé précocement. La consommation d'antibiotique était plus élevée dans les lots précoces car le nombre d'animaux détectés malades était plus important. L'efficacité du traitement AINS seul était très faible et l'utilisation d'un antibiotique dans le traitement des BPI était nécessaire dans 87,5 % des cas. En revanche, l'intérêt du traitement précoce avec un antibiotique sur le GMQ reste à confirmer sur un effectif de jeunes bovins plus important.
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Les broncho-pneumonies infectieuses sont la principale affection médicale des jeunes bovins à l'engraissement. Elles peuvent être dues à une infection virale et/ou bactérienne. Les signes cliniques observables apparaissent tardivement après le début de l'hyperthermie ruminale. Et le diagnostic clinique manque de sensibilité et spécificité. De nouveaux outils diagnostics sont utilisés depuis quelques années pour détecter les hyperthermies des ...
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