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Documents Oxygène 21 résultats

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H
L'oxygène est un gaz indispensable à la vie des organismes aérobies. Néanmoins, son potentiel oxydant fait de lui une molécule qui peut être nocive pour les molécules organiques autour de lui. Les espèces réactives de l'oxygène (ERO) sont formées par de nombreux systèmes au sein de la cellule et interagissent par la suite avec les lipides, les protéines et l'ADN. Bien que ces ERO participent à de nombreuses fonctions physiologiques, elles sont également à l'origine de lésions tissulaires. Afin de lutter contre ces ERO, de nombreux systèmes antioxydants existent mais peuvent parfois être dépassés. L'apparition d'un stress oxydant se fait lorsqu'un déséquilibre a lieu entre ces systèmes de défense et la production de pro-oxydant. Les conséquences d'un stress oxydant sont multiples. Les études chez les carnivores domestiques ne sont pas nombreuses comparées à celles faites chez les humains. Néanmoins, il semblerait que le stress oxydant ait des implications dans des maladies dégénératives, inflammatoires et cancéreuses. Des progrès ont été effectués dans la mesure du stress oxydant mais, elle nécessite des méthodes onéreuses, non appliquées en routine en médecine vétérinaire. Ce travail de synthèse bibliographique met en lumière les mécanismes de formation du stress oxydant et son implication dans des maladies des carnivores domestiques.[-]
L'oxygène est un gaz indispensable à la vie des organismes aérobies. Néanmoins, son potentiel oxydant fait de lui une molécule qui peut être nocive pour les molécules organiques autour de lui. Les espèces réactives de l'oxygène (ERO) sont formées par de nombreux systèmes au sein de la cellule et interagissent par la suite avec les lipides, les protéines et l'ADN. Bien que ces ERO participent à de nombreuses fonctions physiologiques, elles sont ...

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V

Urgences respiratoires

Tong, Carissa W. ; Gonzalez, Anthony L. | Elsevier Masson | 2022

N°spécial | Cote : EMC-Vet.

Il n'est pas rare de recevoir aux urgences un animal présentant une pathologie de l'appareil respiratoire. Cette situation se traduit par des signes cliniques plus ou moins intenses allant de la toux à la détresse respiratoire engageant le pronostic vital. Il est donc essentiel de pouvoir reconnaître une détresse respiratoire véritable, de la différencier d'une atteinte non respiratoire aux symptômes semblables et de localiser la région du système respiratoire atteinte (supérieure versus inférieure) pour mettre rapidement en place le traitement adapté (rétablissement de la ventilation versus oxygénothérapie). L'animal se trouvant dans un état critique, une bonne communication au sein de l'équipe de soin est indispensable, d'une part, pour éviter toute manipulation et tout stress inutiles risquant d'exacerber les symptômes et, d'autre part, pour mettre en place la stratégie visant à stabiliser l'animal. L'urgentiste doit avoir une bonne connaissance de l'anatomie et de la physiologie respiratoires afin d'instituer la méthode d'oxygénothérapie la plus adaptée à l'animal pour contrer son hypoxémie ou réaliser, si nécessaire, les techniques d'urgences pour rétablir sa ventilation (thoracocentèse, drain thoracique, thoracotomie provisoire ou ventilation artificielle). À cela s'ajoutent la mise en place d'un accès vasculaire et l'administration de sédatifs et autres traitements permettant de soulager le stress de l'animal (bronchodilatateurs, corticoïdes, etc.). Une fois l'animal stabilisé, l'urgentiste doit savoir réaliser et interpréter certains examens complémentaires spécifiques comme l'oxymétrie de pouls, les gaz du sang, les radiographies thoraciques, les échographies pulmonaires et les prélèvements de l'arbre respiratoire. Grâce aux résultats obtenus, il pourra préciser l'origine de la détresse respiratoire et établir un diagnostic précis (obstruction statique ou dynamique des voies aériennes supérieures, asthme félin, bronchite/bronchopneumonie infectieuse, œdème pulmonaire cardiogénique ou non, hémorragies pulmonaires, épanchement pleural, thromboembolie pulmonaire, etc.). Ce n'est qu'ainsi qu'il pourra instituer un traitement adapté et mettre toutes les chances de réussite de son côté.[-]
Il n'est pas rare de recevoir aux urgences un animal présentant une pathologie de l'appareil respiratoire. Cette situation se traduit par des signes cliniques plus ou moins intenses allant de la toux à la détresse respiratoire engageant le pronostic vital. Il est donc essentiel de pouvoir reconnaître une détresse respiratoire véritable, de la différencier d'une atteinte non respiratoire aux symptômes semblables et de localiser la région du ...

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y
Après une synthèse des données bibliographiques concernant les échanges gazeux et la ventilation chez le cheval vigile et anesthésié, l'auteur analyse rétrospectivement 125 anesthésies de chevaux, en décubitus dorsal, réalisées entre 2006 et 2009. L'objectif visait à évaluer la valeur prédictive de l'analyse des gaz sanguins au repos sur la qualité de la ventilation peropératoire et des échanges gazeux. Aucune corrélation n'a été mise en évidence entre les valeurs de pressions partielles préopératoires et peropératoires en O2 comme en CO2.[-]
Après une synthèse des données bibliographiques concernant les échanges gazeux et la ventilation chez le cheval vigile et anesthésié, l'auteur analyse rétrospectivement 125 anesthésies de chevaux, en décubitus dorsal, réalisées entre 2006 et 2009. L'objectif visait à évaluer la valeur prédictive de l'analyse des gaz sanguins au repos sur la qualité de la ventilation peropératoire et des échanges gazeux. Aucune corrélation n'a été mise en ...

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