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Les biomarqueurs sanguins en oncologie comparée - état actuel des connaissances en 2020 - application aux cellules myéloïdes suppressives canines
École nationale vétérinaire d'Alfort
2020
1 vol. (192 p.) : ill. ; 30 cm
A-2020-037
Biomarqueur ; Tumeur ; Cancer ; Oncologie ; Prise en charge ; Réponse immunitaire ; Biopsie ; Carnivore domestique ; Chien
L'intérêt concernant les biomarqueurs sanguins tumoraux connait un véritable essor en médecine humaine comme vétérinaire. Un biomarqueur tumoral idéal permettrait de diagnostiquer une affection tumorale de manière précoce, de l'identifier spécifiquement et avec précision, d'établir un pronostic, de prédire son comportement notamment vis-à-vis des différentes solutions thérapeutiques, permettrait également de suivre son évolution dans le temps, et ce de manière non invasive et peu coûteuse. Pour l'heure, aucun biomarqueur répondant à tous ces critères n'a été mis en évidence, notamment en raison d'un manque de spécificité des principaux biomarqueurs protéiques étudiés jusqu'à présent. Toutefois un grand espoir est actuellement placé dans les biomarqueurs regroupés sous l'appellation de biopsie liquide ; les miARN circulants, l'ADN circulant tumoral et les cellules tumorales circulantes, qui pourraient se révéler être des outils performants utilisés couramment en clinique dans un futur proche. Les cellules myéloïdes suppressives (MDSCs) sont des cellules intervenant dans la régulation de la réponse immunitaire, et jouent un rôle majeur dans l'expansion tumorale. Il a été montré que leur taux sanguin (%MDSCs) est augmenté lors de processus néoplasique, particulièrement en phase tardive de développement. Il serait donc envisageable que le %MDSCs puisse être un biomarqueur diagnostique et pronostique, permettant de distinguer une affection tumorale précoce d'une affection tumorale en phase tardive de développement, et ainsi permettre d'adapter la prise en charge thérapeutique des patients. Le travail effectué dans cette thèse visait à déterminer le %MDSCs chez des chiens présentant une atteinte tumorale précoce d'une part et avancée d'autre part, afin de déterminer la capacité de ce marqueur à distinguer ces deux groupes dans le but de guider le choix du clinicien dans la prise en charge de ces individus. Nous avons pu mettre en évidence que le %MDSCs des chiens atteints de cancer peu avancé était significativement supérieur à celui des chiens sains (9,10%, EIQ = [5,7 – 13,15] % versus 2,8%, EIQ = [0,525 - 7,400] %, p = 0,001), mais ces %MDSCs restent proches et inférieurs à 10%. Toutefois, le groupe de chiens atteints de cancers avancés n'a pas montré d'augmentation significative du %MDSCs. Un travail réalisé sur un groupe plus important de chiens atteints de cancers avancés que dans cette étude serait intéressant pour obtenir une comparaison plus fiable de ces deux groupes. D'autre part, le suivi du %MDSCs de deux chiens a permis de montrer une évolution dynamique de celui-ci au cours du traitement de chimiothérapie. Ceci encourage la réalisation d'études supplémentaires sur un nombre plus important.
Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=4026
Localisation : Env Alfort (Bibliothèque)
N° de thèse : 037
Titre anglais : Circulating biomarkers in comparative oncology. A current state of knowledge in 2020. Application to canine suppressive myeloid cells
Directeur de Thèse : Le Roux, Delphine
Assesseur / Examinateur : Benchekroun, Ghita