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Les affections congénitales chez le guépard (Acinonyx jubatus) en captivité.

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1485

Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)

N° de thèse : 088

Bibliographie : 144

Titre anglais : Congenital anomalies in captive cheetahs ( Acinonyx jubatus)

En ligne : Oui

Directeur de Thèse : Fontbonne, Alain

Assesseur / Examinateur : Chetboul, Valérie

Type de fond : Fonds contemporain

Menacé d'extinction à l'état sauvage et réputé pour avoir une variabilité génétique très faible, le guépard ( Acinonyx jubatus) bénéficie de deux programmes de conservation à l'échelle européenne. Un questionnaire envoyé aux parcs zoologique participant à ces programmes a perrnis de mettre en évidence de nombreuses affections congénitales non décrites dans la littérature chez cette espèce. Au total, 40 affections concernant 32 animaux différents ont été identifiées au cours de la période 1990-1009. La majorité des affections rencontrées ont été musculosquelettiques (52,5%) et cardiovasculaires (12,5%). La discussion a porté principalement sur les méthodes de diagnostic de ces affections. L'importance de I'autopsie et de l'histologie a alors été soulignée. Par ailleurs, des examens écho-Doppler ont été réalisés chez 16 guépards du parc zoologique de La Palmyre (France) dans le but de dépister d'éventuelles cardiopathies congénitales. Une insuffisance mitrale a été détectée chez tous les guépards de cette étude, une insuffisance aortique chez 94 %d'entre eux et des insuffisances tricuspidienne et pulmonaire dans 8l % et 50% des cas respectivement. Les insuffisances mitrale et aortique ont été associées à des remaniements valvulaires au contraire des insuffisances pulmonaire et tricuspidienne. L'origine génétique des premières et le caractère physiologique des secondes ont alors été discutés. Dans tous les cas, les insuffisances observées ont été considérées comme bénignes. Aucune autre cardiopathie congénitale n'a été décelée pour ce groupe de guépards. Finalement, ce travail a montré la nécessité de continuer à recueillir des informations sur les anomalies congénitales chez les guépards captifs et a soulevé I'intérêt, notamment pour les cardiopathies congénitales, d'un dépistage à plus large échelle.

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