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Contribution au traitement de l'obésité chez le chat : prescription diététique et suivi des manifestations de stress au cours du régime.

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Thèse

Url / Doi : https://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1786

Téléchargeable : Oui

N° de thèse : 013

Bibliographie : 84

Titre anglais : Contribution to the management of obesity in cats : dietary prescription and follow up of stress manifestations during the weight loss program

Directeur de Thèse : Yaguiyan-Colliard, Laurence

Assesseur / Examinateur : Perrot, Sébastien

Type de fond : Fonds contemporain

L’obésité est l’affection nutritionnelle la plus fréquemment rencontrée chez le chat et prédispose à de nombreuses maladies, comme le diabète, les pathologies orthopédiques, dermatologiques, bucco-dentaires ou urinaires. Il est donc important de la traiter, en diminuant l’apport calorique et en augmentant les dépenses énergétiques. Cependant, la restriction énergétique engendre souvent une frustration chez le chat, qui risque alors de manifester un stress. Une étude sur le traitement de l’obésité a été menée, entre Décembre 2012 et Juillet 2013, à l’ENVA, sur 28 chats de propriétaires, en surpoids ou obèses. Un régime alimentaire adapté a été mis en place, et les manifestations de stress des animaux perçues par leur propriétaire ont été suivies au cours du régime, sur une durée de trois mois : les chats ont reçu une ration personnalisée, avec une restriction calorique de 40% (soit un coefficient de restriction de 0,6) en première intention, évaluée et adaptée lors des visites de suivi, espacées d’un mois. Un plateau de distribution de croquettes, une balance et une alimentation de régime de gamme vétérinaire ont été fournis. Des conseils ont été prodigués afin d’enrichir l’environnement. Le coefficient de restriction moyen de 0,57%±0,03%a permis une perte de poids hebdomadaire moyenne de 0,79 % ±0,26% sur les trois mois de la prise en charge et a dû être modifié chez 78% des chats afin de conserver une perte de poids hebdomadaire comprise entre 0,5 et 1,5%. 76% des propriétaires n’ont pas noté d’augmentation des manifestations de stress au cours du régime chez leur chat. Un coefficient de restriction de 0,6 associé à un suivi régulier et personnalisé permet donc une perte de poids efficace et sans danger pour le chat, mais lente. Au vu des résultats, il serait intéressant de prescrire en première intention une restriction calorique de 45% (soit un coefficient de restriction de 0,55) afin de démarrer plus rapidement l’amaigrissement et de ne pas avoir à réduire l’apport énergétique dans les trois premiers mois. L’enrichissement environnemental mis en place au cours de l’étude semble avoir permis de limiter les manifestations de stress chez le chat au cours du régime.

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