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Le lymphome non hodgkinien (LNH) est le cancer hématopoïétique le plus fréquent chez le chien, et présente de nombreuses similitudes avec le LNH de l'homme. Le gold standard du traitement du LNH chez le chien repose sur des protocoles de chimiothérapie, permettant un augmentation notable de l'espérance de vie, sans pour autant être curatifs. La radioimmunothérapie est un traitement innovant, dont l'efficacité à déjà été prouvée sur les LNH chez l'humain et ayant fait l'objet d'un essai clinique pilote à Oniris VetAgroBio Nantes entre 2017 et 2022, sur une petite cohorte de chiens atteints de lymphome multicentrique (LM). Un effet thérapeutique a pu être mis en évidence, ainsi qu'une estimation de la toxicité de ce traitement, qui semble similaire à celle observée lors des traitements par chimiothérapie. Ces résultats encourageants offrent l'espoir d'un nouveau traitement du LM, associé à des durées de rémission supérieures. De nouveaux essais, incluant davantage de patients seraient nécessaires afin de confirmer ces résultats. L'objectif de cette thèse est d'évaluer l'acceptabilité des propriétaires à inclure leur animal, s'il venait à être atteint de LM, dans un essai clinique proposant un protocole de RIT. L'évaluation de l'opinion des propriétaires vis à vis de nombreux éléments d'un protocole qui pourrait faire l'objet d'un prochain essai clinique, a permis de mieux comprendre leurs craintes et leur attentes vis à vis d'un tel traitement anticancéreux. Les résultats obtenus sont encourageants quand à l'implication des propriétaires dans une thérapie anticancéreuse pour leur animal, et ce même à but palliatif. Les contraintes de durée, fréquence et logistique liées à un tel protocole sont majoritairement acceptées. L'opinion vis-à-vis d'une biotechnologie par rayonnements est également positive pour la majorité des sondés, et ne suscite pas d'inquiétude majeure après explication des mesures de radioprotection adoptées. A l'issue de notre travail, il semblerait cohérent de lancer un recrutement pour ce type d'essai clinique, s'il est possible de respecter la contrainte majeure identifiée, soit la contrainte budgétaire, évaluée dans l'étude à environ 2000€ pour le protocole complet.
[-] Le lymphome non hodgkinien (LNH) est le cancer hématopoïétique le plus fréquent chez le chien, et présente de nombreuses similitudes avec le LNH de l'homme. Le gold standard du traitement du LNH chez le chien repose sur des protocoles de chimiothérapie, permettant un augmentation notable de l'espérance de vie, sans pour autant être curatifs. La radioimmunothérapie est un traitement innovant, dont l'efficacité à déjà été prouvée sur les LNH chez ...
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Cette étude fait état des connaissances bibliographiques actuelles sur les effets conjugués du mercure/méthylmercure et du sélénium chez les mammifères marins et plus particulièrement chez le phoque gris (Halichoerus grypus). Le mercure et le méthylmercure, présents dans le milieu marin, possèdent une toxicité élevée pour la faune. Leurs propriétés de bioaccumulation et de bioamplification augmentent le niveau de préoccupation associé en particulier chez les organismes de haut niveau trophique à l'instar des mammifères marins. De par son alimentation riche en poissons et son statut de super prédateur, le phoque gris bioaccumule et bioamplifie les polluants environnementaux dont le mercure et ses dérivés. Le sélénium est, quant à lui, un oligoélément essentiel apporté par l'alimentation des phoques et il peut contrebalancer les effets toxiques associés au méthylmercure. L'ensemble des données bibliographiques recueillies a permis la mise en place d'un protocole d'étude sur les jeunes phoques gris admis au centre de soins ACMOM d'Océanopolis à Brest. Cette étude a eu pour principal objectif d'évaluer la conséquence d'un apport en sélénium pour atténuer la toxicité du mercure/méthylmercure chez les jeunes phoques gris. Les données produites permettront de préciser le niveau de contamination du haut des chaines trophiques marines sur les côtes françaises, de comparer nos données avec celles issues d'études menées antérieurement ou encore collectées dans d'autres zones géographiques, ceci dans l'ambition de fournir des informations importantes pour la conservation de cette espèce et la gestion des risques environnementaux associés au méthylmercure.
[-] Cette étude fait état des connaissances bibliographiques actuelles sur les effets conjugués du mercure/méthylmercure et du sélénium chez les mammifères marins et plus particulièrement chez le phoque gris (Halichoerus grypus). Le mercure et le méthylmercure, présents dans le milieu marin, possèdent une toxicité élevée pour la faune. Leurs propriétés de bioaccumulation et de bioamplification augmentent le niveau de préoccupation associé en ...
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L'ingestion de raisin frais, sec et de ses dérivés peut être à l'origine d'atteinte rénale aiguë, notamment chez le chien. Le caractère imprévisible, non dose-dépendant et la mortalité élevée de ces atteintes rénales aiguës rendent les intoxications au raisin particulièrement dangereuses. En effet, il n'existe pas d'antidote et le traitement symptomatique des atteintes rénales aiguës ne permet un taux de survie que d'environ 50%. Dans un premier temps, une étude bibliographique présentera la toxicité du raisin, les mécanismes d'action, le tableau clinique, le traitement à apporter et s'attachera à proposer un pronostic en fonction du tableau clinique observé. Dans un second temps une étude épidémio-clinique prospective portant sur 339 cas (317 chiens et 22 chats) sera présentée. L'étude épidémiologique révèle que les animaux exposés sont, pour une grande proportion, âgés de 12 mois ou moins. L'étude clinique quant à elle révèle que suite à l'ingestion de raisin, 71 chiens sur 317 ont présenté des signes cliniques, dont 6 une atteinte rénale aiguë. Pour le chat, 4 sur 22 ont présenté des signes cliniques, dont 1 une atteinte rénale aiguë supposée. Il n'a pas été mis en évidence d'influence de la dose ou de la décontamination digestive sur l'apparition ultérieure de signes cliniques.
[-] L'ingestion de raisin frais, sec et de ses dérivés peut être à l'origine d'atteinte rénale aiguë, notamment chez le chien. Le caractère imprévisible, non dose-dépendant et la mortalité élevée de ces atteintes rénales aiguës rendent les intoxications au raisin particulièrement dangereuses. En effet, il n'existe pas d'antidote et le traitement symptomatique des atteintes rénales aiguës ne permet un taux de survie que d'environ 50%. Dans un premier ...
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Le carcinome transitionnel vésical et urétral canin est une pathologie rare au pronostic sombre. La découverte de la surexpression en cyclooxygenases 2 dans ce type de cancer et de l'action anti-tumorale des inhibiteurs de cyclooxygenases 2 a permis de faire de ces derniers une option thérapeutique de choix dans la prise en charge de ce cancer. Les études menées jusqu'à récemment montrent l'intérêt de l'usage des inhibiteurs de COX-2 et également de l'association de ces derniers avec d'autres outils thérapeutiques. Cependant, face aux effets secondaires liés à l'usage d'inhibiteurs de COX-2, il est parfois nécessaire d'avoir recours à des traitements adjuvants ou d'adapter la posologie. L'étude rétrospective réalisée n'a pu montrer l'intérêt de l'usage des inhibiteurs de COX-2, cela peut s'expliquer par le manque de puissance statistique lié au faible effectif de chiens non traités aux antiCOX-2. L'étude a permis de constater la survenue d'effets secondaires imputables aux inhibiteurs de COX-2 et la nécessité d'adapter le traitement en conséquence. Néanmoins, nous n'avons pu démontrer d'impact de la tolérance au traitement sur la survie. De même, l'étude n'a pu montrer l'intérêt de la multithérapie même si les médianes de survie des patients ayant reçu plusieurs traitements sont supérieures à celles des autres cas. Dans la cohorte, la stérilisation est un facteur pronostique impactant positivement la survie. Une étude prospective sur un plus grand échantillon serait nécessaire afin de confirmer l'intérêt de l'usage des inhibiteurs de COX-2 et étudier l'impact de la tolérance au traitement dans la progression de la maladie et sur la survie.
[-] Le carcinome transitionnel vésical et urétral canin est une pathologie rare au pronostic sombre. La découverte de la surexpression en cyclooxygenases 2 dans ce type de cancer et de l'action anti-tumorale des inhibiteurs de cyclooxygenases 2 a permis de faire de ces derniers une option thérapeutique de choix dans la prise en charge de ce cancer. Les études menées jusqu'à récemment montrent l'intérêt de l'usage des inhibiteurs de COX-2 et ...
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Le carboplatine est une molécule de chimiothérapie qui a vu le jour à la fin des années 1980 dans l'optique d'améliorer la tolérance des patients aux dérivés platinés auparavant utilisés. Il est utilisé lors de chimiothérapie de nombreux types de tumeurs et possède, comme toute molécule de chimiothérapie, une marge thérapeutique étroite. Cependant aucune étude visant à ajuster la dose à chaque individu n'avait été menée chez le chien. La première partie de ce projet CarboPOP a permis d'établir un modèle pharmacocinétique du carboplatine chez le chien. Dans notre étude prospective, 15 autres chiens traités par chimiothérapie au carboplatine au CHUVA ont été inclus. Les effets secondaires à la séance de chimiothérapie étaient rapportés par le propriétaire (toxicité digestive, état général) et objectivés par des hémogrammes (myélotoxicité) avant la séance de chimiothérapie et au moment du nadir plaquettaire et neutrophilique à 14 jours. La toxicité limitant la dose est la myélotoxicité, survenue dans 100 % des cas. La toxicité digestive est quant à elle peu fréquente (20 % des cas) et de faible grade. Le test non paramétrique de Spearman a montré que l'aire sous la courbe était significativement corrélée à la diminution de la numération plaquettaire (p = 0,0075 ; r = 0,6705) avec un modèle permettant de prédire les diminutions de numération plaquettaire les plus élevées. Ce modèle obtenu par régression non linéaire permet de définir l'aire sous la courbe cible pour chaque chien, après avoir défini la diminution des plaquettes maximale acceptable suite à la séance de chimiothérapie. Cette aire sous la courbe cible permet ensuite de calculer la dose de carboplatine à administrer lors de la séance de chimiothérapie initiale afin d'optimiser les effets thérapeutiques tout en limitant les effets toxiques. De nouvelles investigations sont maintenant à mener afin d'appliquer ce modèle sur le terrain pour le valider, et d'étudier son application lors des séances de chimiothérapie suivant la première.
[-] Le carboplatine est une molécule de chimiothérapie qui a vu le jour à la fin des années 1980 dans l'optique d'améliorer la tolérance des patients aux dérivés platinés auparavant utilisés. Il est utilisé lors de chimiothérapie de nombreux types de tumeurs et possède, comme toute molécule de chimiothérapie, une marge thérapeutique étroite. Cependant aucune étude visant à ajuster la dose à chaque individu n'avait été menée chez le chien. La ...
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Le lymphome non hodgkinien (LNH) est le cancer hématopoïétique du chien le plus fréquent avec une incidence de 25 cas sur 100 000 individus par an. Parmi les LNH, le lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL) est majoritairement représenté chez le chien comme chez l'Homme et présente de nombreuses similitudes entre ces deux espèces. Le gold standard thérapeutique est actuellement la polychimiothérapie de type CHOP (Cyclophosphamide, Hydroxydaunorubicine, Oncovin® et Prednisolone) chez le chien mais ne permet que très rarement une guérison définitive et seulement 20 à 25 % des chiens traités sont toujours vivants deux ans après l'initiation du traitement. En oncologie humaine, s'est développé dans les années 2000, un nouveau type de traitement plus ciblé sur les cellules tumorales, la radioimmunothérapie (RIT). Une équipe d'Oniris a démarré un premier essai clinique de RIT visant l'antigène CD22 chez le chien atteint de DLBCL, avec escalade de dose. L'objectif principal de cette thèse vise à contribuer à ces recherches en évaluant la toxicité clinique et hématologique du protocole de RIT CD22 puis d'en documenter les premières données d'efficacité sur les deux premiers paliers de dose. A l'issue de notre travail, la dose maximale tolérée n'a pas pu être encore définie, néanmoins une toxicité globalement plus forte au palier 2 a pu être observée. Une efficacité antitumorale est mise en évidence, néanmoins insuffisante pour atteindre une rémission complète durable. Nos données préliminaires suggèrent de s'orienter vers l'utilisation d'un vecteur de plus grande affinité et confortent le rôle du chien comme modèle préclinique pour la recherche en radiothérapie vectorisée.
[-] Le lymphome non hodgkinien (LNH) est le cancer hématopoïétique du chien le plus fréquent avec une incidence de 25 cas sur 100 000 individus par an. Parmi les LNH, le lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL) est majoritairement représenté chez le chien comme chez l'Homme et présente de nombreuses similitudes entre ces deux espèces. Le gold standard thérapeutique est actuellement la polychimiothérapie de type CHOP (Cyclophosphamide, H...
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L'arthrose est maladie articulaire dégénérative fréquente, douloureuse et handicapante dans les activités quotidiennes des animaux atteints. Plusieurs options thérapeutiques existent, aucune n'étant satisfaisante à elle seule, c'est pourquoi il est recommandé dans les combiner dans une approche multimodale. Une des options envisageables s'appuie sur l'utilisation de nutraceutiques, terme à la définition vague mais généralement considérée comme qualifiant les principes actifs pouvant être retrouvés dans l'alimentation. Les nutraceutiques sont perçus par le grand public comme une solution sûre et efficace, utilisable sur le long court, et abordable grâce à l'abondance de produits disponibles sur le marché. Pourtant, d'un point de vue scientifique, ce domaine reste encore peu documenté. Ce travail a eu pour but de réunir l'ensemble des connaissances actuelles concernant la pharmacocinétique, la pharmacodynamie et la toxicité des nutraceutiques supposément indiqués dans le traitement de l'arthrose du chien. Dans un second temps, une étude des essais cliniques disponibles employant ces mêmes nutraceutiques a été menée à l'aide d'une méthode d'Evidence-Based Veterinary Medecine, afin d'établir le niveau de confiance pouvant leur être véritablement accordé. Les données pharmacocinétiques disponibles sont rarement complètes. Les nutraceutiques n'étant pas soumis au même régime que les médicaments, peu d'études se sont penchées sur la question et lorsqu'elles l'ont fait, les résultats sont généralement controversés. La pharmacodynamie est globalement bien documentée via divers modèles in vitro et soutient dans la majeure partie des cas l'hypothèse des rôles anti-inflammatoires ou chondroprotecteurs qui leur sont attribués. Concernant la toxicité, la réputation des nutraceutiques comme étant des produits sûrs semble se vérifier. Néanmoins, d'après l'analyse critique réalisée ici, seuls les acides gras oméga-3 apportés en complémentation de la ration alimentaire de base via l'emploi d'huile de poisson ont été considérés avoir démontré un réel effet clinique bénéfique fiable sur la douleur et la mobilité des chiens arthrosiques. Les propos rapportés ici sont à analyser en gardant à l'esprit que les méthodes d'évaluation des signes cliniques, les modèles d'arthrose, les articulations atteintes et les posologies étant fortement hétérogène en fonction des essais, il reste difficile de les comparer efficacement et d'en tirer des recommandations inéquivoques. Il est néanmoins possible de questionner l'utilisation de glucosamine et la chondroïne sulfate, qui semble bien trop courante comparée au faible nombre de données probantes récoltées dans la littérature. A l'inverse, le collagène de type II non dénaturé et la poudre de chair de moule Perna canaliculus semblent être des agents prometteurs qui méritent néanmoins de plus amples investigations.
[-] L'arthrose est maladie articulaire dégénérative fréquente, douloureuse et handicapante dans les activités quotidiennes des animaux atteints. Plusieurs options thérapeutiques existent, aucune n'étant satisfaisante à elle seule, c'est pourquoi il est recommandé dans les combiner dans une approche multimodale. Une des options envisageables s'appuie sur l'utilisation de nutraceutiques, terme à la définition vague mais généralement considérée comme ...
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Malgré l'arrêt de production et l'interdiction d'utilisation des PCB en industrie, leur faible biodégradabilité et leurs propriétés lipophiles sont responsables d'une bioaccumulation de ces perturbateurs endocriniens dans l'environnement et les organismes vivants. Les études in vitro ont mis en évidence des interactions entre les PCB et de nombreux récepteurs hormonaux. Une fois ces mécanismes connus, il convient d'étudier in vivo les effets biologiques qui en découlent. Si les effets d'une exposition aiguë à des fortes doses (accident industriel par exemple) sont connus, les effets biologiques d'une exposition chronique à des mélanges faibles doses (cas le plus proche de l'exposition réelle des populations humaines) demeurent peu étudiés. Les autorités sanitaires françaises et européennes ayant validé des seuils maximaux d'exposition quotidienne (valeur toxicologique de référence), notre projet a consisté à suivre l'évolution de différents biomarqueurs sanguins permettant d'explorer les principales fonctions endocrines et la réponse inflammatoire systémique, chez des truies en croissance, lors d'une contamination de 3 semaines par voie alimentaire à un mélange commercial de PCB (Aroclor 1260®) à une dose correspondant à cette limite réglementaire (soit 20 ng/kg de poids vif par jour de PCB totaux, soit environ 10 ng/kg de PCB non dioxin-like (NDL)). Cette exposition a donné lieu à une accumulation faible mais significative de PCB dans la graisse périrénale et le tissu rénal des truies exposées. Les résultats sériques suggèrent une réponse inflammatoire systémique chez les truies exposées. Le porc pouvant être considéré comme un modèle animal pertinent d'un point de vue de la pathologie comparée, ce travail souligne l'intérêt de l'évaluation et de l'éventuelle remise en question des seuils réglementaires établis, dans la mesure où leur innocuité peut être questionnée.
[-] Malgré l'arrêt de production et l'interdiction d'utilisation des PCB en industrie, leur faible biodégradabilité et leurs propriétés lipophiles sont responsables d'une bioaccumulation de ces perturbateurs endocriniens dans l'environnement et les organismes vivants. Les études in vitro ont mis en évidence des interactions entre les PCB et de nombreux récepteurs hormonaux. Une fois ces mécanismes connus, il convient d'étudier in vivo les effets ...
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Le cochon d'Inde fait partie des Nouveaux Animaux de Compagnie les plus rencontrés dans les foyers français. Son mode de vie domestique l'expose à de nombreux toxiques en raison de son comportement exploratoire et son régime alimentaire. Bien qu'il soit également employé comme modèle toxicologique en laboratoire, il existe peu de données concernant les intoxications chez le cobaye domestique. L'analyse de la base de données du CAPAE-Ouest permet de faire ressortir les caractéristiques des principaux toxiques chez le cochon d'Inde. Les plantes représentent la première cause d'intoxication avec plus de 60% des appels reçus, en particulier le laurier rose qui semble très attirant pour le rongeur. Les médicaments, les produits phytosanitaires et les destructeurs de nuisibles sont également régulièrement impliqués lors d'intoxication chez le cobaye. L'étude des toxiques les plus fréquents permet de mettre en évidence des symptômes peu spécifiques, principalement digestifs et nerveux. La rapidité d'évolution est influencée par les particularités digestives et le métabolisme élevé du cochon d'Inde. Quelques toxiques possèdent un antidote mais le plus souvent le vétérinaire ne dispose que d'un traitement éliminatoire et symptomatique, proche de celui mis en place chez les carnivores domestiques. Une grande importance doit être portée à la prévention de ces intoxications, le pronostic pouvant rapidement s'assombrir. Celle-ci passe notamment par le développement des connaissances des propriétaires concernant le mode de vie de leur animal.
[-] Le cochon d'Inde fait partie des Nouveaux Animaux de Compagnie les plus rencontrés dans les foyers français. Son mode de vie domestique l'expose à de nombreux toxiques en raison de son comportement exploratoire et son régime alimentaire. Bien qu'il soit également employé comme modèle toxicologique en laboratoire, il existe peu de données concernant les intoxications chez le cobaye domestique. L'analyse de la base de données du CAPAE-Ouest permet ...
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La sérotonine est une molécule complexe possédant de multiples rôles au sein de l'organisme, que ce soit au niveau central ou au niveau périphérique. De fait, l'utilisation de substances sérotoninergiques agit sur de nombreuses fonctions en modulant la concentration en sérotonine. Cependant, cette modulation n'est pas sans danger car la sérotonine présente une toxicité centrale et périphérique ; le syndrome sérotoninergique en est un exemple. C'est une affection touchant principalement le système nerveux qui peut être fatale mais qui n'est peu connue en médecine vétérinaire. Cette thèse a pour objectif d'établir les connaissances actuelles sur la sérotonine et les agents sérotoninergiques afin de mieux comprendre le syndrome sérotoninergique. La première partie présente donc la sérotonine (métabolisme, transmission sérotoninergique, etc.) ainsi que les récepteurs sérotoninergiques. Ce sont ces nombreux récepteurs qui expliquent la multitude et la complexité des fonctions remplies par la sérotonine au sein de l'organisme (troubles émotionnels, digestion, douleur, agrégation plaquettaire, etc.). La deuxième partie porte sur les nombreuses substances pro-sérotoninergiques. L'utilisation de ces substances a pour objectif une augmentation de la concentration en sérotonine par divers mécanismes (inhibition de la recapture de sérotonine, inhibition du métabolisme de la sérotonine, augmentation de la libération ou de la synthèse de sérotonine, agoniste d'un récepteur sérotoninergique). Ces substances prosérotoninergiques sont principalement des antidépresseurs et des analgésiques. La troisième et dernière partie traite du syndrome sérotoninergique ; de son étiologie au traitement de ce syndrome en passant par son diagnostic qui n'est pas toujours simple.
[-] La sérotonine est une molécule complexe possédant de multiples rôles au sein de l'organisme, que ce soit au niveau central ou au niveau périphérique. De fait, l'utilisation de substances sérotoninergiques agit sur de nombreuses fonctions en modulant la concentration en sérotonine. Cependant, cette modulation n'est pas sans danger car la sérotonine présente une toxicité centrale et périphérique ; le syndrome sérotoninergique en est un exemple. ...
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Des « marées rouges », liées à la prolifération de l'algue dinoflagellé Karenia brevis, se produisent annuellement au sud-ouest de la Floride. K. brevis produit plusieurs neurotoxines, appelées brévétoxines. L'exposition de la faune sauvage à ces toxines par ingestion ou inhalation cause des signes cliniques aigus ou chroniques pouvant conduire à la mort des animaux. L'effet des brévétoxines sur les oiseaux piscivores est assez peu connu, bien que quelques études aient mis en évidence une augmentation de l'incidence des troubles neurologiques lors de marées rouges. Un nombre important de cormorans à aigrettes est présenté avec des troubles neurologiques à la Clinique pour la réhabilitation de la faune sauvage (CROW) de l'île de Sanibel (Floride). Nous avons mis en œuvre cette étude afin d'évaluer la prolifération de Karenia brevis et ses effets sur les cormorans, en développant trois axes majeurs : (1) réaliser une description clinique et épidémiologique de la brévétoxicose chez les cormorans admis en centre de réhabilitation (2) étudier la répartition spatio-temporelle des marées rouges et des cormorans atteints, et (3)mettre en évidence une corrélation temporelle entre la prolifération de K. brevis et le nombre de cas de brévétoxicose chez les cormorans. Au total, 860 cormorans admis à la CROW entre 2015 et 2019 ont été inclus dans cette étude rétrospective, et 6450 comptages cellulaires de K. brevis dans l'eau de mer. La brévétoxicose s'exprimait par une ataxie cérébelleuse de sévérité variable (avec un état non ambulatoire chez 22,4 % des animaux), des tremblements de la tête (49,7 %), un réflexe palpébral altéré (14,5 %) et une bradycardie (11,5 %). Des signes digestifs ont aussi été observés, avec du méléna (30,5 %) et des régurgitations (16,9 %). Une anémie et une hypoprotéinémie étaient présentes respectivement chez 16 % et 33,5 % des cormorans. Un dosage sérique de brévétoxines par technique ELISA, réalisé chez 29 animaux, a révélé la présence de toxines chez 100 % des animaux testés, en concentration variant de 1,01 à 7,88 ng PbTx-3 eq/mL. L'analyse des comptages de K. brevis a révélé 4 efflorescences algales entre 2015 et 2019, d'une durée de 3 à 13 mois et d'intensité très variable. Enfin, nous avons confirmé l'hypothèse d'une corrélation positive significative entre la concentration algale et le nombre de cormorans présentant des signes de brévétoxicose, admis en centre de réhabilitation simultanément ou jusqu'à 11 semaines plus tard. Cette corrélation était maximale pour un décalage de 2 semaines (r=0,46 ; p<0,01), suggérant un délai lié à la transmission des brévétoxines par la chaine trophique (consommation de poissons ou mollusques contaminés). La systématisation des dosages de brévétoxines à l'admission des cormorans et la détermination de la concentration toxique chez cette espèce seront nécessaires afin de compléter la caractérisation de cette affection, de mieux comprendre les voies d'exposition des cormorans et l'impact de la prolifération de K. brevis à l'échelle des populations d'oiseaux.
[-] Des « marées rouges », liées à la prolifération de l'algue dinoflagellé Karenia brevis, se produisent annuellement au sud-ouest de la Floride. K. brevis produit plusieurs neurotoxines, appelées brévétoxines. L'exposition de la faune sauvage à ces toxines par ingestion ou inhalation cause des signes cliniques aigus ou chroniques pouvant conduire à la mort des animaux. L'effet des brévétoxines sur les oiseaux piscivores est assez peu connu, bien ...
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