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L'obésité, caractérisée par une accumulation excessive ou inappropriée de tissu adipeux, est une maladie courante chez l'Homme, mais aussi chez le chien, entrainant des conséquences néfastes significatives pour la santé et le bien-être. Les facteurs contribuant à l'obésité incluent la suralimentation, une alimentation de mauvaise qualité, le manque d'activité physique et les prédispositions génétiques. Un excès de poids corporel peut entraîner un certain nombre de problèmes de santé graves tels que du diabète, des maladies articulaires, des problèmes respiratoires, diminuant l'espérance de vie de l'animal et entraînant une détérioration significative de sa qualité de vie. Le traitement de l'obésité chez le chien repose principalement sur des mesures nutritionnelles, souvent difficiles à appliquer et à maintenir pour les propriétaires, qui abandonnent fréquemment pendant le processus de perte de poids de leur animal. Récemment, la stimulation électrique gastrique a été introduite comme une option de traitement potentiel dans la prise en charge de l'obésité humaine. Comparée au traitement chirurgical traditionnel, la stimulation électrique gastrique est moins invasive, réversible et ajustable. L'objectif de ce travail est de passer en revue les différentes méthodes de stimulation électrique gastrique appliquées dans des modèles canins et de discuter des avantages, des inconvénients et de la faisabilité de la thérapie par stimulation électrique gastrique dans la prise en charge de l'obésité du chien. Les études disponibles dans la littérature actuelle étudiant les effets de la stimulation électrique gastrique chez le chien sont réalisées dans un cadre expérimental, et chez des chiens sains. Néanmoins, celles-ci mettent en évidence que c'est une procédure au protocole opératoire accessible, et que cette technique est efficace pour réduire la prise alimentaire, entrainer une satiété précoce et une perte de poids. Bien que la stimulation électrique gastrique pourrait s'avérer être une méthode prometteuse comme alternative à la chirurgie bariatrique dans la prise en charge de l'obésité chez l'Homme comme chez le chien, le coût élevé des dispositifs pourrait être un frein quant à son développement en pratique vétérinaire. Enfin, le positionnement éthique d'une telle méthode, nécessitant la réalisation d'une intervention chirurgicale alors que des mesures diététiques suffisent généralement à traiter l'obésité chez le chien, est à établir. Dans ce contexte, il pourrait être envisagé de mettre en place des réunions pluridisciplinaires de praticiens vétérinaires spécialisés (chirurgien, gastroentérologue, endocrinologue, nutritionniste) dont le rôle serait, comme c'est le cas chez l'Homme, d'établir la pertinence de l'utilisation de cette technique pour chaque cas particulier.
[-] L'obésité, caractérisée par une accumulation excessive ou inappropriée de tissu adipeux, est une maladie courante chez l'Homme, mais aussi chez le chien, entrainant des conséquences néfastes significatives pour la santé et le bien-être. Les facteurs contribuant à l'obésité incluent la suralimentation, une alimentation de mauvaise qualité, le manque d'activité physique et les prédispositions génétiques. Un excès de poids corporel peut entraîner ...
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L'obésité est une problématique émergente au sein de la population équine occidentale. Pourtant, les pourcentages de prévalence rapportés par de nombreuses publications tendent à montrer que déjà près de la moitié des chevaux et des poneys sont en situation d'obésité en Europe, aux Etats-Unis ou en Australie. Le vétérinaire occupe un rôle essentiel pour l'identification et la prise en charge de l'obésité dans la population équine. L'objectif de ce travail est de fournir à tout vétérinaire les mesures à mettre en place afin de gérer un cheval ou en poney en situation d'obésité, notamment en matière d'alimentation. La première partie de ce manuscrit présente la problématique de la reconnaissance du surpoids d'un individu et les outils à disposition des propriétaires et du vétérinaire afin d'estimer le poids, la note d'état corporel et la quantité de tissu adipeux. La deuxième partie développe les principales causes de surpoids tandis que la troisième portion aborde les conséquences encore mal connues de l'obésité équine. Enfin la quatrième partie reprend les bases du rationnement du cheval et propose une synthèse des principales mesures en termes d'alimentation et d'exercice à mettre en œuvre dans le cadre de la gestion du surpoids, y compris pour les chevaux et poneys ayant accès au pâturage. L'augmentation de la prévalence de l'obésité dans la population équine est concomitante à l'augmentation du nombre de chevaux et de poneys de loisirs qui font face à la fois à une suralimentation associée à une diminution de leur activité. Le rôle de la dysrégulation de l'insuline chez les races rustiques et lors du syndrome métabolique équin est aussi envisagé. Alors que les causes du surpoids semblent assez bien comprises, les conséquences sont en revanche bien moins connues. Les conséquences les plus graves concernent le système myo-arthro-squelettique avec la fourbure mais également le système métabolique avec la mise en place d'une insulino-résistance, d'un dérèglement du métabolisme lipidique et hépatique et le développement d'une inflammation chronique sous-jacente qui menace la santé des individus à long terme. La gestion du surpoids repose essentiellement sur une meilleure connaissance de l'alimentation. L'analyse alimentaire des fourrages distribués est la solution de référence, elle permet d'établir une ration sur la base des besoins en énergie digestible en fonction du poids vif idéal. De plus, une meilleure connaissance du comportement alimentaire, des besoins fondamentaux et des variations de la consommation volontaire peut également aider à la gestion du surpoids.
[-] L'obésité est une problématique émergente au sein de la population équine occidentale. Pourtant, les pourcentages de prévalence rapportés par de nombreuses publications tendent à montrer que déjà près de la moitié des chevaux et des poneys sont en situation d'obésité en Europe, aux Etats-Unis ou en Australie. Le vétérinaire occupe un rôle essentiel pour l'identification et la prise en charge de l'obésité dans la population équine. L'objectif de ...
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L'arthrose est une maladie chronique inflammatoire articulaire à l'origine de douleurs chroniques nociceptives et inflammatoires altérant la qualité de vie des animaux. Longtemps sous-estimée chez les carnivores domestiques et surtout chez le chat, l'importance médicale et épidémiologique de cette affection est aujourd'hui reconnue et des stratégies thérapeutiques sont développées. Afin d'améliorer le diagnostic de cette maladie qui reste difficile chez le chat, des outils métrologiques cliniques ont été développés. Cette étude cherche à évaluer la prévalence d'arthrose dans la population de chats domestiques français par le biais de ces outils, à travers une enquête épidémiologique menée auprès de 1280 propriétaires de chats en France métropolitaine. L'analyse des données recueillies permet d'identifier deux facteurs de risque possibles d'arthrose : l'âge et l'obésité. L'obésité, état pathologique secondaire à l'excès de tissu adipeux, touche plus de 45% de la population de chats domestiques. Toutefois, il semble que l'obésité chez le chat constitue un biais dans certains résultats des outils métrologiques. Pour cette raison, il est difficile de trancher entre l'impact de ce biais et l'existence réelle d'un lien de causalité entre obésité et arthrose. Ces observations soulignent cependant l'impact similaire de l'arthrose et de l'obésité sur le confort de vie de l'animal, et l'importance de la prévention et de l'information auprès des propriétaires. En prenant en compte ce biais et afin d'améliorer le niveau de confiance des mesures, cette étude permet de conclure que l'arthrose touche 24% soit un quart de la population générale de chats domestiques en France.
[-] L'arthrose est une maladie chronique inflammatoire articulaire à l'origine de douleurs chroniques nociceptives et inflammatoires altérant la qualité de vie des animaux. Longtemps sous-estimée chez les carnivores domestiques et surtout chez le chat, l'importance médicale et épidémiologique de cette affection est aujourd'hui reconnue et des stratégies thérapeutiques sont développées. Afin d'améliorer le diagnostic de cette maladie qui reste ...
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Le but de cette thèse est la réalisation d'infographies à destination des vétérinaires généralistes afin de les aider dans la gestion nutritionnelle des maladies chroniques du chien et du chat. Ces infographies contiennent les éléments principaux de la prise en charge nutritionnelle des affections chroniques affectant le chien et le chat. Les maladies abordées dans ce travail sont le diabète sucré, les maladies rénales chroniques, les urolithiases, les affections gastro-intestinales, l'arthrose, l'obésité et le surpoids chez le chien et le chat. Ce travail ne se veut pas exhaustif mais regroupe les informations permettant aux vétérinaires généralistes d'avoir une prise en charge efficace de ces animaux, permettant l'augmentation de leur espérance de vie et/ou de leur bien-être. Ces infographies se présentent sous la forme d'affiches regroupant les points les plus importants et ayant le plus de preuves scientifiques.
[-] Le but de cette thèse est la réalisation d'infographies à destination des vétérinaires généralistes afin de les aider dans la gestion nutritionnelle des maladies chroniques du chien et du chat. Ces infographies contiennent les éléments principaux de la prise en charge nutritionnelle des affections chroniques affectant le chien et le chat. Les maladies abordées dans ce travail sont le diabète sucré, les maladies rénales chroniques, les u...
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L'obésité est définie comme une accumulation anormale de graisse dans l'organisme et résulte le plus souvent d'un déséquilibre de la balance énergétique. C'est une maladie bien connue chez l'Homme, qui touche également les animaux de compagnie tels que le chien et le cheval. Dans ces trois espèces, sa prévalence est en constante augmentation. Cette affection provoque de nombreuses conséquences néfastes sur l'organisme : complications ostéoarticulaires, cardiovasculaires, tendineuses et ligamentaires, métaboliques, mais aussi endocriniennes. La prise en charge de l'obésité s'articule alors autour de trois axes que sont une prise en charge nutritionnelle, la mise en place d'une activité physique régulière et un traitement psycho-comportemental si nécessaire. La balnéothérapie, grâce aux nombreuses propriétés physiques de l'eau, pourrait être un outil intéressant dans le traitement de l'obésité, notamment grâce à une remise en mouvement précoce et progressive. L'intérêt des propriétaires de chevaux pour cette méthode est évalué via un questionnaire en ligne.
[-] L'obésité est définie comme une accumulation anormale de graisse dans l'organisme et résulte le plus souvent d'un déséquilibre de la balance énergétique. C'est une maladie bien connue chez l'Homme, qui touche également les animaux de compagnie tels que le chien et le cheval. Dans ces trois espèces, sa prévalence est en constante augmentation. Cette affection provoque de nombreuses conséquences néfastes sur l'organisme : complications os...
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Les poneys, notamment certaines races de nature rustique, « easy keeper », sont des animaux particulièrement sensibles à l'obésité. Celle-ci peut se manifester par une accumulation excessive de graisse généralisée ou régionale. Elle est associée en grande partie à une dérégulation de l'insuline et donc à des affections métaboliques et endocriniennes particulières : le Syndrome Métabolique Equin (SME), la fourbure endocrinopathique et le syndrome de Cushing. L'obésité concerne un tiers environ de la population équine au Royaume-Uni. Cette étude bibliographique présente les races de poney les plus touchées, les maladies associées à l'obésité et au dérèglement de l'insuline (symptômes, épidémiologie, pathogénie, diagnostic, traitement, gestion). Ces maladies sont particulièrement invalidantes et leur mode de gestion demande au propriétaire une très grande vigilance dans l'alimentation et le maintien d'un niveau d'exercice correct du poney pour maintenir son bien-être. Les facteurs de risque et la prévention de l'obésité des maladies qui l'accompagnent sont détaillés. Ils sont spécifiques aux poneys rustiques. Ces plans de gestion, surtout liés à l'alimentation qui doit être composée essentiellement de fourrages grossiers et à l'exercice qui doit être quotidien, permettent de proposer des recommandations aux propriétaires encore trop peu informés aujourd'hui. Le suivi du poids vif (mesuré à la balance ou à l'aide de rubans barymétriques) et de la note d'état corporel du poney (note qui doit rester inférieure ou égale à 3/5) est un moyen de prévention simple à généraliser.
[-] Les poneys, notamment certaines races de nature rustique, « easy keeper », sont des animaux particulièrement sensibles à l'obésité. Celle-ci peut se manifester par une accumulation excessive de graisse généralisée ou régionale. Elle est associée en grande partie à une dérégulation de l'insuline et donc à des affections métaboliques et endocriniennes particulières : le Syndrome Métabolique Equin (SME), la fourbure endocrinopathique et le syndrome ...
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Premières atteintes nutritionnelles du chien et du chat, le surpoids et l'obésité continuent de prendre de l'importance dans la pratique clinique quotidienne des vétérinaires. Elles résultent d'une balance énergétique positive : les apports énergétiques excèdent les dépenses, ce qui a pour conséquence l'accumulation de tissu adipeux. De nombreux facteurs peuvent influer sur l'équilibre de la balance énergétique. Leurs diagnostics sont aisés et s'appuient sur l'attribution d'une note d'état corporel à l'animal. Les moyens thérapeutiques visent à atteindre une balance énergétique négative, qui permettra l'adipolyse et donc la diminution de la proportion de masse grasse. Le vétérinaire est au cœur de la prise en charge de ces pathologies. Le questionnaire rédigé à destination des vétérinaires canins purs ou mixtes a pour but l'analyse des différentes prises en charge proposées par les vétérinaires, de les comparer aux recommandations et d'en extraire quelques pistes d'amélioration. Il en ressort que les vétérinaires gérant la surcharge pondérale s'appuient systématiquement sur la gestion de l'alimentation de l'animal. Les méthodes de construction du plan d'amaigrissement sont diverses et plus ou moins précises. Des mesures complémentaires sont parfois mises en place. La réalisation des suivis est inconstante et leur fréquence trop faible. L'adhésion du propriétaire est primordiale et pour ce faire, le vétérinaire sait adapter son discours et sa prise en charge au client et à son animal. Mais finalement, le taux de réussite des plans d'amaigrissement est plutôt faible et les facteurs d'échecs multiples, le principal étant la motivation sur le long terme du propriétaire.
[-] Premières atteintes nutritionnelles du chien et du chat, le surpoids et l'obésité continuent de prendre de l'importance dans la pratique clinique quotidienne des vétérinaires. Elles résultent d'une balance énergétique positive : les apports énergétiques excèdent les dépenses, ce qui a pour conséquence l'accumulation de tissu adipeux. De nombreux facteurs peuvent influer sur l'équilibre de la balance énergétique. Leurs diagnostics sont aisés et ...
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L'obésité est une grave maladie inflammatoire et métabolique chronique, dont la fréquence chez le Chat est préoccupante. Les dérèglements hormonaux, le développement de comorbidités et les difficultés thérapeutiques rendent difficiles l'établissement d'un pronostic lors du diagnostic de la maladie. L'objectif de cette étude rétrospective et prospective est d'identifier des facteurs prédictifs de l'efficacité thérapeutique, autrement dit de la perte de poids, et du développement de comorbidités, dans une population de 50 chats obèses. Plusieurs facteurs épidémio-cliniques et biologiques ont été identifiés : être un mâle, un âge élevé, un poids élevé au diagnostic, une diminution de l'intérêt pour les activités habituelles, une activité phosphatase alcaline et une bilirubinémie élevées, une leptinémie, une concentration élevée en IGF1 et une thyroxinémie élevées sont significativement associés à la perte de poids. Les chats âgés, pesant plus lourd au diagnostic et ayant une concentration sanguine en IGF1 élevée ont plus de risques de développer un diabète sucré. Aucun facteur prédictif significatif du développement d'hypothyroïdie, d'insulinorésistance ou du retour à un poids optimal n'a pu être identifié.
[-] L'obésité est une grave maladie inflammatoire et métabolique chronique, dont la fréquence chez le Chat est préoccupante. Les dérèglements hormonaux, le développement de comorbidités et les difficultés thérapeutiques rendent difficiles l'établissement d'un pronostic lors du diagnostic de la maladie. L'objectif de cette étude rétrospective et prospective est d'identifier des facteurs prédictifs de l'efficacité thérapeutique, autrement dit de la ...
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L'obésité, grave maladie inflammatoire chronique, est responsable de nombreuses dérégulations hormonales et métaboliques. Elle est souvent associée à l'apparition de co-morbidités, engageant véritablement le pronostic vital de l'Homme et du Chien. Dans cette étude rétrospective incluant 104 chiens obèses, la leptinémie, l'insulinémie, la concentra-tion en IGF1, la surcharge pondérale et les protéines totales sont des facteurs prédictifs si-gnificatifs de la perte de poids. En revanche, le premier suivi médian après le diagnostic d'obésité étant autour de 3 mois, il est possible que ce délai soit trop court pour permettre à certains chiens de perdre du poids. Une étude complémentaire serait intéressante, en contactant les vétérinaires traitants des chiens appartenant à la population d'étude, pour connaître leur devenir. Les résultats de cette étude illustrent les similitudes entre l'Homme et le Chien qui de ce fait pourrait constituer un modèle animal pré-clinique pertinent, dans une perspective de recherche translationnelle, tant diagnostique, que pronostique ou thé-rapeutique.
[-] L'obésité, grave maladie inflammatoire chronique, est responsable de nombreuses dérégulations hormonales et métaboliques. Elle est souvent associée à l'apparition de co-morbidités, engageant véritablement le pronostic vital de l'Homme et du Chien. Dans cette étude rétrospective incluant 104 chiens obèses, la leptinémie, l'insulinémie, la concentra-tion en IGF1, la surcharge pondérale et les protéines totales sont des facteurs prédictifs ...
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L'arthrose et le surpoids sont deux maladies prépondérantes en médecine vétérinaire tant par leur gravité que leur fréquence. L'arthrose est une maladie articulaire dégénérative chronique pour laquelle aucun traitement curatif n'existe à ce jour. Le surpoids se définit comme une accumulation excessive de tissu adipeux dans l'organisme. Cette dernière est associée à de nombreuses comorbidités. La réussite du traitement dépend majoritairement de l'observance. Ces deux maladies sont inscrites dans un même cercle vicieux au sein duquel la dysbiose intestinale a un rôle majeur. La prise en charge concomitante de l'arthrose, du surpoids et de la dysbiose intestinale semble donc être un prérequis à la réussite du traitement. C'est dans ce contexte que cette étude s'inscrit en associant deux plantes, l'olivier et le curcuma, avec des probiotiques. Afin de démontrer l'intérêt de cette association, cette étude comporte un protocole d'essai clinique détaillé dont l'application sera à poursuivre. Un questionnaire destiné aux vétérinaires phytothérapeutes a révélé que l'association des probiotiques et de la phytothérapie est encore assez peu réalisée. La prise en charge du surpoids par la phytothérapie ne concerne environ que la moitié des vétérinaires phytothérapeutes tandis que la prise en charge de l'arthrose est effectuée par tous les vétérinaires répondants.
[-] L'arthrose et le surpoids sont deux maladies prépondérantes en médecine vétérinaire tant par leur gravité que leur fréquence. L'arthrose est une maladie articulaire dégénérative chronique pour laquelle aucun traitement curatif n'existe à ce jour. Le surpoids se définit comme une accumulation excessive de tissu adipeux dans l'organisme. Cette dernière est associée à de nombreuses comorbidités. La réussite du traitement dépend majoritairement de ...
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L'obésité chez le chat est un fléau grandissant. C'est un facteur prédisposant à de nombreuses pathologies comme le diabète sucré de type 2. L'obésité survient lors de dérèglements de l'équilibre entre l'ingéré et les dépenses énergétiques, néanmoins c'est une maladie multifactorielle dont les influences ne sont pas toutes élucidées. Depuis plusieurs dizaines d'années chez l'homme, on soupçonne l'implication du microbiote intestinal dans la survenue et l'entretien de l'obésité, depuis peu les mêmes questions de posent dans l'espèce féline. C'est pourquoi l'objectif de cette thèse était de mettre en évidence l'influence du surpoids et de l'obésité sur la composition du microbiote intestinal chez le chat. Dans un premier temps nous avons constitué une coprothèque de 105 chats afin d'obtenir un échantillonnage le plus représentatif possible des chats français. Dans un second temps nous devions étudier la variation de composition du microbiote intestinal du chat selon sa note d'état corporel par séquençage de l'ARN ribosomique 16S, néanmoins cette étape n'a pu être réalisée en raison des conditions sanitaires. Néanmoins, notre coprothèque est une base de travail pour ensuite l'analyse de l'influence de divers paramètres sur la composition du microbiote intestinal félin.
[-] L'obésité chez le chat est un fléau grandissant. C'est un facteur prédisposant à de nombreuses pathologies comme le diabète sucré de type 2. L'obésité survient lors de dérèglements de l'équilibre entre l'ingéré et les dépenses énergétiques, néanmoins c'est une maladie multifactorielle dont les influences ne sont pas toutes élucidées. Depuis plusieurs dizaines d'années chez l'homme, on soupçonne l'implication du microbiote intestinal dans la ...
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L'objectif de cette étude, menée entre Septembre et Juillet 2021, était de déterminer la prévalence et les facteurs de risque d'excès pondéral dans une population de chiens sains présentés en consultation de médecine préventive dans les Ecoles Nationales Vétérinaires de Toulouse et Maisons Alfort. Les informations sur le mode de vie et les habitudes alimentaires ont été récoltées grâce à un questionnaire. L'état corporel et musculaire a été évalué, par le personnel formé, puis comparé aux notes attribuées par le propriétaire. Les prévalences de surpoids et d'obésité ont été de 33,9% et de 2,3%. Le risque d'excès pondéral augmente avec l'âge (OR=3,7 pour la classe d'âge 7 à 12 ans ; p<0,001), chez les femelles (OR=2,4 ; p<0,001), les chiens stérilisés (OR=2,56 ; p<0,05), ceux rarement vermifugés (OR=6,6 ; p<0,05) et diminue quand l'aliment est acheté en clinique vétérinaire (OR=0,17 ; p<0,001). Une tendance à la sous-estimation du score corporel par les propriétaires a été observée.
[-] L'objectif de cette étude, menée entre Septembre et Juillet 2021, était de déterminer la prévalence et les facteurs de risque d'excès pondéral dans une population de chiens sains présentés en consultation de médecine préventive dans les Ecoles Nationales Vétérinaires de Toulouse et Maisons Alfort. Les informations sur le mode de vie et les habitudes alimentaires ont été récoltées grâce à un questionnaire. L'état corporel et musculaire a été ...
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Une enquête visant à évaluer la composition corporelle de chats adultes, la perception de celle-ci par leur propriétaire, ainsi que des facteurs de risque d'obésité, a été conduite sur 318 chats venus en consultation de médecine préventive à l'ENVT et à l'ENVA, en 2020-2021. Les résultats montrent que 15% de la population étudiée est en surpoids modéré à obèse. Étonnamment, moins de la moitié des chats de cette étude ont présenté un statut musculaire satisfaisant, avec seulement 10% des chats ayant une musculature optimale. Cette observation soulève de nombreuses interrogations. Par rapport à des études antérieures, la prévalence d'obésité semble avoir diminué, malgré une augmentation de l'incidence du surpoids. Notre étude montre que le facteur de risque principal d'obésité est une faible activité physique, avec une influence de l'âge de l'animal. Les résultats sont globalement en accord avec ceux déjà publiés.
[-] Une enquête visant à évaluer la composition corporelle de chats adultes, la perception de celle-ci par leur propriétaire, ainsi que des facteurs de risque d'obésité, a été conduite sur 318 chats venus en consultation de médecine préventive à l'ENVT et à l'ENVA, en 2020-2021. Les résultats montrent que 15% de la population étudiée est en surpoids modéré à obèse. Étonnamment, moins de la moitié des chats de cette étude ont présenté un statut ...
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L'obésité est une maladie inflammatoire et métabolique chronique de plus en plus fréquente. Chez l'Homme, elle est associée à une augmentation de l'aldostéronémie. Il existe peu de données à ce sujet chez le Chat. Dans cette étude rétrospective et prospective incluant 108 chats obèses, il n'existe pas de corrélation statistique entre l'obésité et la concentration en aldostérone. En revanche, en incluant uniquement les 39 chats obèses dont les dosages ont été réalisés dans un délai d'une semaine maximum après la congélation à -20°C, nous obtenons une aldostéronémie statistiquement plus élevée chez les chats obèses que chez les chats ayant un poids corporel idéal. La cortisolémie, elle, n'est pas statistiquement différente entre la population de chats obèses et la population de chats sains. Une étude avec un recrutement plus large, notamment en prospectif serait intéressante, afin de confirmer ou d'infirmer l'hypothèse que chez le chat, l'aldostérone serait augmentée en cas d'obésité par rapport au chat présumé sain, sans surpoids.
[-] L'obésité est une maladie inflammatoire et métabolique chronique de plus en plus fréquente. Chez l'Homme, elle est associée à une augmentation de l'aldostéronémie. Il existe peu de données à ce sujet chez le Chat. Dans cette étude rétrospective et prospective incluant 108 chats obèses, il n'existe pas de corrélation statistique entre l'obésité et la concentration en aldostérone. En revanche, en incluant uniquement les 39 chats obèses dont les ...
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